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L'édito de la rédaction

Le fait du prince
Pour Donald Trump, c’est l’argument-massue : la sécurité nationale. C’est à l’aide de cette menace, appuyée, selon lui, par « des preuves tangibles », qu’il vient de bloquer le rachat de l’américain Qualcomm par le singapourien Broadcom. L’union des deux fabricants de puces et de microprocesseurs aurait pu constituer la plus grosse opération M & A tech de l’Histoire, ie 117 Md$. Les dessous de l’affaire ne sont pas plus clairs que le spectacle livré à la face du monde. Plusieurs médias révèlent que Qualcomm « aurait secrètement saisi le CFIUS (committee on foreign investment in the United States) dès le 29 janvier », alors même que celui-ci n’est censé intervenir qu’une fois transactions annoncées. Quant à Broadcom, il n’en finit pas de s’agiter pour accélérer le transfert de son siège social aux Etats-Unis. Que cela intervienne le 3 avril ou le 6 mai ne change plus rien à la nécessité d’échapper à l’emprise du CFIUS. Le Président des Etats-Unis a tranché. C’est le fait du prince.
Emmanuelle Duten

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