Cette semaine : l'irruption possible des armes autonomes dans les conflits ; Homo erectus était un flexitarien avant l'heure et les déchets plastiques s'installent pour des millénaires dans l'environnement.
 
Bonjour ,
 
Cette semaine, dans Pour la Science, Stuart Russel, spécialiste de l'IA à l'université de Californie, alerte sur l'irruption possible des armes autonomes dans les conflits, notamment en Ukraine ; Homo erectus était un flexitarien avant l'heure ; les déchets plastiques s'installent pour des millénaires dans l'environnement. Bonne lecture !
François Lassagne, rédacteur en chef adjoint de Pour la Science.
 
 
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À LIRE CETTE SEMAINE
 
 
La résurgence des conflits pousse les états vers le déploiement d’armes autonomes autorisées à tuer sans supervision humaine. Les chercheurs et la communauté internationale doivent unir leurs forces pour faire interdire ces « robots tueurs ».
Par STUART RUSSELL, professeur d'informatique, de sciences cognitives et de médecine informatique à l’université de Californie à Berkeley.
 
 
L’analyse de la concentration de certains éléments chimiques dans l’émail des dents a permis de caractériser précisément le régime alimentaire de ce représentant du genre Homo en Indonésie durant le Pléistocène.
Par FRANÇOIS SAVATIER, rédacteur à Pour la Science.
 
 
Sols, rivières, océan, atmosphère… les résidus de plastique sont partout. Jeroen Sonke, directeur de recherche au laboratoire Géosciences Environnement Toulouse, a modélisé avec des collègues le cycle de vie global des plastiques sur les prochains millénaires. Il nous explique leur devenir dans l’environnement.
 
 
LES ARTICLES LES PLUS LUS
 
 
Pour protéger les bâtiments de la foudre, un puissant laser pourrait être une alternative au paratonnerre. Pour la première fois, cette idée étonnante vient d’être mise en pratique avec succès.
Par PIERRE GIRAUDEAU, journaliste à Pour La Science.
 
 
Pendant le second âge du Fer, à Nördlingen, en Bavière, un enfant de 9 ans handicapé fut tué d’un coup sur la tête puis jeté dans un silo à grain, au milieu d’ordures. S’est-on débarrassé négligemment de lui, ou s’agit-il d’un sacrifice ? Les nombreux cas français de morts en silo gaulois montrent à quel point il est difficile de trancher.
Par FRANÇOIS SAVATIER, rédacteur à Pour La Science.
 
 
Les centrales nucléaires émettent moins de neutrinos que ce que prévoient les modèles. De nouvelles mesures excluent l’une des hypothèses avancée pour expliquer cette anomalie, celle des neutrinos stériles. La désintégration de l’uranium n’a pas encore livré tous ses secrets.
Par ÉVRARD OUICEM-ELJAOUHARI, journaliste scientifique indépendant.
 
 
L'ARCHIVE
 
 
« En découvrant les secrets de l’esprit, nous le percevrons comme l’ensemble de phénomènes biologiques le plus élaboré de la nature, et non plus comme un mystère insondable », écrivait le neuroscientifique Antonio Damasio en 2000, dans le premier numéro de Pour la Science à la veille du troisième millénaire. Un exercice de prospective à (re)découvrir à l’occasion de la semaine du cerveau.
 
Le cerveau et l'esprit
 
D'où vient la conscience? Une meilleure connaissance du fonctionnement du cerveau apporte des éléments de réponse à cette question qui préoccupe depuis longtemps philosophes et scientifiques.
Par ANTONIO DAMASIO, directeur du Département de neurologie de la Faculté de médecine de l'Université d'Iowa et professeur à l'Institut Salk d'études biologiques, à San Diego.
 
LA REVUE DE PRESSE DE LA RÉDACTION
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L’univers en streaming ♬ 
 
 
C’est une véritable playlist cosmique que proposent les chercheurs et musiciens du Smithsonian Astrophysical Observatory avec leur album « Universal Harmonies ». À vos casques, pour découvrir la « sonification » des données des télescopes Chandra, Hubble et Spitzer.
 
 
Chiens atomiques
 
 
Après l’accident, ils sont restés, et d’autres les ont rejoints. Dans les environs de la centrale nucléaire de Tchernobyl, des centaines de chiens, livrés à eux-mêmes, ont survécu et se sont reproduits. Leur population offre l’occasion de documenter l’effet de la radioactivité sur les mammifères sur plusieurs générations. Elle fait l’objet de recherches, dont les premiers résultats, issus d’analyses génétiques, montrent que ces chiens féraux ne se sont guère éloignés des ruines de la centrale.
 
 
La tête et les bras
 
 
Les huit bras des poulpes disposent de réseaux nerveux les connectant par paires, sans passer par le cerveau, qui pourraient jouer un rôle clé dans leur coordination décentralisée. Une singularité de plus pour ces céphalopodes, qui n’ont décidément pas fini de nous surprendre.
 
 
30 % des océans sous protection ?
 
 
Les eaux internationales couvrent 60 % des mers et océans du globe. Pourtant, seulement 1 % bénéficient d’un haut niveau de protection. On mesure ainsi l’ambition du traité signé le 4 mars sous l’égide de l’ONU, qui vise à promouvoir l’établissement de zones marines protégées à hauteur de 30 % au moins de la surface des eaux internationales d’ici à 2030.
 
 
Batteries géothermiques
 
 
Et si la géothermie devenait une alliée des énergies photovoltaïque et éolienne, en palliant leur intermittence ? C’est le pari de la start-up américaine Fervo Energy, qui compte utiliser les fractures émaillant la roche du bassin du Nevada pour en faire des réservoirs de vapeur. De l’eau froide, sous haute pression, est injectée dans des puits expérimentaux, qui sont ensuite scellés. Plusieurs jours plus tard, quand l’eau a chauffé, de la vapeur, toujours sous pression, peut en être recueillie et exploitée. Une manière nouvelle de stocker l’énergie solaire et éolienne en surplus, et de la restituer la nuit ou lorsque le vent ne souffle pas.
 
 
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
 
 
 
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