Cette semaine : Une définition la plus universelle possible de la vie ; Les neurones pour construire une IA très peu gourmande en énergie et le secret des nappes lisses du lac Léman.
 
Bonjour ,
 
Cette semaine, dans Pour la Science, on donne une définition la plus universelle possible de la vie pour la rechercher ailleurs, on s’inspire des neurones pour construire une IA très peu gourmande en énergie et l’on perce le secret des nappes lisses qui glissent à la surface du lac Léman. Bonne lecture !
Loïc Mangin, rédacteur en chef adjoint de Pour la Science
 
 
 
 
À LIRE CETTE SEMAINE
 
 
Quatre critères suffiraient pour définir la vie en toute généralité ! Pour appuyer cette idée, des chercheurs simulent des systèmes chimiques simples manifestant toutes ces conditions.
★ Par DAVID LOUAPRE, docteur en physique et directeur scientifique chez Ubisoft.
 
 
En combinant des composants électroniques inspirés des neurones, les memristors, et une approche statistique bayésienne, des chercheurs ont réalisé une machine capable de reconnaître un geste humain en utilisant plusieurs milliers de fois moins d’énergie qu’une intelligence artificielle sur un ordinateur classique.
★ Par SEAN BAILLY, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
Sur les tableaux du Suisse Ferdinand Hodler, les nappes lisses à la surface du Léman ne sont pas une licence artistique. Elles s’expliquent par l’hydrodynamique du lac.
★ Par LOÏC MANGIN, rédacteur en chef adjoint des hors-séries de Pour la Science.
 
 
ÉCHOS DES LABOS
 
 
Les centrales nucléaires émettent moins de neutrinos que ce que prévoient les modèles. De nouvelles mesures excluent l’une des hypothèses avancée pour expliquer cette anomalie, celle des neutrinos stériles. La désintégration de l’uranium n’a pas encore livré tous ses secrets.
★ Par ÉVRARD-OUICEM ELIJAOUHARI, journaliste scientifique indépendant.
 
 
En mangeant les feuilles de jeunes arbres qui fixent l’azote de l’atmosphère, les insectes empêchent ces espèces de fournir ce précieux élément à tout l’écosystème forestier tropical, au point de limiter le rôle de puits de carbone de ces forêts.
★ Par ISABELLE BELLIN, journaliste scientifique indépendante.
 
 
Certaines étoiles devraient avoir un noyau qui tourne bien plus vite que leurs couches périphériques, mais les observations ne corroborent pas ces prédictions théoriques. Des champs magnétiques particuliers seraient à l’origine de cette contradiction. Reste à les observer.
★ Par PIERRE GIRAUDEAU, journaliste stagiaire à Pour la Science.
 
 
L'ARCHIVE
 
 
Dans une tribune parue dans le journal Le Monde, le 1er mars, Franck Galland, spécialiste des questions sécuritaires liées aux ressources en eau, alerte sur l’absence de réglementations entourant les techniques d’ensemencement des nuages pour faire pleuvoir. Plus largement, les idées pour modifier le climat en ces temps de réchauffement global foisonnent en dehors de tout cadre général. Mais sont-elles efficaces, faisables et sans risques ? Les données manquent, estimaient en juin 2019 les spécialistes de biogéochimie marine Philip Boyd et Chris Vivian.
 
 
Disperser du fer dans l’océan, étaler de la mousse à sa surface ou pulvériser de l’eau pour former des nuages… Les idées pour piéger le dioxyde de carbone et refroidir le climat foisonnent. Mais sont-elles efficaces, faisables et sans risques ?
★ Par CHRIS VIVIAN, retraité, a travaillé comme conseiller au Centre de recherche pour l’environnement, la pêche et l’aquaculture, à Lowestoft, au Royaume-Uni et PHILIP BOYD, professeur de biogéochimie marine à l'Institute de recherches marines et Antarctique, à l’université de Tasmanie à Hobart, en Australie.
 
 
LA REVUE DE PRESSE DE LA RÉDACTION
 
 
Se planter en beauté
 
 
Les aigrettes du pissenlit, les « ailes » de l’érable, les crochets de la bardane… l’évolution a fait preuve d’une incroyable imagination quand il s’agit de disséminer les graines. Celles du genre Erodium vont plus loin encore : elles sont équipées d’un dispositif, une sorte de vrille, qui favorise leur enfouissement, les protégeant ainsi du soleil et des granivores. Une équipe américaine a reproduit le mécanisme dans un transporteur-planteur en bois dont les trois pales s’étirent et se rétractent au gré des variations d’humidité, ces mouvements enterrant la « cargaison ». Celle-ci peut consister, par exemple, en des graines de pin pour reboiser une zone après un incendie.
 
 
Good COP vs bad COP 
 
 
À quoi servent les Conférences des parties (COP), qui réunissent régulièrement les États signataires de conventions internationales comme celles qui traitent des changements climatiques ou de la diversité biologique… ? La question se pose à chacun de ces événements. Dans une lettre ouverte adressée, entre autres, au secrétaire général des Nations unies, António Guterres, plusieurs experts scientifiques et responsables politiques en appellent à réformer le processus des COP afin qu’elles se traduisent plus en actes. Selon eux, tout l’arsenal juridique est en place, et il convient de faire en sorte que les engagements pris par les États soient suivis d’effets. Rendez-vous en 2023 à la COP 28 sur le climat… à Dubaï.
 
 
Le Roi lion à la plage
 
 
Seuls sur le sable… les pattes dans l’eau. C’est le rêve trop beau que vivent les lions de Namibie depuis qu’ils refréquentent, après une interruption entre les années 1980 et 2010, le littoral du parc national de Skeleton Coast, dans le nord-ouest du pays. Là, ils se rassasient notamment d’otaries à fourrure d’Afrique du Sud Arctocephalus pusillus. Pour éviter les rencontres entre fauves et humains, les autorités du parc ont équipé les félins de colliers dotés de puces GPS : dès qu’ils franchissent une barrière virtuelle, les gardes font évacuer touristes et pêcheurs, laissant tranquilles les lions, dans ce pays loin là-bas.
 
 
Vos paupières sont lourdes…
 
 
Un petit coup de mou, ce matin ? Peut-être est-ce simplement un symptôme de l’hiver qui s’éternise. Mais la fatigue se manifeste également dans des contextes autrement plus préoccupants comme un Covid long, une sclérose en plaques, un cancer… Or cette faiblesse n’est pas encore suffisamment prise en compte et en charge. À Saint-Etienne, un nouveau laboratoire consacré à la fatigue sous toutes ses formes a entrepris d’y remédier : chercheurs et médecins tentent d’en comprendre les causes afin, notamment, de proposer aux patients des solutions pour améliorer leur qualité de vie. Cela se traduit souvent par des entraînements physiques personnalisés. Allez, courage…
 
 
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
 
 
 
PROMOTION
Pour la Science
 
 Abonnement intégral  : 99€ ➜ 79€
 
S'abonner
 
Hors-série n°118
 
 
L'exploration spatiale
 
 
Acheter
 
Thema n°33
 
 
Comment préserver les forêts
 
Acheter
 
 
Cette newsletter vous a été envoyée ?
Si vous souhaitez vous y abonner : c'est ici !
 
 
Facebook
Twitter
Instagram
 
 
Vous avez reçu cet email car vous vous êtes inscrit sur Pour la Science.
Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6 Janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données personnelles vous concernant, que vous pouvez exercer à tout moment sur demande.
 
 
 
© 2023 Pour la Science