L’île de la Réunion : 1er département 100% bio de France, chiche ?
Chère amie, cher ami,
Depuis quelques années, il se passe quelque chose de spécial à la Réunion.
Un groupe de 33 citoyens engagés a créé il y a 3 ans et 3 mois un collectif appelé Oasis Réunion, animé par 3 co-coordinateurs, destiné à faire de l’île la première région convertie à l’agriculture 100% autosuffisante, bio, locale et paysanne de France.
Ils se sont appuyés sur un manifeste de 3 pages comprenant 3 phases, soutenu par 30 000 personnes.
Ils ont alerté sans relâche les pouvoirs publics pendant le mois de janvier 2020.
Le collectif a lancé une grande campagne de tests au glyphosate dont la presse s’est fait le relais.
Puis, ils ont occupé le terrain :
Ils étaient présents au Forum de la Famille et de nombreux salons, notamment ceux de l’Identité Réunionnaise et de la Ferme en Ville à Saint-Denis ;
Ils ont accueilli des milliers de personnes dans des fermes en agrobiologie ;
Ils ont animé des cycles de conférences ;
Ils ont organisé un concert populaire avec Danyel Waro, chantre du maloya, qui a rassemblé plus de 700 personnes à la Cité des Arts, la plus prestigieuse salle de Saint-Denis de la Réunion.
Tout cela s’est fait en quelques mois.
Et la population est désormais mobilisée autour de ce projet. C’est du jamais vu sur l’île ou ailleurs.
Si cette action de conversion globale va au bout, ce serait une source d’espoir extraordinaire pour l’île, devenue autosuffisante, et pour les populations du monde entier, surtout dans le contexte actuel de crise.
L’une des réussites marquantes d’Oasis Réunion, c’est d’avoir initié des actions collectives de terrain ciblées et concrètes dans le secteur « primordial » de l’alimentation durable.
La force du collectif est d’avoir réussi à impliquer de très nombreuses personnes sur l’île, d’horizons très divers.
Son comité de pilotage est composé aussi bien de jeunes actifs que de retraités, de citoyens de toutes catégories d’activités professionnelles et associatives.
Il n’y a aucun doute, il se trame quelque chose d’hors normes sous le soleil des tropiques !
Et pour comprendre ce phénomène, nous avons interrogé l’initiateur et co-coordinateur de ce projet, Bernard Astruc. Je le connais bien. Il est souvent venu s’exprimer lors des Congrès de l’IPSN en tant que conférencier sur le thème de la consom’action écoresponsable comme sur celui de l’agronomie et de l’alimentation traditionnelles méditerranéennes.
Passionné à la fois par l’agrobiologie et les projets citoyens, il milite depuis déjà un demi-siècle pour que se fasse la transition agroécologique.
Son travail et celui des réseaux avec lesquels il coopère commence à connaître – enfin – une très forte résonnance.
Lettre Alertes Santé :Bernard, comment est né le projet Oasis Réunion ?
Bernard Astruc : Avant d’en venir à l’historique de cette extraordinaire aventure pour mes coéquipiers et moi-même, je veux dire que depuis que nous avons lancé ce projet, tout s’est déroulé comme prévu et à chaque étape nous avons bénéficié de circonstances exceptionnelles, qui illustrent parfaitement l’adage « Aide-toi et le Ciel t’aidera » dont nous sommes adeptes.
Les « porteurs de gilets jaunes », avec leur très forte mobilisation, que nous, les écologistes, n’avons jamais pu provoquer, nous ont permis de rencontrer les gens sur les ronds-points, dans les centres-villes, dans les manifestations. Ça a été un moment d’échanges intenses avec tous ceux qui voulaient que notre monde change mais qui ne savaient pas toujours par où commencer ni comment s’y prendre.
