Des Saccorhytus (sans anus) ; des avocats pour le climat et des trous de ver sur un ordinateur quantique : découvrez les articles de la semaine !
 
Bonjour ,
 
Cette semaine, dans Pour la Science, on décrypte l’annonce de la simulation d’un trou de ver dans un ordinateur quantique, l’activisme climatique se montre plus efficace au tribunal que dans les musées, et le fossile d’un microscopique animal sans anus plonge les biologistes de l’évolution dans l’embarras.
Bonne lecture... et bonne année 2023 !
 
François Lassagne, rédacteur en chef de Pour la Science
 
 
Je m'abonne
 
 
À LIRE CETTE SEMAINE
 
 
Par Sean Bailly, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
 
C’est ce que laisse entendre un article récemment publié par une équipe de l’université Harvard. Effet d’annonce, réelle découverte, preuve de concept pour de futures expériences… il est difficile de s’y retrouver tant cette étude se trouve à la confluence d’idées complexes : trous de ver, intrication et ordinateurs quantiques, intelligence artificielle, principe holographique et gravité quantique. Décryptage.
 
 
Par Hervé Le Guyader, professeur émérite de biologie évolutive à Sorbonne Université.
 
 
 
Du haut de son millimètre, un animal fossilisé intriguait les paléontologues : bien que sans anus, il paraissait plus proche des vertébrés que des arthropodes. Erreur de casting ?
 
Disputes environnementales
 
Par Catherine Aubertin, économiste de l’environnement, directrice de recherche de l’IRD et membre de l’unité mixte de recherche Paloc au Muséum national d'histoire naturelle.
 
 
 
Plus conséquent que les jets de sauce tomate sur des chefs-d’œuvre, traduire en justice États et entreprises s’avère de plus en plus efficace pour protéger l’environnement.
 
 
LES ARTICLES LES PLUS LUS
 
 
Je m'abonne
 
 
L'ARCHIVE
 
 
Le Consumer Electronics Show, grand-messe de l’innovation, a ouvert ses portes hier à Las Vegas. Ses organisateurs entendent cette année promouvoir la capacité des technologies à relever les grands défis auxquels fait face l’humanité. Peut-on parler d’innovation « durable » ? La mise au point d’Yves Gingras, professeur d’histoire et de sociologie des sciences à l’université du Québec, à Montréal (UQAM), en novembre 2021.
 
 
Par Yves Gingras, professeur d’histoire & sociologie des sciences à l’université du Québec à Montréal (UQAM), directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies (Canada).
 
 
 
Dans maints textes et discours officiels, le mot « innovation » se voit dépouillé de toute signification précise et devient ainsi une vaine incantation.
 
 
LA REVUE DE PRESSE DE LA RÉDACTION
 
 
Mycobiote sous surveillance —
 
 
Ce n’est pas le microbiote mais bien le mycobiote – l’ensemble des champignons microscopiques qu’abrite notre corps – qui mobilise désormais l’attention des biologistes et des médecins, car de récentes études suggèrent un lien entre champignons et cancer. Malgré leur faible densité (une étude dénombre en moyenne une cellule fongique pour 10 000 cellules tumorales), les champignons favoriseraient la tumorigenèse. La « signature fongique » ouvrirait également une nouvelle piste diagnostique, voire prédictive sur l’évolution de la maladie chez un patient, selon les espèces que ses tumeurs hébergent. [ ➜ à lire sur Le Monde ]
 
 
Il faut qu’on parle de avec ChatGPT
 
 
De très nombreux articles saluent les performances du programme de création automatique de texte développé par OpenAI, « ChatGPT » (un modèle informatique de traitement du langage naturel, comportant 175 milliards de paramètres, et entraîné sur un vaste corpus de textes). Les journalistes d’Usbek & Rica se sont essayés au jeu des prédictions pour 2023. Nos collègues de Scientific American ont eu, pour leur part, l’excellente idée d’interroger la machine (en pratique, l’interface s’apparente à celle d’un chatbot) sur ses propres limites, les risques de diffusion massive d’informations non vérifiées ou d’usages délictueux. Les réponses proposées par ChatGPT sont le plus souvent correctes et policées, parfois incohérentes, jamais profondes. [ ➜ à lire sur Scientific American ]
 
 
Miroir, mon beau miroir —
 
 
Le corbeau familier, la pie bavarde, le pigeon… Le club très sélect des oiseaux ayant réussi, à des degrés divers, le « test du miroir », vient de recevoir une nouvelle candidature, celle du pingouin. Ce test consiste en général à présenter un miroir aux volatiles, puis à disposer une marque sur leur corps, visible seulement dans le miroir, et à observer leur comportement : se rendent-ils compte qu’il s'agit d’eux-mêmes ? Celui qu’a récemment conduit une équipe de l’Institut indien des sciences a été réalisé – c’est une première – en milieu naturel. Cependant, son interprétation est ambiguë. Le pingouin reste sur liste d’attente. [ ➜ à lire sur Hakaï Magazine ]
 
 
Virus au menu —
 
 
On sait les virus capables de s’introduire dans la plupart des organismes, lors d'une infection, par exemple ; voilà qu’on découvre qu'ils le font aussi en figurant au menu du cilié Halteria (un être unicellulaire). Plus précisément, Halteria se nourrit de chlorovirus (un virus infectant les algues vertes en eau douce) quand, en bassin, on lui retire les bactéries dont il se repaît d’ordinaire. Cette version microscopique du proverbe « Faute de grives, on mange des merles » est le premier cas connu de virovorie. À peine fut-il découvert que ce régime alimentaire fit son entrée dans l’encyclopédie participative Wikipedia. [ ➜ à lire sur Wikipedia ]
 
 
VIENT DE PARAÎTRE !
 
 
 
Pour la Science n°543
 
Neurones et algorithmes
 
S'abonner
 
Hors-série n°117
 
Notre avenir se joue aux pôles
 
Acheter
 
Thema n°33
 
Comment préserver les forêts
 
Acheter
 
 
Cette newsletter vous a été envoyée ?
Si vous souhaitez vous y abonner : c'est ici !
 
 
Facebook
Twitter
Instagram
 
 
Vous avez reçu cet email car vous vous êtes inscrit sur Pour la Science.
Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6 Janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données personnelles vous concernant, que vous pouvez exercer à tout moment sur demande.
 
 
 
© 2022 Pour la Science