La politique monétaire de la BCE ne fait pas que des heureux.  Alors que la perspective d'une nouvelle baisse des taux en Europe se fait de plus en plus menaçante, les banques européennes sont de plus en plus nombreuses à modérer leurs ambitions pour l'année 2019. Ce mercredi, la plus grande banque d'Italie, Unicredit, a annoncé qu'elle n'atteindrait sûrement pas les 19 milliards d'euros de revenus annuels promis initialement à ses actionnaires, mettant en cause la faiblesse des taux d’intérêts. En Allemagne, Commerzbank a aussi émis des alertes sur l'impact des taux d'intérêt sur son plan de marche. D’autres banques européennes devraient annoncer des résultats similaires, à l’instar de la néerlandaise ABN Amro ce matin. Globalement, ces menaces sur la rentabilité du secteur pèsent sur le cours de l’ensemble des banques européennes : en un an l’indice bancaire de référence du secteur, l’euro Stoxx Banks a cédé près de 30 %. D’autant qu’il n’y a pas que les taux négatifs qui menacent le secteur. En France cependant, les banques se montrent, pour le moment, rassurantes et maintiennent leur cap stratégique.

Malgré ses super-héros, Disney a déçu les marchés cette nuit. Le groupe, qui a multiplié les succès au cinéma cette année, a du mal à digérer le rachat de 21st Century Fox. Le titre a dévissé en Bourse. Mais Bob Iger a de la ressource... En présentant ses (mauvais) résultats, le patron de Disney a fait savoir qu’il regrouperait dans un seul bouquet son futur service Disney+, Hulu qui propose des contenus prestigieux, les programmes de télé classiques mais aussi son service en ligne de contenus sportifs ESPN+. Le tout pour la modique somme de 13 dollars par mois. Exactement le prix de Netflix ! Si Bob Iger assure que c’est une coïncidence, cela ressemble plutôt à une attaque frontale. La guerre est déclarée entre les deux géants.

Le transporteur américain a annoncé cet après-midi qu’il cessait toute livraison terrestre pour le compte d’Amazon. En juin déjà, il avait mis fin à ses livraisons express par avion. Les liens sont désormais quasiment coupés entre les deux sociétés. Seul subsiste un contrat pour les envois internationaux. La cause de cette brutale rupture? FedEx veut élargir sa base de clientèle dans le secteur du commerce en ligne, et voit dans un Amazon un futur concurrent. De plus, Il estime qu’il peut se passer d’Amazon, qui ne représente que 1,3% de son chiffre d’affaires. Si la décision du transporteur plonge le géant du e-commerce dans l’embarras, celui-ci n’a pas pour autant dit son dernier mot… 

Alors que l'avionneur européen souhaite augmenter la cadence de livraison du moyen-courrier, dernier né de la famille des A320, «Toulouse tient la corde», selon nos informations. La nouvelle ligne d'assemblage devrait échapper à Hambourg, ville allemande où est actuellement concentrée la production de l'appareil. Officiellement, Airbus n’a pas encore pris de décision. Mais le suspense est très limité. Confronté à des difficultés persistantes sur la chaîne d'assemblage de l'A321 de l'autre côté du Rhin, Airbus pourrait reconvertir une partie de la chaîne d'assemblage des A380 à Toulouse (le dernier sera produit en mai 2020) en chaîne d'assemblage d'A321.

De Toulouse à Rennes en passant par Bordeaux, Montpellier ou Strasbourg, les projets de grande hauteur essaiment dans les métropoles françaises. Chacune l’affirme, « sa » tour sera le signal, le symbole, voire le totem de la cité du XXI siècle. Bâtis à proximité du centre-ville, souvent dans un quartier en devenir, ces grands immeubles dont certains culmineront à plus de 130 mètres seront visibles des kilomètres à la ronde. Beau geste architectural, forcément verte, construite avec des matériaux innovants, la tour se veut une réponse à la densification des villes. Sans parvenir toutefois à convaincre tout le monde. A découvrir aussi dans ce décryptage, les vues d’artiste des plus beaux projets en cours de Toulouse à Montpellier, en passant par Bordeaux.