Il y a eu les États Généraux de l'Alimentation en 2017, qui pour la première fois ont intégré les consommateurs. J’y suis allé. J’ai eu la parole devant 500 personnes de toutes les branches de l’agroalimentaire, des ONG, le Premier Ministre, 4 Ministres, et toute la presse nationale. J’ai insisté pour que soient prises en considération les attentes des consommateurs, comme par exemple la souveraineté alimentaire , ou l’étiquetage des produits contenant des OGM tels que la viande issue de la plupart des élevages de France, parce que nous importons pour le nourrissage du bétail entre 3 et 4 millions de tonnes de maïs et soja OGM d’Amérique latine, provoquant le phénomène inacceptable, car terriblement destructeur, de la « déforestation importée »1.
Puis il y a eu la visite du Président de la République sur l’île de la Réunion en octobre 2019, à l’occasion de laquelle nous l’avons interpellé par écrit.
Enfin, nous sortons à peine de l’épisode de la pseudo-pandémie du coronavirus qui nous a permis de réaliser brutalement à quel point l’île dépend de l’extérieur sur le plan alimentaire, avec un taux d’autonomie alimentaire global beaucoup plus proche des 10-15% que des 40-50% couramment annoncés.
La Phase 2 de la stratégie citoyenne de notre mouvement, donc, a démarré au bon moment. Et comme disait Victor Hugo, “Rien n'arrête une idée dont le temps est venu”.
Oasis Réunion, c’est exactement cela : une force qui va … aboutir !
Lettre Alerte Santé : Et donc, cela a démarré…
Bernard Astruc : En 2008. Cette année-là j’ai abandonné mon terrain d’expérimentation et ma production de vins rouge et rosé bio pour me consacrer totalement au développement d’une association que nous venions de créer : « Bio consom’acteurs ».
A ce moment-là, les scientifiques avaient commencé à changer d’avis grâce à un rapport très favorable à l’agroécologie d’Olivier De Schutter, rapporteur spécial auprès de l’ONU sur le droit à l’alimentation et membre du comité de soutien d’Oasis Réunion2. Les agriculteurs se posaient de plus en plus de questions, et des pionniers de la bio lançaient de nouveaux projets, mais il n’y avait toujours pas de rassemblement des consommateurs.
En 2013, nous lancions « Consommateurs Pas Cobayes ! »3. Cette action est venue juste après l’étude du Pr Gilles-Eric Séralini sur les rats et le Roundup. Le film de Jean-Paul Jaud « Tous cobayes ? » est sorti en même temps. Ce long métrage était en deux parties, la première traitait de la catastrophe de Fukushima, la deuxième celle des pesticides. A ceux qui ne l’auraient pas encore vu, je le dis tout net : il faut le voir !4
C’est au Salon Marjolaine de Nature & Progrès où je participais à une conférence, que j’ai proposé cette action. L’idée était d’imposer l’étiquetage obligatoire avec la mention « nourri aux OGM » ou « issu d’animaux nourris aux OGM » ce qui concerne 9 animaux d’élevage sur 10 en France, en métropole comme outre-mer.
En 2017, j’ai donné 11 conférences à La Réunion. La dernière s’est déroulée dans la médiathèque du Tampon, qui est une des plus grandes villes de l’île.
A la fin de l’événement, j’ai proposé à la salle bondée de lancer un manifeste5 pour refaire de La Réunion une « Oasis de Vie ». Tout le monde s’est levé en applaudissant. Le public était enthousiaste. Le collectif Oasis Réunion était né.
Très vite, nous nous sommes dit qu’il fallait que nous réunissions 20 000 personnes.
Pour certains, cela paraissait un chiffre considérable pour La Réunion. On aurait pu ne viser que 5 000. Le mouvement Alternatiba par exemple, très actif sur l’île, réunit 2 à 3 000 personnes.
Mais nous avons gardé l’objectif des 20 000 personnes, pour être encore plus représentatifs, ce qui est déterminant face au lobbying de la pétrochimie agricole.
Lettre Alertes Santé : Quel est précisément l’objectif du projet ?
Bernard Astruc : Il est simple : mettre tout le monde d’accord sur le fait que le seul choix alimentaire et agricole plausible et cohérent pour cette île et sa fabuleuse biodiversité qui est l’une des plus riches du monde, est que l’agriculture devienne 100% bio, autosuffisante, locale et paysanne.
