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La Chronique Agora
Paris, mardi 18 juin 2024
 
•  🎥 G7 : l'OTAN pousse l'Europe vers une troisième guerre mondiale
Pas de messages d'espoir économiques à l'issue du G7...

•  Bill Bonner : Biden vs Trump : qui sera le pire ?
Les grands empires s'élèvent... et s'effondrent. Le moment venu, les dirigeants doivent relever le défi.

•  Etienne Henri : Japon, Europe : des politiques monétaires dans l’impasse
Vous avez aimé les taux zéro, et l’impact dramatique sur l’économie réelle que cause toute tentative de normalisation ? Vous adorerez les achats d’actifs, qui sont un piège encore plus redoutable.

 

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G7 : l'OTAN pousse l'Europe vers une troisième guerre mondiale

L’Arabie saoudite n’a pas renouvelé l'accord qui la reliait aux Etats-Unis, et qui faisait qu’elle n’acceptait que le dollar pour les livraisons de pétrole. Désormais, n'importe quel pays (l’Inde, le Kenya, la Russie…) peut négocier la possibilité de payer dans sa propre devise. Il s’agit d’un basculement majeur, car si le dollar n’est plus incontournable, beaucoup de gens s'empresseront de se passer de la devise qui expose son détenteur à des risques.

Autre événement important : le communiqué de l'Otan à l'issue du G7 – on espérait peut-être des messages d’espoir économiques, mais loin de là – a été l'occasion de rappeler qu’un commandement unique allait superviser les opérations en Ukraine (formation des soldats, fourniture d’armes qui devient obligatoire pour les pays membres de l’Otan, y compris ceux qui n’en n'ont pas envie). L’Otan exige par ailleurs le versement de 40 Mds€ par an au profit de l’Ukraine, pour un fonds de reconstruction et l’achat d’armes, dont on sait que les Etats-Unis vont profiter des ⅔ de contrats…

Le Parlement français, sans majorité, ne pourra rien imposer, et les réactions sont d’ailleurs plus que timides face à ce message post-G7, qui est que l’Europe doit s’engager plus profondément dans un processus pouvant mener à une troisième mondiale…

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Biden vs Trump : qui sera le pire ?

La dynamique des prochaines élections américaines est assez simple. 

Les Républicains sont derrière leur homme, Trump. Ils préféreraient sans doute avoir un autre champion sur qui compter, mais Trump exerce un fort attrait sur une grande partie de leurs électeurs. Il n'est pas conservateur... mais les électeurs républicains ne le sont pas non plus.

Les Démocrates sont derrière leur homme, Biden. Eux aussi préféreraient avoir un autre ambassadeur. Mais pour le meilleur ou pour le pire, Biden est tout ce qu'ils ont. 

Trump a tout l’air d’un escroc. Biden, d’un vieux fou. 

La presse s'empresse d'essayer de ridiculiser l'un ou l'autre, en immortalisant des moments où leur vieillesse apparaît évidente.

Le Telegraph rapporte : 

Lors du sommet du G7 qui s'est tenu cette semaine en Italie, [Biden] s’est éloigné des autres lors d'une séance de photos avec les dirigeants du monde entier. Alors que le président, qui semblait une fois de plus complètement figé, se tournait dans la mauvaise direction, la première ministre italienne, Georgia Meloni, est intervenue pour le ramener dans la direction du photographe. Certains penseront peut-être qu'il est cruel de souligner ces faiblesses évidentes, mais il serait encore plus cruel de le laisser se présenter à nouveau dans son état actuel. 

Le Mirror réplique : 

Dans une vidéo embarrassante, Donald Trump s'agrippe à la rambarde pour ne pas tomber alors qu'il descend les escaliers.

Les deux hommes sont trop vieux. Ni l'un ni l'autre n'a une idée précise de la direction que doit prendre le pays, ni du programme le plus cohérent pour y parvenir. Ni l'un ni l'autre n'est sympathique ou charismatique. Aucun des deux ne semble très intelligent. Ni l'un ni l'autre n'a le sens de l'Histoire... ni une solide connaissance de l'économie. Ni l'un ni l'autre n'est apte à relever le défi de la Maison-Blanche... 

 

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Japon, Europe : des politiques monétaires dans l’impasse
- Etienne Henri -

Cette fois-ci, c’est la bonne ! 

A l’instar de notre Ministre de l’économie et de la souveraineté industrielle qui a, de ses propres dires, sauvé l’économie française, notre Banque centrale a vaincu l’inflation grâce à son resserrement monétaire. 

Grâce à sa politique volontariste de destruction de la demande (soit, en bon français, de baisse généralisée du pouvoir d’achat), elle a réussi à éviter la surchauffe économique qui nous guettait dans la période post-Covid.

Dans un cri de soulagement généralisé, les citoyens peuvent la remercier d’avoir évité un scénario à l’américaine. Il aurait en effet été catastrophique pour le Vieux Continent de voir, comme aux Etats-Unis, le taux de chômage descendre à 3,9 % (7,5 % en France), ou encore le PIB par habitant bondir de +27 % entre 2020 et 2023 (+21 % en France) ! 

La victoire atteinte, et l’économie réelle engourdie par une hausse des taux dont la rapidité a été historique, il est désormais temps pour la BCE de tenter de ressusciter l’activité qu’elle a volontairement mise à terre. C’est, en tout cas, la version officielle – des faits – des acolytes de Christine Lagarde, qui prétendent piloter les échanges de 350 millions de personnes en jouant sur le seul levier des taux. 

En réalité, si la hausse des taux a bien été brutale et a, effectivement, mis au tapis des pans entiers de notre économie (investissements dans les renouvelables, immobilier et, de manière générale, tous types de projets gourmands en capitaux), la BCE est très loin de sortir d’une cure de nettoyage de son bilan. 

Entre la période des taux zéro et du "quoi qu’il en coûte" sanitaire, la Banque centrale a accumulé un passif que les deux dernières années n’ont absolument pas apuré. En pratique, les deux dernières années de taux hauts ont coûté à l’économie sans purger les dettes accumulées depuis plus de dix ans. 

La situation actuelle est similaire à celle de la fin 2019, qui avait vu une première tentative de normalisation des politiques monétaires tourner court. La BCE se retrouve dans la même situation que la Banque centrale japonaise (BoJ), qui s’est, elle aussi, embourbée dans des politiques non conventionnelles qui interdisent tout retour en arrière. 

Le triste précédent de la BoJ 

Vous avez aimé les taux zéro, et l’impact dramatique sur l’économie réelle que cause toute tentative de normalisation ? Vous adorerez les achats d’actifs, qui sont un piège encore plus redoutable... 

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