La « podcastmania » gagne Spotify et Apple
Vous adorez (détestez) les podcasts ? On vous en donne encore ! À l'occasion de sa deuxième édition, le Paris Podcast Festival, qui se tiendra du 18 au 20 octobre prochain, organise une compétition pour récompenser les auteurs de podcasts dans sept catégories. Les créateurs ont jusqu'au 21 juillet pour postuler. Ce format s'impose en effet aujourd'hui comme une nouvelle frontière du récit en donnant naissance à une culture sonore qui, à partir du 29 juillet, disposera même de son premier guide grand public gratuit. Baptisé Le POD., ce « Who's Who » inédit du podcast sera décliné en trois formats (print, site Web et une newsletter). Il n'en fallait pas moins pour un format en pleine croissance, dont le chiffre d'affaires publicitaire était supérieur à 600 millions d'euros dans le monde en 2018 (dont 400 millions pour les Etats-Unis), selon Ad Exchange. Chez l'Oncle Sam, les chiffres d'audience expliquent que les marques investissent sur ce format pour diffuser leurs messages : 76,4 millions d'auditeurs en 2019 et 80 millions attendus en 2020. Logiquement, les plateformes de streaming audio font évoluer leurs offres pour développer de nouvelles stratégies. Spotify a racheté trois entreprises de podcasts en début d'année (Gimlet Media, Anchor, Parcast) et a élargi son catalogue à plus de 7 millions de références. Le leader du streaming musical se positionne comme un Netflix de l'audio. Face au géant suédois, Apple compte investir plus de 400 millions d'euros en 2019 et produire des podcasts originaux, selon Bloomberg cité par Yahoo!. Le but ? Les intégrer directement dans son application dédiée, et dominante sur le marché Apple Podcast. Impossible de savoir en l'état si la Pomme prévoit un abonnement spécifique pour écouter ces podcasts. | JUNGLE STORIES | « Transformer les collaborateurs en ambassadeurs de marque est un enjeu majeur » Rémi Valade est responsable du marketing en ligne de SAP France, l'un des leaders mondiaux de logiciels d'entreprise. Il évoque avec Story Jungle la réflexion stratégique de la filiale française du groupe allemand, ainsi que sa vision sur les formats d'aujourd'hui et de demain. Entretien (un peu) technique. | | UN PAVÉ DANS LA JUNGLE | Mercredi 17 juillet, le titre de Netflix plongeait à la Bourse de New York alors même que pour la première fois depuis 2011, le leader mondial subissait une perte d'abonnés aux États-Unis. Environ 130 000 au seul second trimestre 2019. Autre signal faible pour Netflix : l'annonce de 5 millions de nouveaux abonnés pour n'en enregistrer finalement que 2,7 millions. En plus d'un manque de contenus attrayants, malgré les dernières saisons de « Stranger Things » et « La Casa de Papel », le CEO Reed Hastings pointe du doigt la hausse des prix des abonnements pour expliquer ce coup de mou. Pourquoi c'est un pavé ? Parce que comme le rapporte 01Net, Netflix prépare la riposte en envisageant le lancement d'un abonnement à prix cassé réservé aux smartphones. C'est une lettre adressée aux investisseurs du groupe qui confirme l'information : après plusieurs mois de test, le lancement d'une offre 100 % mobile à moins de 5 dollars est programmé au courant du troisième trimestre, notamment en France. Forcément, ce nouvel abonnement « low cost » va rebattre les cartes dans un marché qui va devenir encore plus concurrentiel. | UN FORMAT À LA LOUPE | | Un like vaut-il encore mieux que deux tu aimeras ? C'est une véritable petite révolution de la popularité à laquelle Instagram ouvre la porte, selon la BBC en permettant désormais aux utilisateurs de 7 pays de masquer leur « likes » sur l'application. Testée au Canada depuis mai dernier, la nouveauté, qui a pour vertu de réduire la pression du diktat des « like », premier critère de jugement spontané, est désormais disponible pour l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Irlande, l'Italie, le Japon et le Brésil. Pas encore la France. Concrètement, les utilisateurs peuvent toujours accéder à la liste des personnes qui ont liké, mais sans connaître leur nombre. À moins de les compter un par un. Le propriétaire du compte peut toujours, lui, voir combien de personnes ont liké son post. | LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE | | Un demi-siècle, déjà... Le 16 juillet 1969, le lanceur Saturn V s'élançait depuis le centre spatial Kennedy avec à son bord Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins. Ils ne le savent pas encore, mais leur épopée spatiale s'apprête à devenir l'un des plus grands moments de l'histoire de l'humanité. Quatre jours plus tard, Neil Armstrong, commandant de cette mission d'alunissage inédite, descend de l'échelle du module lunaire. Pour la toute première fois un Homme foule le sol de la Lune. Pour fêter les 50 ans de la mission Apollo 11, la NASA a concocté un outil immersif génial : le site Web Apollo 11 in Real Time, qui permet à tout un chacun de revivre seconde après seconde toutes les étapes de la mission, du décollage à l'alunissage jusqu'au retour sur Terre des trois astronautes. | UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE | En musique, 1969 n'a pas seulement été l'année érotique de Serge Gainsbourg et la folie hippie de Woodstock. Cette année reste également dans l'histoire du rock comme celle de la genèse d'un de ses albums les plus mythiques, « Imagine ». Après l'enregistrement de l'ultime album des Beatles, « Abbey Road », et son retrait, encore temporaire, du Fab Four, John Lennon se réfugie avec Yoko Ono et des proches dans son manoir de campagne, à Tittenhurst Park, loin de Londres. C'est là, dans un studio aménagé, que Lennon compose et enregistre son premier album solo. C'est principalement cette histoire, mais aussi celle d'un couple et de l'influence de l'artiste japonaise sur le Beattle que Michael Epstein raconte dans son documentaire John & Yoko. En mêlant des archives inédites – sonores et sessions d'enregistrement, des images de la nouvelle vie du couple à New York –, le film réussit sa narration. Il est encore disponible sur Arte jusqu'au 2 septembre. |
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