La France dit non à l'extrême droite et place la gauche en tête

Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso,

Ce scrutin national restera dans les annales.
Alors que Jordan Bardella, le président du Rassemblement national (RN), se projetait à Matignon avec une majorité absolue, le second tour des législatives a pris un tournant inattendu. Lire le résumé de la soirée électorale par Laurent Geslin.
Totalisant 182 députés, le Nouveau Front populaire (NFP) a déjoué les sondages et créé la surprise en devenant la première force politique à l'Assemblée nationale, toutefois sans majorité absolue.
La coalition présidentielle Ensemble, en sursis après les élections européennes et le premier tour des législatives, résiste notamment grâce au front républicain contre l'extrême droite et comptera 168 députés à l'Assemblée nationale contre 250 précédemment. Lire l'article d'Hugo Struna.
Grand perdant du second tour, le RN, qui avait pourtant dominé le scrutin européen et le premier tour des législatives, se classe en 3e position mais enregistre tout de même une percée historique au palais Bourbon. Le parti sera représenté par 143 députés contre 89 en 2022. Lire l'article de Paul Messad.
A présent, une nouvelle ère politique s'ouvre en France avec une Assemblée nationale tripartite. Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé qu’il remettra sa démission ce lundi matin et qu’il « assumera ses fonctions aussi longtemps que le devoir l’exigera ». De son côté, Emmanuel Macron attend la « structuration » de la nouvelle Assemblée avant de « prendre les décisions nécessaires », a annonce hier l’Élysée.
Faute de majorité absolue, comment la gauche pourra-t-elle mettre en œuvre son programme social, économique et écologique ? Avec quels partenaires et quels compromis ? La France s'inspirera peut-être du modèle de coalition « à l'européenne » comme l'explique Clara Bauer-Babef dans son article.
Comment la Ve République française se relèvera-t-elle de ce tournant politique historique ?
Réponses dans les jours et semaines à venir.

Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture !

Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr.

Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

BERLIN
Le nouveau budget de défense allemand jugé insuffisant face au « niveau de menace actuel ». Des experts et politiques de tous horizons ont critiqué l’accord budgétaire conclu par les partis de la coalition allemande, déplorant la faible augmentation des dépenses de défense jugée insuffisante pour contrer la menace russe. Par Nick Alipour.
La nouvelle loi allemande sur la recherche médicale garantit aux entreprises pharmaceutiques la confidentialité des prix. L’Allemagne a adopté sa loi sur la recherche médicale qui permettra aux entreprises pharmaceutiques de négocier en privé le prix des médicaments protégés par un brevet. Par Jeremias Lin.
ROME
Le vice-premier ministre italien Matteo Salvini se rapproche des « Patriotes pour l’Europe » et annonce un basculement au Parlement. Matteo Salvini, qui se rapproche désormais des « Patriotes pour l’Europe » de Viktor Orban, prévient que le groupe d’extrême droite pourrait devenir le troisième plus important en Europe cette semaine, dépassant celui dirigé par son allié gouvernemental Giorgia Meloni. Par Alessia Peretti.
VARSOVIE
L’Ukraine sollicite la Pologne pour protéger l’espace aérien et ses régions frontalières. Les défenses aériennes polonaises pourraient protéger l’espace aérien au-dessus des régions frontalières de l’Ukraine, a déclaré samedi à Vilnius la vice-présidente du Conseil suprême ukrainien à son homologue polonais. Par Aleksandra Krzysztoszek.
ATHÈNES
Un sondage confirme la crise du système politique grec et le désintérêt du peuple. Une nouvelle enquête d'opinion a révélé que le taux d’abstention record lors des récentes élections européennes n’était pas une coïncidence. Les citoyens grecs se sentent de plus en plus déçus ou désintéressés par le système politique du pays méditerranéen. Par Sarantis Michalopoulos.
BUCAREST
Les élections présidentielles roumaines reportées à la fin de l’année. Selon un communiqué de presse émis par les sociaux-démocrates et les libéraux, la coalition gouvernementale roumaine a conclu les discussions sur le calendrier électoral. Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 24 novembre, le second tour, le 8 décembre. Les élections parlementaires se tiendront quant à elles dans l’intervalle et coïncideront avec la fête nationale roumaine, le 1er décembre. Par Catalina Mihai.

Merci d'avoir lu l'Expresso, votre rendez vous quotidien sur l'actualité des politiques publiques françaises et européennes à savourer avec votre boisson chaude préférée. Pour vous inscrire à la newsletter, c'est par ici.
Cette lettre quotidienne n'existerait pas sans les journalistes du bureau de Paris : Clara Bauer-Babef, Hugo Struna, Paul Messad, Théo Bourgery-Gonse, Théophane Hartmann, Sarah N'tsia et Laurent Geslin.

Merci à nos secrétaires de rédaction Anne-Sophie Gayet et Anna Martino, et notre traductrice Jeanne Manikieu.