Cher abonné,
Les consultations d’Emmanuel Macron en vue de nommer un Premier ministre détournent-elles notre attention des sujets qui s’annoncent corsés à la rentrée ? Dans son éditorial, Étienne Gernelle prévient que cette séquence politique, fort bien mise en scène par le président, ne doit pas nous faire oublier la situation financière alarmante de notre pays. « Tout se passe donc comme si la France ne devait pas présenter le 20 septembre à Bruxelles un plan pour redresser la barre de ses finances publiques », écrit-il. Ah, l’insouciance à la française...
En attendant, l’absence de gouvernement fait des heureux. Christophe Eoche-Duval, haut fonctionnaire spécialiste de normes, se réjouit dans une interview de cette « pause salutaire » qui, enfin, met un coup d’arrêt (temporaire) à nos crises de folies normatives. On aimerait presque que cela se prolonge !
Quittons la politique pour rejoindre le monde merveilleux du cinéma... Ibrahim Maalouf a été écarté du jury du Festival de Deauville, sa présence suscitant un « malaise dans l’équipe ». Le trompettiste, qui avait été accusé d’agression sexuelle sur mineure, a pourtant été relaxé en 2020 dans cette affaire. Dans une tribune soutenue par de nombreuses personnalités, la psychanalyste et philosophe féministe Sabine Prokhoris, qui a déjà dénoncé le mirage MeToo, prend la défense du musicien.
Bonne lecture,
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