A l’heure où des levées de fonds majeures sont annoncées chaque semaine, à l’image des plus récentes de Sorare ou
Mirakl (un grand bravo !), c’est sur l’annonce du
French Tech Rise que je reviendrai.
Car, clairement, si l’économie française bénéficie d'un dynamisme certain en termes de croissance, d'emplois et d'innovation du fait des records des 120 start-up du classement
FT Next40/120 (plus de 200 000 emplois attendus d'ici à 2025), il est nécessaire que cet essor bénéficie à tous les territoires français en soutenant les entreprises innovantes régionales.
Ainsi, cette opération « French Tech Rise », annoncée récemment par Cédric O, vise à faire émerger 82 structures françaises, âgées de moins de 15 ans, afin de les présenter à une sélection de 100 à 200 investisseurs en novembre prochain, lors d’un grand rassemblement parisien.
Des prix leur seront également remis ce jour-là selon différentes catégories. En partenariat avec Bpifrance, cette sélection sera réalisée par les
13 capitales de la French Tech, à l’exception de Paris. « C’est un peu la Coupe de France des start-up », a ainsi résumé le secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, lors de l’annonce à Grenoble. Parmi les critères de sélection : être en recherche de financement (entre 500 000 et 5 millions d'euros) et avoir des perspectives de levées de fonds dans les dix-huit prochains mois.
L’un des enjeux du French Tech Rise est en effet d’arriver à structurer le financement des écosystèmes tech territoriaux (
lire notre dossier sur l’écosystème numérique en Paca), en mettant un coup de projecteur sur les entrepreneurs de talents localement... « Il nous faut plus de licornes en région ! », indique Cédric O. Personne ne le contredira.