| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. A la une ce lundi, des élections régionales et départementales marquées par une abstention record. On fait le bilan de ce premier tour qui voit la renaissance de LR, la contre-performance du RN et le très faible score de la majorité présidentielle. Au programme également, les intempéries qui ont meurtri le Val-de-Marne, les patrons de discothèques fixés ce matin, les Bleus qui se préparent à affronter le Portugal et la grève dans les transports franciliens, alors que les élèves de terminale passent leur grand oral du bac. Bonne lecture, et bon début de semaine. |
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Cette édition a été préparée par Claire Hache, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● LR en tête en France. Dans un scrutin marqué par une importante abstention, Les Républicains obtiendraient au niveau national 27,2 % des voix, largement devant le Rassemblement national (19,3 %), le Parti socialiste et ses alliés (17,6 %), les écologistes et leurs alliés (12,5 %), puis LREM et les autres composantes de la majorité (11,2 %). « Nos électeurs ne se sont pas déplacés, j’appelle au sursaut », a réagi Marine Le Pen, la présidente du RN. ● Pécresse en tête. En Ile-de-France, la présidente sortante Valérie Pécresse est arrivée en tête. Mais la gauche, qui va désormais chercher l’union, garde encore l'espoir d'empêcher sa réelection. ● Après l'orage, le Val-de-Marne panse ses plaies. «J'aurais vraiment pu mourir», raconte Nigel, adolescente d’Alfortville aux yeux encore écarquillés en se remémorant l'orage de samedi soir. «Regardez les arbres, ils sont comme coupés en deux. La voiture, là, elle a été déplacée d’un mètre sur le côté !», prend à témoin Carole, sidérée. Certains ont perdu leur logement ou leur véhicule : nous avons rencontré des habitants du Val-de-Marne traumatisés par les violentes intempéries. ● Les accords sur le télétravail se font attendre. Laurent Berger, le patron de la CFDT, appelle dans nos colonnes les entreprises à «passer à la vitesse supérieure» et à négocier plus d’accords pour mieux encadrer le télétravail. «Il n’y a pas assez de négociations, même si des accords sont signés. Selon nos chiffres, dans 40 % des entreprises, il n’y a pas de cadre et pas de négociation en cours ou prévue», déplore-t-il.
● Grève dans les transports franciliens. Transilien, RER, tramway... Un train sur trois seulement roulera sur certaines lignes aujourd'hui, et la SNCF recommande aux voyageurs de reporter dans la mesure du possible leurs trajets. Quid des lycéens qui passent leur grand oral du bac ce lundi ? ● L'inquiétude des patrons de discothèques. Reçus ce matin par Emmanuel Macron, les professionnels du monde de la nuit espèrent que le protocole sanitaire ne sera pas trop restrictif pour la réouverture des discothèques, dont la date doit également être fixée au cours de cette réunion. «C'est un ascenseur émotionnel permanent. Rouvrir, oui, mais pas à n'importe quel prix !», se lamente Nicolas Guihot, responsable du Space, dans les Côtes-d’Armor. Face à l'importance des restrictions, nombreux sont en effet les gérants à préférer attendre la rentrée, dans l'espoir que celles-ci soient levées. ● Effondrement de deux immeubles à Bordeaux. Peu après minuit, deux immeubles se sont effondrés dans le centre-ville, faisant au moins trois blessés, hospitalisés. |
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A suivre aujourd'hui | La fête de la musique | Les attroupements sur la voie publique et les concerts amateurs interdits, la fête de la musique n'aura pas la même saveur cette année. Pourtant, elle aura bien lieu en ce premier jour de l'été. Mini-concerts dans les bars et restaurants, représentations assises limitées à 5000 spectateurs, pass sanitaire à partir de 1000 personnes réunies... Certains événements sont ainsi autorisés, accompagnés des règles sanitaires toujours en vigueur malgré la fin du couvre-feu. Les derniers métros parisiens quitteront d'ailleurs leurs terminus à 2 heures du matin pour permettre aux fêtards de rentrer chez eux tardivement. Une soirée musicale à suivre aussi à la télévision. France 2 diffuse une soirée en direct du court central de Roland-Garros sur le thème des années 80, portée par 45 artistes et présentée par Garou et Laury Thilleman. Nous nous sommes invités dans ses coulisses. |
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| «Nous avons brisé les mâchoires du Front national» | Xavier Bertrand, candidat à sa réélection, se félicitant d'être arrivé très largement en tête dans les Hauts-de-France | |
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1 minute pour comprendre | | Comment des tornades peuvent survenir en France | L’info. Des orages très violents ont touché le pays samedi en fin de journée. A leur passage, une tornade a été observée dans le village de de Saint-Nicolas-de-Bourgueil, en Indre-et-Loire, provoquant des dégâts importants. Comment se forme une tornade ? Une tornade est un tourbillon de vents violents qui se développe sous la base d’un nuage d’orage et qui se prolonge vers la surface terrestre. Le phénomène est bref et localisé, ce qui rend sa prévision quasiment impossible. La tornade est «considérée comme étant le plus intense des phénomènes météorologiques», indique Météo France. Sont-elles fréquentes en France ? La tornade est un phénomène rare, mais pas exceptionnel. On en recense une trentaine chaque année dans l’Hexagone. Leur fréquence est maximale en été, en raison de l’activité orageuse, avec plus du tiers observé entre juin et août. L’automne est la deuxième saison la plus propice au développement de tornades - près d’un cas sur trois. Arrivent ensuite le printemps, puis l’hiver. Un phénomène en augmentation ? Non, «la tendance est même plutôt à la baisse», note Emmanuel Wesolek, président de Keraunos, l’observatoire français des tornades et orages violents. Certes, de plus en plus de tornades sont recensées. Mais c’est «l’effet réseaux sociaux» : «Si quelqu’un perd trois tuiles, on le sait dans la minute.» | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. Bonne fête aux Alban en ce premier jour de l'été, et passez une agréable journée ! |
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