Quand je regarde déambuler les gens dans la rue, je me demande souvent : « que portent-ils en eux de douleurs, de traumatismes, de secrets ? » Il ne s’agit pas de voyeurisme, plutôt d’une hyper-conscience que la plupart des humains portent de lourds fardeaux, parfois ceux de leur communauté, parfois ceux des ancêtres.
La première fois que je suis allé dans le désert avec 2 coach belges, j’ai découvert le cercle de parole. Une question était posée : « qu’êtes-vous venu faire dans le désert ? ». J’ai tout de suite lâché le morceau : « déposer ce divorce qui me pourrit la vie ! »
C’était la première fois que je participais à un cercle de parole. Un peu comme les alcooliques anonymes, il n’est pas question de débattre, de rebondir sur ce qu’un autre a dit, de bomber le torse ou de raconter ses exploits. Il est question d’ouvrir le coeur à l’endroit où il saigne, et de partager en sécurité dans un cercle bienveillant.
Je ne sais pas expliquer ce que ce partage provoque sur le plan métabolique dans les circuits neuronaux et synaptiques. Je sais que cela fait du bien.
Maintenant que j’ai publié le livre « Cercle Toltèque en désert Berbère » qui raconte mes plus de 1000km à déambuler dans les dunes, je peux davantage dire que j’ai de nombreuses fois entendu dans des cercles de parole des phrases qui commencent ainsi : « je vais vous raconter quelque chose que je n’ai jamais dit à personne… »
Alors surgissent des histoires de vie enfouies, cachées, refoulées, qui tyrannisent intérieurement. L’écoute, la marche, quelques exercices symboliques ou autres propositions confrontantes, le spectacle du désert, le rire des Berbères, permettent à ceux qui ont ouvert une porte de démarrer un nouveau chemin. L’histoire ne ne résout pas dans le désert mais une démarche commence.
Ce mercredi 30 août à 18h (France) ou 12h (Québec), j’anime le prochain Webinaire pour parler de la méharée du mois de novembre.
Pour en savoir plus, participe au webinaire de ce mercredi 30 août à 18h (heure de France) ou 12h (heure du Québec), ou prends contact en répondant à ce courriel.