Les jours raccourcissent, c’est le meilleur moment pour voir les étoiles ressurgir. Bitcoin, ethereum et quelque 10.000 autres cryptos ont été éclipsées cette année par l’ogre inflation, qui a dévoré non seulement l’épargne, mais aussi la valeur des actifs numériques. Parce que les institutionnels y avaient fortement investi, parce qu’ils les ont traitées comme des actions technologiques, parce qu’ils s’en sont séparé au moindre durcissement de la politique monétaire des grandes banques centrales. Mais n’est-ce pas aussi un nouveau cycle comme les cryptomonnaies en ont déjà connu tant d’autres ? Il y a presque un an jour pour jour, le bitcoin atteignait son plus haut historique à 69.000 dollars. Aujourd’hui, il ne vaut plus que 17.800 dollars et semble plus vulnérable que jamais, alors que la tempête traversée par la grande plateforme d’échange FTX (voir ci-dessous) arrive comme un coup de grâce dans ce marché baissier dont nul ne sait où il s’arrêtera. Les autres acteurs en subissent les dégâts collatéraux et vivent aujourd’hui une ère de soupçon sur leur solvabilité. Les actifs numériques sont là pour durer C’est pourtant le bon moment, selon nous, pour s’intéresser progressivement aux cryptomonnaies (pas en une seule fois, ne faites jamais cela). Parce que se lancer quand personne n’y croit plus, c’est faire preuve de force de conviction. Nous sommes persuadés que les actifs numériques sont là pour durer. Mais aussi que tous ne se valent pas. Notre objectif, avec cette newsletter, est justement de faire le tri, sans complaisance. Vous retrouverez ainsi chaque semaine : une conviction de la rédaction ou d’un intervenant extérieur sur un sujet qui prête à débat ; un graphique pour offrir une nouvelle perspective ; le tweet de la semaine ; occasionnellement un conseil d’achat ou de vente sur un actif ; un éclairage sur la réglementation en France ou à l’étranger ; enfin des brèves diverses toujours en lien avec les actifs numériques. La révolution des cryptomonnaies continue. Si elle tourne autour du bitcoin jusqu’à présent, on ne s’interdit pas de penser que, demain, elle gravitera peut-être autour d’autres étoiles. |