Amputation à Bornéo et nanodiamants : découvrez les articles de la semaine
</
 
 Chères lectrices, chers lecteurs,

Cette semaine, dans les actualités qui ont attiré l’attention de la rédaction :
 
Combien de réinfections ? – Les réinfections par le Covid, y compris chez les personnes ayant suivi un schéma de vaccination complet, sont devenues courantes. À combien de cas symptomatiques faut-il s’attendre ? D’ici à quelques années, cela pourrait être aussi peu qu’un épisode tous les cinq ans, en moyenne, estime l’épidémiologiste Aubree Gordon, de l’université du Michigan, qui a suivi les profils d’infection de centaines de foyers à long terme. [The New Yorker]
 
L’Australie est sommée d’agir – … pour protéger des conséquences du réchauffement climatique les habitants des îles du détroit de Torres (au nord-est du pays). Ceux-ci ont obtenu du Comité des droits de l’homme de l’ONU une injonction à agir, faite au gouvernement australien, pour limiter les effets de la montée des eaux. Le fait que les effets du réchauffement soient déjà observables – l’infiltration d’eau de mer dans le sol met en péril les ressources alimentaires locales, des submersions ont affecté des sépultures – a notablement motivé les experts juridiques à faire droit aux demandes des autochtones. Une première – même si la décision du Comité n’est pas contraignante. [Nature]
 
Procrastinateurs profilés – Ce qui est fait n’est plus à faire… Mais il peut être tentant de remettre au lendemain une tâche rébarbative, d’autant plus qu’elle est peu valorisante. Autrement dit, de procrastiner. Nous ne sommes pas tous égaux face à cette tentation. Une étude associant imagerie cérébrale et tests comportementaux menée par une équipe de l’Institut du cerveau, à Paris, éclaire le comportement des individus les plus procrastinateurs. Pour ceux-ci, l’effort est ressenti comme moindre s’il est repoussé à plus tard. Mais la récompense attendue alors n’est pas affectée d’une telle dépréciation. Le bénéfice espéré diminue moins que l’effort à consentir… Autant ne pas se précipiter ! [France Culture]
 
Le serpent et la morsure… du froid – Comment Thermophis baileyi, un serpent vivant à 4 500 mètres d’altitude sur le plateau tibétain, survit-il dans de telles conditions ? De récentes analyses de son génome ont répondu. Elles suggèrent que cette espèce bénéficie d’un assortiment de mutations très particulier. Non seulement elles favorisent son aptitude à vivre dans une atmosphère pauvre en oxygène, mais elles le dotent aussi de la capacité de localiser les sources géothermales qui parsèment le plateau, et d’estimer leur température. [Science]
 
[Agenda] Le jour de la nuit – C’est le nom donné à l’événement national coordonné par l’association Agir pour l’environnement, pour sensibiliser à la pollution lumineuse. Il aura lieu samedi 15 octobre. Au menu : des animations pédagogiques… et des extinctions volontaires des équipements lumineux. Coup double pour les étoiles et la sobriété ! [Agir pour l’environnement]
 
  
François Lassagne, rédacteur en chef de Pour la Science
 
 
Cette newsletter vous a été envoyée ?
Si vous souhaitez vous y abonner : c'est ici !
 
 
À lire cette semaine sur Pour la Science
 
 
Les restes d’un enfant ayant survécu après avoir été amputé du pied gauche il y a plus de 30 000 ans ont été mis au jour sur l’île de Bornéo. Ils attestent d’un véritable savoir-faire chirurgical.
 
 
La maladie de Huntington se manifeste par des anomalies dans les neurones très tôt durant le développement. Un traitement précoce de ces altérations pourrait empêcher l’apparition de la maladie à l’âge adulte.
 
 
Grâce à une impulsion laser focalisée sur un film de PET, le matériau utilisé pour les bouteilles en plastique, des chercheurs ont reconstitué les conditions du manteau interne de Neptune, où se forment des pluies de nanodiamants.
 
 
Les articles les plus lus cette semaine
 
 
L'archive de la semaine
 
 
14 octobre 2012 : Felix Baumgartner saute en chute libre de plus de 39 000 m d'altitude, et atteint Mach 1,24, battant plusieurs records mondiaux.
 
 
Le parachutiste autrichien Felix Baumgartner a réalisé un exploit en sautant d'un ballon à une altitude stratosphérique. Comment s'est déroulée cette mission ?
 
 
Une suggestion, une idée ?
N'hésitez pas à remplir ce court sondage.
 
 
Découvrez nos magazines
et nos offres d'abonnements
 
 
 
Mensuel – Hors-série – Thema
 
Nos magazines »
 
Papier – Numérique – Intégral
 
Nos abonnements »
 
 
Facebook
Twitter
Instagram
 
 
Vous avez reçu cet email car vous vous êtes inscrit sur Pour la Science.

Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6 Janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données personnelles vous concernant, que vous pouvez exercer à tout moment sur demande.
 
 
 
© 2022 Pour la Science