Aucun sondage ne parvient à départager Kamala Harris et Donald Trump : à quelques heures du scrutin, jamais l'issue d'un duel présidentiel aux Etats-Unis n'avait été aussi imprévisible, entre deux candidats que tout oppose. Claire Meynial, lauréate du prix Albert-Londres et auteure de La guerre des Amériques, se montre pessimiste sur le déroulement de l'élection présidentielle : "Je ne vois pas comment ça peut très bien se passer, dans la mesure où Trump ne peut pas se permettre de perdre".

Ce sont les dernières heures cruciales d'une incroyable campagne pour la Maison-Blanche : Kamala Harris et Donald Trump se sont affrontés cette nuit dans d'ultimes meetings électoraux. Le scrutin se jouera dans une poignée d’Etats où les deux candidats sont au coude-à-coude. En s’appuyant sur les derniers sondages et les dynamiques démographiques de chacun d’eux, L’Express a testé cinq hypothèses et dessiné cinq cartes électorales plausibles.

L'Assemblée nationale a approuvé hier soir, avec les voix de la gauche, la partie recettes du budget 2025 de la Sécurité sociale. Les députés macronistes et de droite ont voté contre, le RN s'est abstenu. Les discussions sur la partie dépenses du PLFSS vont donc pouvoir se tenir avant la date butoir fixée ce soir minuit. Le thème des arrêts maladie devrait particulièrement agiter les débats, alors que le gouvernement prévoit d'aligner le secteur public sur le privé. Ces derniers sont passés de 37 000 en 2022 à 42 000 en 2024... Et l'année n'est pas terminée.

Le gouvernement s'est fixé un objectif ambitieux : la vente de deux tiers de voitures électriques d'ici 2030. Lors de la présentation de la stratégie nationale bas-carbone hier, l'exécutif a également annoncé l'objectif d'avoir 15 % de voitures électriques dans le parc roulant du pays d'ici la fin de la décennie - contre 2,2 % début 2024. Dans un entretien à L'Express fin septembre, le patron de Renault, Luca de Meo, tirait la sonnette d'alarme : "Nous n'arriverons qu'à 50 % d’électrique en 2035, à moins que..."

Le prix Goncourt a été attribué hier au romancier franco-algérien Kamel Daoud pour son roman Houris, sur "la décennie noire" en Algérie. Il a été choisi par le jury au premier tour, récoltant six voix contre deux pour Hélène Gaudy, une pour Gaël Faye, lauréat du Renaudot, et une pour Sandrine Collette. Si on pouvait s’attendre à un final aussi fou qu’en 2023 avec un Jean-Baptiste Andrea sacré au 14e tour, plusieurs membres du jury ont "viré de bord" au dernier moment et préféré sacrer le courageux natif de Mesra. 

En 2003, le best-seller La France qui tombe avait valu à Nicolas Baverez une solide réputation de prophète de malheur. Rétrospectivement, alors qu’il est de plus en plus difficile de nier le déclassement de notre pays dans de multiples domaines, on le qualifiera plutôt de lanceur d’alerte. Dans Sursaut (L’Observatoire), l’avocat et essayiste fait une mise à jour de ce déclin français qui a, selon lui, atteint un point de rupture sous Emmanuel Macron. Mais il avance aussi des pistes pour relancer la France. Entretien.

Et si vous achetiez un logement en centre-ville à moitié prix ? Le bail réel solidaire, encore largement méconnu, permet aux classes moyennes d'acquérir sa résidence principale à prix décoté en zone tendue. Pour atteindre cet objectif, le dispositif repose sur la séparation entre le foncier et le bâti. L’acquéreur ne paye que les murs et loue le terrain à loyer réduit à un organisme foncier solidaire en signant un bail, d’une durée comprise entre 18 et 99 ans. Mais n’espérez pas faire une plus-value à la sortie.