La newsletter Point Pop | Édition du 27/11/2024 |
Ses détracteurs les plus féroces sont pour l'instant contraints de manger leur « choixpeau magique » : J.K. Rowling restera bien à bord de la future adaptation télé de la saga Harry Potter, concoctée en ce moment même par HBO. La créatrice des romans, fustigée depuis plusieurs années par certains fans en raison de ses positions controversées sur la transidentité (et à ce titre accusée de transphobie), ne sera définitivement pas invisibilisée par la chaîne. Lors d'une conférence de presse datant du 12 novembre, Casey Bloys, le directeur des programmes de HBO, a confirmé la grande implication de la romancière dans le choix de l'équipe artistique (scénaristes, réalisateurs, casting). Sale temps pour la cancel culture... La première saison, adaptant le premier livre, devrait ainsi être diffusée sur HBO (propriété du groupe Warner) en 2026 et en France, ce sera sur la plateforme Max. Le nouveau contexte politique imposé par l'écrasante victoire de Donald Trump a-t-il joué dans la décision ferme de HBO ? Trop tôt encore pour constater un reflux significatif de la couardise et de la peur du « qu'en dira-t-on » qui semblait régner à Hollywood dans l'Amérique post-#MeToo. Au passage, Le Point Pop s'est aussi penché sur la « carte culturelle » du président réélu et ses goûts en disent long sur l'air du temps qui l'a ramené au pouvoir, pour le meilleur et pour le pire. Autre contexte, autre genre, autre guerre : celle des dojos dans la fabuleuse série Cobra Kai, dont la sixième saison bat son plein sur Netflix mais qui nous laisse un peu sur notre faim. La suite et fin de Cobra Kai (cinq derniers épisodes à découvrir), ce sera pour février 2025. Enfin, cet automne reste marqué par une bien triste nouvelle : la mort de Jim Abrahams, co-auteur et co-réalisateur (entre autres) de Y a t il un pilote dans l'avion, Top Secret et Y a t il un flic pour sauver la reine... Immortels chefs-d'oeuvre parodiques, pinacles du non sens, ces trois comédies cultes nous ramènent à un temps où le rire pouvait tout se permettre aux Etats-Unis et où il triomphait en salle. Depuis combien de temps les Américains n'ont-ils pas ri de bon coeur en masse et en salle devant une farce politiquement incorrecte ? | |
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