| Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, La semaine de l'entre-deux-tours des élections législatives est marquée par le soutien de la Russie au Rassemblement national (RN) comme le rapporte l'article de Théo Bourgery-Gonse.
Alors que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, déclarait lundi (1er juillet) que la Russie surveillait les élections françaises « très, très attentivement », l'un des représentants du ministère russe des Affaires étrangères, Andrey Nastasin, a exprimé hier sur X son point de vue sur le contexte politique français.
« Le peuple français souhaite une politique étrangère souveraine qui serve ses intérêts nationaux et une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles », a-t-il écrit.
Si le RN a suscité la controverse dans le passé en raison de ses liens avec le Kremlin et Vladimir Poutine, la direction actuelle du parti semble prendre ses distances. Jordan Bardella critique notamment l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Invitée au 20h de TF1 hier soir, Marine Le Pen a réagi à la publication d'Andrey Nastasin : « Je pense que c'est une provocation et accessoirement, c'est peut-être aussi une ingérence. »
En cette période électorale, les réseaux sociaux sont visés par des campagnes de désinformations organisées par la Russie, dans le but de polariser la scène politique française vers les « extrêmes » et de briser le traditionnel « front républicain », selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Tous les détails à lire dans l'article d'Hugo Struna.
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Editrice de l'Expresso | 
