Les chiffres relatifs à l’inflation dans la statistique des dépenses et revenus des ménages ont déçu aux Etats-Unis. De quoi remettre en scène les partisans d’une politique monétaire encore plus restrictive de la part de la Fed. Le Cac 40 a lâché 1,78% ce vendredi tandis qu’à New York, les indices sont eux aussi clairement dans le rouge.

La Bourse de Paris a mis fin à sa série baissière en grignotant un peu de terrain jeudi. La progression initiale du Nasdaq Composite n’a pas tenu, mais les hausses d’Axa, Bouygues et Stellantis, en réaction aux bonnes publications du jour ou de la veille, ont soutenu la tendance.

La Bourse de Paris a encore perdu un peu de terrain mercredi malgré deux belles réactions aux publications annuelles de Danone et de Stellantis, plus fortes hausses de l’indice phare. La politique monétaire est restée dans tous les esprits, à quelques heures, qui plus est, du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed.

La Bourse de Paris a cédé un peu de terrain mardi, freinée par de solides indicateurs suggérant que la Banque centrale européenne peut encore durcir sa politique monétaire pour contrer l’inflation. A New York, les grands indices sont clairement dans le rouge.

La Bourse de Paris s’est contentée de céder quelques points lundi, en l’absence de catalyseur en provenance de Wall Street, fériée pour Presidents’ Day. Faurecia a quand même animé la séance avec ses comptes annuels.

L’année 2022 a été dévastatrice pour le secteur des biotechs, qui a touché un point historiquement bas. Toutefois, certaines sociétés sont à l’aube d’échéances majeures. Un succès de l’une d’entre elles pourrait relancer l’intérêt pour ce secteur peu exposé aux aléas économiques mondiaux. Les paris restent risqués car le taux d’échec clinique est élevé.

Dans l'ensemble, la Bourse a encore très bien réagi aux annonces de résultats des sociétés du Cac 40. Aux Etats-Unis le bilan, bien que globalement positif, est un peu plus mitigé.

Destructions de postes dans certains secteurs, créations massives dans d'autres, nouvelles réglementations, transformation plus ou moins profonde de certains métiers… La transition vers une économie durable, et notamment moins émettrice de CO₂ , aura des répercussions considérables sur l'emploi. Les besoins de formation explosent et les entreprises ont commencé à prendre le sujet à bras-le-corps.

La vive remontée des taux d’intérêt a redonné de l’attrait au marché obligataire. Il reste toutefois difficilement accessible en direct par les investisseurs individuels, en raison d’un manque de liquidité.

La construction et l'exploitation de bâtiments représentent 25 % des émissions de carbone en France. De nouvelles règles poussent à limiter cet impact. Les entreprises cotées misent sur l'utilisation pour leurs chantiers de matériaux comme le bois ou le béton bas carbone. Les investissements de rénovation protègent la valeur locative des actifs.

La fin d’année a été solide pour le spécialiste de la certification, qui a surpris favorablement les investisseurs en relevant le niveau de distribution de ses résultats. Les prévisions de 2023 sont à la hauteur des attentes. 

A l’occasion de la publication de de son chiffre d’affaires 2022, ressorti au-delà des anticipations des analystes, le fabricant d’équipements électroniques pour les véhicules a annoncé s’attendre à une croissance de 15% cette année.

Racing Force et la Fédération internationale de l’automobile annonçaient en janvier, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs de F1, que la micro-caméra « Driver’s Eye » de l’entreprise italienne serait embarquée par tous les pilotes cette année, maintenant qu’elle est adaptable à tous les casques de course, et plus seulement à la marque maison, Bell. Une nouvelle souplesse qui a également séduit la Nascar et la Fox pour la saison 2023 du championnat automobile le plus regardé aux Etats-Unis. L’annonce de ce nouveau contrat date d’hier, au lendemain de la Daytona 500.

Au-delà des comptes annuels dégradés, sans réelle surprise, la première partie de 2023 s’annonce compliquée pour le distributeur de produits culturels, multimédia et électroménagers, qui prévoit des baisses de volumes couplées à des hausses de prix, le tout sur fond d’envolée des prix de l’énergie. Du côté des analystes, qui se disent déçus par les prévisions pour l’exercice, les avis divergent sur la crédibilité d’un renforcement de l’investisseur Daniel Kretinsky au capital pour un éventuel retrait de la cote.

eBay perd plus de 5% à Wall Street. La plateforme de vente et d’échange sur internet a présenté des chiffres supérieurs aux attentes au titre du quatrième trimestre. Mais le groupe peine à relancer son activité, qui pourrait encore décliner au terme des trois mois clos à fin mars. Certains analystes ne mâchent pas leurs mots.

Pour l’expert actions de JP Morgan, le marché ne se redressera pas de manière durable tant que la Fed ne baissera pas ses taux directeurs.

Au niveau mondial, le montant des actifs sous gestion sur les ETF et autres fonds actions passifs devrait dépasser, en mars ou avril, celui des fonds actifs, selon les calculs de la banque, d’après les flux nets de capitaux depuis 2007.

Lundi 20 février, à 16 heures, Denis Lantoine, rédacteur en chef d'Investir.fr, a répondu en direct à vos questions. Le compte-rendu complet.