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Dimanche 5 Mai
Sixième dimanche de Pâques
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St Nunzio Sulprizio , St Jovinien En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,9-17.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille
De la perfection, chap. X ; SC 54 (Conférences VIII-XVII ; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 111-112)


La crainte d’amour

Fondé dans la perfection de la charité, on s’élèvera à un degré plus excellent encore et plus sublime, qui est la crainte d’amour. Celle-ci ne naît pas de la frayeur du châtiment ni du désir de la récompense, mais de la grandeur même de l’amour. C’est ce mélange de respect et d’affection attentive qu’un fils a pour un père plein d’indulgence, le frère pour son frère, l’ami pour son ami, l’épouse pour son époux. Elle n’appréhende ni coups ni reproches ; ce qu’elle redoute, c’est de blesser l’amour de la blessure même la plus légère. (…)
Ainsi, la distance est considérable entre la crainte à quoi rien ne manque, trésor de la sagesse et de la science, et la crainte imparfaite. Celle-ci n’est que « le commencement de la sagesse » (Ps 110,10) et, impliquant un châtiment, se voit bannir du cœur des parfaits, lorsque survient la plénitude de la charité : car « il n’y a point de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. » (1 Jn 4,18) De fait, si le commencement de la sagesse est dans la crainte, où sera sa perfection, si ce n’est dans la charité du Christ, laquelle comprend en soi la crainte de dilection parfaite, et mérite pour ce fait d’être appelée, non plus le commencement, mais le trésor de la sagesse et de la science ? (…)
Telle est la crainte des parfaits dont il est dit que fut remplit l’Homme-Dieu, qui n’est pas venu seulement pour nous racheter, mais devait aussi nous donner dans sa personne le type de la perfection et l’exemple des vertus.
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