En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : |
« J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. |
Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » |
Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » |
Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » |
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. |
Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. |
Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. |
Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. |
Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha. |
Les fruits de la communion eucharistique : Recevoir l'eucharistie dans la communion porte comme fruit principal l'union intime au Christ Jésus. Le Seigneur dit en effet : « Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jn 6,56). La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique : « De même qu'envoyé par le Père, qui est vivant, moi je vis par le Père, de même celui qui me mange vivra, lui aussi, par moi » (Jn 6,57)... |
Ce que l'aliment matériel produit dans notre vie corporelle, la communion le réalise de façon admirable dans notre vie spirituelle. La communion à la chair du Christ ressuscité, « vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante », conserve, accroît et renouvelle la vie de grâce reçue au baptême. Cette croissance de la vie chrétienne a besoin d'être nourrie par la communion eucharistique, pain de notre pèlerinage, jusqu'au moment de la mort, où il nous sera donné comme viatique. |
La communion nous sépare du péché : Le corps du Christ que nous recevons dans la communion est « livré pour nous », et le sang que nous buvons est « versé pour la multitude en rémission des péchés ». C'est pourquoi l'eucharistie ne peut pas nous unir au Christ sans nous purifier en même temps des péchés commis et nous préserver des péchés futurs : « Chaque fois que nous le recevons, nous annonçons la mort du Seigneur » (1Co 11,26). Si nous annonçons la mort du Seigneur, nous annonçons la rémission des péchés... |
Comme la nourriture corporelle sert à restaurer la perte des forces, l'eucharistie fortifie la charité qui, dans la vie quotidienne, tend à s'affaiblir ; et cette charité vivifiée efface les péchés véniels... Par la même charité qu'elle allume en nous, l'eucharistie nous préserve des péchés mortels futurs. |