| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Il y a un an jour pour jour, la Chine annonçait un premier mort des suites d'une mystérieuse pneumonie apparue à Wuhan. Notre existence s'écoule désormais au rythme du Covid-19, et cette semaine ne devrait pas déroger à la règle. Nouvelles annonces de Jean Castex, niveau des contaminations, variant britannique… On vous explique pourquoi les prochains jours s’annoncent décisifs. Egalement au menu de votre newsletter, la disparition de Georges Pernoud, les derniers développements de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, les couacs du «plan jeunes» du gouvernement, le retour de la taxe d’habitation pour certains contribuables exonérés et l’OL, champion d’automne, qui se prend à rêver. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Tanguy de l'Espinay, chef de service au pôle News
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On en parle | | | ● Mort de Georges Pernoud. L'annonce de sa disparition est tombée ce lundi au petit matin : Georges Pernoud, connu des amoureux de la grande Bleue pour avoir animé de 1980 à 2017 « Thalassa », est mort, à 73 ans.
● Le mystère plane sur la disparition de Delphine Jubillar. L’infirmière d’Albi n’a plus donné signe de vie depuis près de quatre semaines. Néanmoins, l'enquête avance pour élucider la disparition de Delphine, décrite par ceux qui la connaissaient comme une jeune femme douce, se consacrant à ses enfants et à ses patients. Proches, prétendant, rôdeur… les gendarmes sont convaincus de «l’intervention d’un tiers», mais l’absence de scène de crime complique les investigations. Le point sur une énigme. ● Marseille sous la menace du variant britannique. «Il nous faut agir vite, très vite (...) Il se passe quelque chose à Marseille». Le nouveau maire, Benoît Payan, s'inquiète d'«une recrudescence virale observée de façon extrêmement importante», alors qu'un cluster lié au variant britannique a été détecté samedi. Au moins 8 cas positifs au virus anglais ont été confirmés pour l'heure. En France, quelque 15 944 nouveaux tests positifs ont été recensés hier, contre 12 489 il y a une semaine. On dénombre aussi 151 décès supplémentaires à l'hôpital. Tout au long de la journée, vous pourrez suivre dans notre direct les derniers développements autour de la crise du Covid-19. ● Les couacs du plan «1 jeune, 1 solution». Le gouvernement a mis en place cet été un dispositif pour inciter à recruter des moins de 25 ans. Mais les aides promises tardent à être versées et la grogne monte chez les petits patrons. Ce «plan jeunes» prévoit en effet de débloquer 6,5 milliards d’euros pour encourager leur embauche, mais des entrepreneurs qui se sont exécutés n’ont encore reçu aucun centime de l’Etat. «Je n’arrive plus à me verser de salaire, car je dois payer mon apprentie !», s’alarme l’une d’entre eux. Ils nous racontent leur déception. ● La mise au point de Jean-Michel Blanquer. Report du bac, jauge dans les lycées, vacances d’hiver… Hier, le ministre de l'Education nationale a passé en revue les sujets auquels sont suspendus les élèves et leurs parents. Jean-Michel Blanquer assure ainsi que les épreuves anticipées du bac, prévues en mars, ne seront pas reportées, que la jauge imposée dans les lycées sera sûrement prolongée au-delà du 20 janvier, qu'«un million de tests en milieu scolaire» seront pratiqués ce mois-ci et qu'allonger les vacances de février n'est «pas à l'ordre du jour». ● Haro sur Trump. Aux Etats-Unis, la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi s'est dite prête cette nuit à lancer dans les prochains jours plusieurs actions rapides pour obtenir le départ de Donald Trump, dont une deuxième procédure de destitution, à la suite des violences du Capitole. Dans un premier temps, toutefois, la Chambre sera amenée lundi, et au besoin mardi, à se prononcer sur une résolution demandant au vice-président Mike Pence de démettre Donald Trump de ses fonctions. Dans un tout autre domaine, l'organisation du championnat de golf PGA 2022 a résilié l'accord qui prévoyait une étape dans l'un des golfs de Trump dans le New Jersey, signe de la «toxicité» accrue du président américain. | |
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A suivre | Un sommet à Paris pour relancer la diplomatie verte | La France organise à partir d’aujourd’hui un «One Planet Summit» consacré à la biodiversité. Son objectif ? Relancer la diplomatie verte, mise à l'arrêt par le Covid-19, pandémie qui illustre précisément les dangers des dérèglements environnementaux. Une trentaine de personnalités doivent y intervenir, principalement par visioconférence en raison de la crise sanitaire. Parmi elles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique Boris Johnson et son homologue canadien Justin Trudeau, ou encore la présidente de la BCE Christine Lagarde. On vous explique ici les enjeux de ce sommet vert. | |
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| «Ce ne sera pas un fan-club d'Hidalgo» | L'entourage de la maire de Paris, qui va lancer sa plate-forme «Idées en Commun» pour peser sur la présidentielle de 2022. | |
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1 minute pour comprendre | | Pourquoi le vaccin se mue en «bataille d'influence» pour la Chine et la Russie | L’info. Exclus des accords de distribution entre les Etats occidentaux et les géants pharmaceutiques américains et européens, les pays en développement ont vu dans les vaccins chinois et russe des alternatives pour obtenir rapidement des doses pour leur population. Selon Amnesty International, les pays riches ont en effet accaparé suffisamment de produits pour vacciner l’ensemble de leur population près de trois fois, alors qu’environ 70 pays pauvres ne pourront protéger qu’un habitant sur dix en 2021. De nombreux partenariats. Ce succès de la Russie et de la Chine découle du fait qu’elles ont su nouer très tôt des partenariats avec ces Etats plus modestes, concernant la production de leur produit - l’Inde, par exemple, va fabriquer 100 millions de doses annuelles du Spoutnik V -, mais aussi en incluant ces pays dans leurs essais cliniques. Ainsi, le Brésil, qui a testé sur son sol le vaccin chinois CoronaVac, a également passé commande de 100 millions de doses. Des vaccins avantageux. Les vaccins de la Chine et de la Russie possèdent également un atout de taille face à leurs concurrents Pfizer-BioNTech et Moderna : leur facilité de stockage. Leurs produits utilisent une technologie classique, et non celle de «l’ARN messager», qu’ils prétendent plus fiable et qui pourrait bien faire la différence pour les pays en développement. «Déjà, en France, on a du mal à trouver des frigos à -80 °C. Alors au Burundi, en Bolivie ou au Laos, c’est encore plus compliqué en termes de logistique», souligne Antoine Bondaz, chercheur à la fondation pour la recherche stratégique et spécialiste de la politique étrangère de la Chine. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. D'ici là, passez une excellente journée et n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Pauline qui vous entourent. |
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