Cet objectif peut paraître très ambitieux dans une région qui ne compte que 3% de sa surface agricole utile en bio. Je rappelle qu’en métropole, on est à presque 9% et que partout, l’objectif fixé par le Président de la République est d’atteindre 15% dans un peu plus de 2 ans.
Mais pour comprendre il faut se rappeler qu’il n’y a que deux modèles agricoles sur la planète :
Le premier – l’agrobiologie - repose sur un principe de fertilisation organique, agronomiquement traditionnel, véritable « cercle vertueux » qui apporte des solutions appropriées à tous les problèmes que nous allons évoquer ci-dessous.
Le deuxième - l’agrochimie – qui n’existe que depuis 70 ans, est industriel, mondialisé et intensif, et en plus :
il n’assure pas la souveraineté alimentaire de l’île,
il rend les gens malades : 100% des personnes testées à La Réunion sont glypho-positives,
il rend les agriculteurs malades, isolés et dépendants de la pétrochimie et de l’industrie agroalimentaire,
il génère chaque année une grande partie des dépenses de 200 milliards d’euros en médicaments et feuilles soins,
il pollue l’eau, entraînant 54 milliards d’euros de frais annuels de dépollution des nitrates et des pesticides,
il n’a pas un intérêt économique important : ici, on détruit les sols et la santé des populations pour faire de la canne à sucre ; or le cours du sucre, fixé en bourse, est au plus bas. C’est une activité à perte qui doit être très fortement subventionnée et qu’il faut donc, comme cela vient de commencer, diversifier avec des cultures vivrières et valoriser en les cultivant en agrobiologie.
Quel est le sens de tout cela ? Il nous faut payer 4 fois les produit de l’agrochimie. Et sur 100 euros de produits alimentaires achetés, seulement 8,40 euros vont à l’agriculteur !
Si on est réaliste, et que l’on recherche le bien public, il n’y a pas d’autre alternative que de passer au plus vite à l’agriculture 100% bio, autosuffisante, locale et paysanne en accompagnant comme il se doit, financièrement et techniquement, tous les agriculteurs, pour rendre leur difficile mais noble métier à la fois viable et vivable.
Bernard Astruc : Nous avons donc programmé deux phases :
La Phase 1 était « Informer et Rassembler » les consommateurs.
Nous avons lancé le manifeste5 que la lettre Alertes Santé avait du reste relayé à plusieurs reprises et nous avons réuni 20 000 signatures. Les signataires venaient principalement de l’île, mais aussi de la métropole, par solidarité.
Puis nous avons organisé une campagne de tests urinaires au glyphosate sur l’île. Nous avons fait plus de 100 analyses de personnes résidant en différents endroits de l’île, et plusieurs sénateurs, députés, maires et même un journaliste ont aussi joué le jeu.
100% des personnes testées étaient positives !
Cela a fait du bruit !
Les médias locaux ont relayé l’information et tout le monde s’est ému de la situation.
Il faut dire que La Réunion est le deuxième département de France le plus exposé aux pesticides après le Vaucluse, et qu’ici tout le monde est sensibilisé par le scandale du chlordécone aux Antilles.
Je dis « département » parce que La Réunion est à la fois une région et un département de France.
Il y a 850 000 personnes sur l’île. Tout le monde se connaît ou presque. Et l’information circule. Petit à petit, la campagne a fait un grand chemin.
Nous avons rencontré de nombreux responsables politiques locaux, pour les sensibiliser à nos objectifs, ceci sans tenir compte de leur appartenance politique et sans la moindre compromission.
Nous annoncions en préambule, très clairement, qu’ «Oasis Réunion n’a vocation à soutenir personne, mais tout le monde peut soutenir Oasis Réunion».
Et finalement nous avons organisé ce concert avec Danyel Waro qui fait de la musique maloya. Il s’agit d’une musique traditionnelle qui a été un temps interdite sur l’île mais est toujours restée très populaire.
