Retrouvez dans Pour La Science cette semaine : Des jeunes relativistes | Du bayou de la Louisiane au Jardin du roi | Du discret vers le continu
 
Bonjour ,
 
Cette semaine, dans Pour la Science, on rappelle la différence entre esprit critique et doute hyperbolique, on remonte le cours de l’esprit des Lumières jusque dans les marais de la Louisiane, et on prend la mesure de ce qui sépare le discret du continu. Bonne lecture !
François Lassagne, rédacteur en chef adjoint de Pour la Science.
 
 
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À LIRE CETTE SEMAINE
 
LES SCIENCES À LA LOUPE
Des jeunes relativistes
 
Selon un récent sondage, il semble que les jeunes Français ont moins confiance dans les sciences que leurs aînés. Au point d’accepter que tout soit possible…
Par Yves Gingras, professeur d’histoire et sociologie des sciences à l’université du Québec à Montréal (UQAM) et directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies (OST), au Canada.
 
 
Installés loin du royaume de France, mais au contact direct avec des curiosités encore ignorées des savants d’Europe, les colons de Louisiane ont joué un rôle sensible dans l’émergence des sciences naturelles des Lumières.
Par Jonas Musco, doctorant en histoire à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
 
LOGIQUE & CALCUL
 
On rêve depuis les premiers moments des mathématiques de déduire le continu du discret. Qu’a-t-on réussi ? Est-ce satisfaisant ?
Par Jean-Paul Delahaye, professeur émérite à l’Université de Lille et chercheur au centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille (CRISTAL).
 
 
LES ARTICLES LES PLUS LUS
 
 
Un anneau a été découvert autour de la planète naine Quaoar, située aux confins du Système solaire. Ses caractéristiques défient les modèles de formation de ces structures.
Par Évrard-Ouicem Eljaouhari, journaliste scientifique.
 
 
Ce mathématicien a joué un rôle majeur dans l’étude des équations à dérivées partielles, qui décrivent de nombreux phénomènes de la nature.
Par Sean Bailly, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
À l’initiative de la Ligue contre l’obésité, des chercheurs de l’Inserm et du CHU de Montpellier ont mené un état des lieux sur l’obésité en France. Annick Fontbonne et Karine Clément commentent les résultats de l’étude Obépi 2020 et les perspectives de traitement.
Propos recueillis par Sean Bailly, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
L'ARCHIVE
 
 
Mardi s’est éteint Claude Lorius, glaciologue, explorateur de l’Antarctique et pionnier de l’étude des climats du passé. Il fut l’un des premiers à analyser la composition des bulles d’air emprisonnées dans les glaces extraites des calottes polaires. Au cours de l’été austral 1977-1978, son équipe fore jusqu’à 900 mètres, et retrace l’histoire de 40 000 ans d’évolution climatique. En 1984, exploitant les données de carottes livrant 150 000 ans d’archives climatiques, il observe l’envolée conjointe des températures moyennes et de la quantité de CO2 dans l’atmosphère depuis le milieu du XIXè siècle.
 
 
L'analyse des archives glaciaires confirme le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique. Ces travaux ont été récompensés par l'attribution du prix Nobel de la paix 2007 à Al Gore et au GIEC.
 
Lire cette archive
 
LA REVUE DE PRESSE DE LA RÉDACTION
On a lu, on a aimé, on vous le partage
 
 
La machine a prétendu être aveugle, et demandé à une personne proposant ses services sur la plateforme TaskRabbit de décoder pour elle un « Captcha », ces modules d’identification d’images destinés, justement, à éviter l’accès de programmes malveillants à de nombreux services en ligne. Et elle a obtenu ce qu’elle demandait ! Cette machine, c’est GPT-4, version la plus récente du désormais célèbre ChatGPT, dont les chercheurs de l’« Alignment Research Center » ont testé l’aptitude à élaborer des plans de haut niveau, s’autorépliquer, acquérir des ressources, se dissimuler dans un serveur, et conduire des attaques informatiques.
 
 
Cet instrument, une sphère armillaire à neuf anneaux, fut inventé par Claude Ptolémée. Un traité du célèbre astronome, daté du VIIè siècle avant notre ère, en précise aujourd’hui la constitution et l’usage. Il vient d’être mis au jour par l’analyse en imagerie multispectrale d’un palimpseste du Moyen Âge, par la même équipe qui, il y a quelques mois, avait redécouvert un catalogue astronomique d’Hipparque.
 
 
Les cheveux de Ludwig van Beethoven ont parlé. L’analyse génétique de cinq mèches authentifiées atteste que le compositeur présentait des mutations le prédisposant à des maladies hépatiques : de fait, on sait que l’autopsie révéla que son foie était rongé par la maladie. Les gènes du musicien ne disent rien de la surdité dont il fut affecté dès la trentaine.
 
 
Les chiens viverrins (des canidés ressemblant à des ratons laveurs) s’invitent dans la quête des origines du Covid-19. Une base de données génétiques, listant des échantillons positifs au Covid-19 recueillis sur le marché de Wuhan en 2020, établit leur présence, concomitamment à celle du virus. Un indice que ces mammifères ont pu servir de passerelle au virus vers l’humain ?
 
 
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
 
 
 
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