07/10/24 Voir dans le navigateur
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Un nouvel hiver se profile en Ukraine, et celui-ci pourrait être le plus difficile depuis le début de la guerre menée par la Russie contre le pays. Selon le ministère ukrainien de l’Énergie, les attaques russes de ce printemps et de cet été ont détruit 9 gigawatts sur les 19 de production d’énergie de l’Ukraine.

À ce jour, la Russie a démantelé 90 % de la capacité de production thermique de l’Ukraine, ainsi que plusieurs sous-stations de distribution et de nombreuses centrales hydroélectriques, d’après DTEK, la plus grande entreprise privée d’énergie d’Ukraine. Tous les détails à lire dans l’article d’Alexandra Brzozowski, envoyée spéciale à Moshun, dans la banlieue de Kiev.

Le scénario le plus optimiste calculé par le fournisseur d’énergie DTEK révèle que l’Ukraine devrait être privée d’électricité en moyenne cinq heures par jour cet hiver, à condition qu’il n’y ait pas d’autres attaques et que les températures ne descendent pas en dessous de -15 °C.

Les entreprises ukrainiennes ont déjà réparé plusieurs centrales électriques endommagées et construit des abris pour les protéger contre de futurs assauts.

Le pays a également augmenté ses importations d’électricité en provenance d’Europe pour compenser la pénurie. Mais à l’approche de l’hiver, la hausse de la consommation d’électricité pour le chauffage fait grimper la demande de générateurs et de stations de recharge portables.

L’Ukraine dispose toujours de trois centrales nucléaires qui représentent près de la moitié de sa production d’énergie.

« Comme le président l’a confirmé, nous avons obtenu des renseignements selon lesquels les Russes prévoient de frapper une partie de nos sites nucléaires — pas les réacteurs, mais les sous-stations », a expliqué Oleksandr Litvinenko, secrétaire du Conseil national de sécurité de l’Ukraine.

Si la menace d’une catastrophe nucléaire inquiète les autorités ukrainiennes, Kiev est actuellement en pourparlers avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour placer plus d’observateurs étrangers près de ses centrales nucléaires, afin de sauvegarder l’approvisionnement énergétique du pays.

 

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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

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