Danyel Waro a accepté avec ses musiciens de le donner gratuitement en soutien de la cause.
Le concert a réuni 700 personnes à la Palaxa, la plus belle salle de la Cité des Arts de Saint-Denis de La Réunion, à laquelle le Maire Gilbert Annette et son adjointe Ericka Bareigts, députée de La Réunion, ancienne Ministre des Outre-mer, devenue depuis Maire de Saint-Denis, la plus grande ville de l’Outre-mer, nous avaient donné accès gratuitement.
Les bénéfices liés au concert ont permis d’augmenter le nombre de tests au glyphosate car le collectif a pu prendre en charge pour de nombreuses personnes 60% du prix des tests qui est assez cher : 85 €.
En octobre 2019, la visite sur l’île du Président de la République a marqué la fin de la Phase 1 « Informer et Rassembler ».
Nous avons alors lancé la Phase 2 : « Interpeller et Acter ».
Le Président de la République ayant dit lors de son allocution du 24 octobre 2019 à Mayotte, que « La France, c’est la santé », nous avons décidé de rebondir sur cette affirmation.
Car il nous semble que la France aujourd’hui, c’est davantage la sécurité sociale que la santé.
Les soins sont remboursés mais tout le monde est de plus en plus malade, avec chaque jour 1 000 nouveaux cas de cancers, à tous les âges, et 1 000 nouveaux cas de maladies neurodégénératives dont la terrifiante maladie d’Alzheimer !
Et nous pensons qu’il faut à la fois revitaliser l’alimentation avec l’agrobiologie et améliorer la prévention : cela devrait être le rôle de la sécurité sociale : « prévenir plutôt que guérir ».
Nous avons donc envoyé une lettre au Président de la République6.
Nous lui avons demandé notamment :
comment concrètement l’île allait passer de 3% à 15% de surface agricole utile destinée à l’agriculture biologique d’ici la fin 2022, ce qui est l’objectif annoncé par l'exécutif lors du vote de la Loi Égalim en octobre 2018,
quand verrions-nous les 20% de produits bio dans la restauration collective et dans les écoles, alors que le taux actuel en cantine scolaire à La Réunion est de moins de 1% de produits bio ;
quand le glyphosate serait réellement interdit sur l’île, alors qu’il est utilisé massivement dans l’herbicide Roundup sur les 24 000 ha de canne à sucre représentant plus de la moitié de la surface agricole de l’île (42 000 ha).
Le Président a répondu par l’entremise du préfet de l’île.
C’était une lettre de 5 pages7 très détaillée à la fois sur l’état des lieux et sur ce qui pouvait être fait à La Réunion.
Qu’un préfet réponde ainsi, c’est très rare, c’est peut-être même inédit ! Et la lettre est étonnante de transparence, voire d'honnêteté... ce qui a permis d’établir un vrai dialogue constructif avec les pouvoirs publics.
L’État s’engage à nouveau à atteindre les 15% de surface agricole utile en bio à la Réunion, mais pour 2030 et non plus d’ici 2022, ce sur quoi nous ne sommes pas d’accord. Il rappelle les difficultés liées au climat tropical de La Réunion, fait le point sur l’Outre-mer et confirme la mobilisation des services de l’État par le biais de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF).
Dans le même temps, un Comité Régional de l’Alimentation (CRALIM) a été créé en février 2020 et le collectif Oasis Réunion a été invité à participer à la réunion technique de lancement à l’occasion de laquelle il a pu faire valoir les 3 objectifs d’Oasis Réunion8.
Ce que nous voulons, ce sont des résultats concrets, avec dorénavant un suivi permanent par les citoyens consommateurs.
Il y a trop longtemps que les responsables politiques nous font des promesses sur les objectifs et que rien ne suit...
Souvenons-nous du Grenelle de l’Environnement et de son objectif de 20% de bio en restauration collective : 10 ans plus tard il y en a à peine 3% en moyenne au niveau national et seulement 1% à La Réunion.
Le dernier exemple en date aura été celui des négociations autour de la PAC 2021-2026 : le bio n’y prend pas du tout la place promise par les responsables politiques et attendue par les populations.
