Le 11 septembre 2001, j’étais à New York. J’ai pu observer un acte de management inhabituel, et pourtant…
J’avais atterri le 10 septembre vers minuit après une mésaventure de voyage digne d’un film, accompagnant Antonio M Perez (https://is.gd/NdHh2e) pour une tournée de tous les grands journaux américains (Washington Post, USA Today, New York times, etc…) et célébrer la belle introduction en bourse de #Gemplus.
Bien entendu, aucun des rendez-vous n’eut lieu dans cette semaine hors-norme.
En milieu de matinée du 11 septembre, réunissant la délégation d’une dizaine de personnes de l’entreprise, tous accablés, Antonio proposa un tour de table.
C’était lui le grand boss, qu’allait-il décider ?
En réalité, il écouta les états d’être de chacun. Certains ne voulaient pas rester à New York, partir immédiatement. D’autres proposaient d’attendre. Après le tour de table, il conclut en disant que la situation exceptionnelle ne lui donnait pas de pouvoir particulier, que chacun pouvait décider selon ses propres priorités.
Pour moi, c’était la juste posture.
Pourtant, quelques semaines plus tard, je dus désamorcer une rumeur lamentable sur « l’attitude d’Antonio à New York », lancée par des gens qui n’étaient pas là. Cela se passa dans une séance d’une violence inouïe à Londres, que j’ai commencée à raconter dans un livre mais j’ai suspendu ma plume.
Je compris dans cet évènement et quelques autres, que l’exercice du pouvoir, quand il y a de gros enjeux (NB : Gemplus venait de rentrer 550M$ de capital et d’entrer magistralement en bourse) se fait comme le décrit Machiavel : mensonges, menaces, violences, trahisons, calculs, coups bas, déshonneur.
De la place pour le #leadership responsable il y en a ! C’est devenu ma mission (https://is.gd/nLogei).
Emportés par leurs égos, certains pensent qu’ils ont le droit de dominer sans limite… ce n’est pas que dans les films ou la politique, dans les entreprises aussi.
La leçon revient à ces paroles de Gandhi (https://is.gd/HaRTf2), qu’Antonio me délivra quelques jours plus tard, alors que nous déambulions à pied dans la banlieue de Philadelphie…