26/11/24 Voir dans le navigateur
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Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso,

Arrêtons-nous sur l'actualité politique allemande, riche en rebondissements ces jours-ci. Hier, les dirigeants du Parti social-démocrate allemand (SPD) ont désigné Olaf Scholz comme leur tête de liste pour les prochaines élections nationales prévues en février.

En difficulté, l'actuel chancelier qui brigue un second mandat, cherche à dissiper les inquiétudes concernant le manque de soutien de son parti.

En effet, le bilan d’Olaf Scholz a été ouvertement remis en question par plusieurs personnalités influentes du SPD la semaine dernière, reflétant des divisions internes. Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, perçu comme une étoile montante du parti, était pressenti pour décrocher sa candidature à la chancellerie. Mais il s'est finalement retiré de la course. 

Le SPD est actuellement en troisième position, à environ 15 % derrière les chrétiens-démocrates (CDU/CSU), les actuels favoris. 

Pour Angela Merkel, les campagnes électorales appartiennent aux souvenirs. La première femme chancelière d'Allemagne publie aujourd'hui ses mémoires. À travers les 688 pages, celle qui a été considérée à plusieurs reprises par Forbes comme la femme « la plus puissante du monde » revient sur les événements majeurs de ses seize années au pouvoir, qui continuent d’avoir un impact sur l’Europe.

Sa gestion de la crise des réfugiés en 2015, le Brexit ou encore Donald Trump sont autant d'éléments de son héritage politique qu’elle défend dans son autobiographie. 

Selon certains experts interrogés par Euractiv, Angela Merkel, chrétienne-démocrate, a renforcé la dépendance de l’Allemagne à l’égard de l’énergie russe, ce qui « a certainement contribué au calcul stratégique de Vladimir Poutine, qui a finalement envahi l’Ukraine ».

Les experts sont toutefois unanimes sur le fait que l'ancienne chancelière soit parvenue à résoudre les crises de l’UE à court terme au cours de ses mandats et qu’elle a « dirigé l’Europe » alors qu’aucun autre responsable politique européen n’en était capable.

 

Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture !

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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

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Les Capitales
SOFIA

Boïko Borissov s’engage à intégrer la Bulgarie dans la zone euro s’il est nommé Premier ministre. En Bulgarie, le dirigeant du GERB et ancien Premier ministre Boïko Borissov insiste de plus en plus sur le fait qu’il sera élu Premier ministre du prochain gouvernement, promettant l’adhésion du pays à la zone euro — bien que, pour l’instant, sa candidature politique ait été rejetée. Par Krassen Nikolov.

ROME

Le M5S italien dément la formation d’un nouveau groupe de gauche au Parlement avec la BSW allemande. Des sources de la délégation du Mouvement 5 étoiles (M5S) au Parlement européen ont démenti les récentes rumeurs selon lesquelles le parti serait en pourparlers avec l’Alliance Sahra Wagenknecht d’Allemagne (BSW) pour former un nouveau groupe parlementaire de gauche. Par Alessia Peretti.

Le tumulte autour de l’accord migratoire entre l’Italie et l’Albanie se poursuit. Suite à une réduction drastique du personnel des forces de l’ordre dans les centres de détention de migrants en Albanie, les opérateurs sont maintenant prêts à retourner en Italie. Une tournure des événements qui a poussé l’opposition italienne à dénoncer l’accord avec Tirana comme un échec total. Par Alessia Peretti.

VARSOVIE

Peu d’Ukrainiens envisagent de quitter la Pologne, selon un sondage. Près de la moitié des Ukrainiens arrivés en Pologne avant le début de la guerre en Ukraine souhaitent y rester. Seuls 2 % d’entre eux souhaitent partir pour un autre pays, selon des données publiées par la banque centrale polonaise. La volonté de rester est moins forte chez ceux qui sont arrivés après le début de la guerre. Par Aleksandra Krzysztoszek.

ATHÈNES 

Grèce : affaibli, le parti de gauche Syriza élit un nouveau président. Après des mois de luttes internes acharnées et de ruptures successives, le parti de gauche grec Syriza (La Gauche) a élu Sokrátis Fámellos à sa tête. Dans la pratique, ce dernier devra relever de nombreux défis alors qu’il prend les rênes d’un parti dans la tourmente depuis plus d’un an, dans un contexte de fragmentation générale de la gauche. Par Sarantis Michalopoulos.
L'actu des institutions européennes
Les sanctions américaines contre Gazprombank devraient accélérer le découplage entre l’UE et la Russie. La décision des États-Unis de sanctionner Gazprombank accélérera le découplage économique de l’UE avec la Russie et stimulera les efforts de diversification de l’approvisionnement énergétique de l’UE, selon les analystes. Cette décision fait partie d’un ensemble plus large de mesures visant plus de 50 banques russes, plus de 40 bureaux d’enregistrement de titres russes et 15 fonctionnaires russes du secteur financier. Par Thomas Moller-Nielsen.

Pour Roberta Metsola, l’UE doit se montrer unie et parler d’une seule voix face à Donald Trump. L’UE devrait rester unie et parler d’une seule voix, car les États-Unis comprennent le langage du pouvoir, a affirmé Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, dans une interview accordée au portail grec ToVima. Elle a souligné que l’Europe ne devait pas être « naïve » quant à la défense des intérêts américains par l’administration de Donald Trump. Par Sarantis Michalopoulos.

Réduction des émissions automobiles : l’Allemagne veut protéger les constructeurs européens des amendes. Selon le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck, l’UE devrait renoncer à collecter les amendes de plusieurs milliards d’euros ciblant les constructeurs automobiles européens qui ne respecteront pas les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2025. À condition toutefois que les industriels dépassent les objectifs de l’UE les années qui suivront. Par Jonathan Packroff.

Pollution plastique : un plafond de production au cœur des discussions sur un traité mondial. Une semaine de négociations a débuté hier à Busan, en Corée du Sud, en vue d’adopter le premier traité mondial juridiquement contraignant contre la pollution plastique. En amont de ce dernier cycle de négociations, durant lequel le plafonnement de la production de plastique devrait être l’un des principaux points à l’ordre du jour, les pays restent divisés sur le champ d’application du traité et la manière dont les objectifs seront atteints. Par Bárbara Machado.

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