Et cette fois-ci, compte tenu de l’enthousiasme général et de la densité de notre réseau sur l’île, qui réunit des personnes venues des secteurs privé comme public, de l’administration, du monde agricole, etc. l’espoir est permis !
C’est aussi et surtout parce que nous n’avons plus le choix, comme le dit le directeur de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) dans l’excellent film documentaire « Soigneurs de terre » à voir aussi absolument9.
Nous avons donc répondu au Préfet le 20 mars 2020 par une lettre de 8 pages incluant à la fin un message très fort à l’intention du Président de la République10.
Nous lui proposons de nombreuses pistes et outils pour encourager et accompagner efficacement le développement de l’agriculture biologique sur l’île.
L’une d’entre elles est le SAT ou Système Alimentaire Territorialisé, qui permet la mise en place de Projets Alimentaires Territoriaux (PAT).
Il faut oublier les acronymes qui sont le langage que nous utilisons avec l’administration et ne retenir que leur application concrète, c’est à dire la mise en réseau systématique de tous les acteurs de la filière alimentaire et agricole.
Cela commence à peine à exister sur l’île.
Il faut l’accentuer fortement, car certains producteurs bio ne savent toujours pas où écouler leur surproduction alors que la demande pour les produits bio n’a jamais été aussi élevée !
Lettre Alertes Santé : Et que va-t-il se passer ensuite ?
Bernard Astruc : Nous continuons la Phase 2 auprès de tous les responsables politiques ou administratifs locaux.
Nous avons interpellé par écrit, avec demande d’accusé réception, 44 personnalités de l’île :
les 24 maires ;
les 7 députés et 5 sénateurs ;
le Président du Conseil régional ;
le Président du Conseil départemental ;
les Présidents des 5 communautés de communes ;
le Président du Parc national de La Réunion.
Nous leur avons posé deux questions simples et précises auxquelles ils pouvaient répondre par OUI ou NON :
Souhaitez-vous que La Réunion tout entière s’engage résolument sur la voie de l'agro-bio-écologie avec le double objectif :
d'une agriculture 100% biologique relocalisée et autosuffisante
d'une alimentation traditionnelle saine, sûre, durable, pour tous, au juste prix.
Si la réponse est oui, accepteriez-vous de participer, avec toutes les parties prenantes, institutionnelles, professionnelles, et citoyennes, à l'élaboration d'un grand Plan Stratégique Global (PSG) spécifique à l'île de La Réunion, destiné à faire de l'île le 1er département de France « 0 produit chimique - 100% biologique en autosuffisance alimentaire durable » ?
90% ont répondu. Mais nous avons dû relancer certains responsables 7 ou 8 fois pour obtenir une réponse !
Ils ont tous dit OUI.
Un tel consensus est quasi historique et augure très bien de la finalisation.
Nous allons publier l’ensemble des résultats lors d’une grande conférence de presse fin juillet.
Dans quelques mois, probablement vers la mi-novembre, nous devrons avoir réuni suffisamment de signataires du Manifeste – au moins 50 000 - pour aller plus loin et enclencher la mise en place du PSG (Plan Stratégique Global).
Alors grand merci à tous vos fidèles lecteurs de nous y aider en signant et en faisant signer tous leurs proches ICI. Chaque voix compte !
Ils en seront indirectement récompensés car demain, ce seront tous les départements de France, de métropole et d’Outre-mer, qui bénéficieront d’une agriculture autosuffisante 100% bio, locale et paysanne.
Merci à la Lettre Alertes Santé, et bien sûr, sincèrement merci à vous Augustin pour votre discernement, votre engagement, ainsi que pour votre humanisme à un moment clé de notre histoire qui a besoin d’une implication forte et responsable de tout le monde, pour assurer la pérennité de la Vie sur cette si belle et unique Planète bleue.
Bernard Astruc, conférencier et agro-bio-socio-écologiste depuis 1/2 siècle
Lettre Alertes Santé : Merci Bernard Astruc !
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