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Mardi 24 Mars
Le mardi de la 4e semaine de Carême
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Ste Catherine de Suède , St Oscar Arnulfo Romero En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,1-16.

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.
[...]
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Bulle

Saint Éphrem (v. 306-373)
diacre en Syrie, docteur de l'Église
5e hymne pour l'Épiphanie (Hymnes sur l'Épiphanie; coll. Spiritualité Orientale 70; trad. François Cassingena; Bégrolles-en-Mauges : Abbaye de Bellefontaine 1997, p. 49)


La piscine du baptême nous donne la guérison

Descendez, frères, et dans les eaux du baptême revêtez l'Esprit Saint ;
unissez-vous aux êtres spirituels qui servent notre Dieu.
Béni soit Celui qui a institué le baptême pour le pardon des enfants d'Adam !
Cette eau est le feu secret qui marque son troupeau d'un signe,
avec les trois noms spirituels qui épouvantent le Mauvais (cf Ap 3,12)...
Jean attesta de notre Sauveur : « Il vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu » (Mt 3,11).
Voici ce feu et l'Esprit, mes frères, dans le baptême véritable.
Car le baptême est plus puissant que le Jourdain, ce petit ruisseau ;
il lave en ses flots d'eau et d'huile les péchés de tous les humains.
Élisée, s'y prenant sept fois, avait purifié Naaman de sa lèpre (2R 5,10) ;
le baptême, lui, nous purifie des péchés cachés en l'âme.
Moïse avait baptisé le peuple dans la mer (1Co 10,2),
sans pouvoir pourtant laver son cœur au-dedans,
souillé qu'il était par le péché.
Maintenant voici un prêtre, semblable à Moïse, lavant l'âme de ses taches,
et avec l'huile il marque d'un sceau les agneaux nouveaux pour le Royaume...
Par l'eau qui a coulé du rocher la soif du peuple a été calmée (Ex 17,1s) ;
voici, par le Christ et par sa fontaine, la soif des nations étanchée. (...)
Voici que du côté du Christ coule une source qui donne la vie (Jn 19,34) ;
les peuples assoiffés y ont bu et en ont oublié leur peine.
Verse ta rosée sur ma faiblesse, Seigneur ;
par ton sang pardonne mes péchés.
Que je sois ajouté au nombre de tes saints, à ta droite.
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