Bonjour John,
le confinement c'est l'occasion de...
Depuis un certain temps, je ne comprends plus que nous soyons dans le "business as usual". Le coronavirus peut-il nous aider à transformer l'histoire ? Parmi les groupes de réflexion auxquels je participe, 2 questions importantes ont émergé (petit clin d'oeil à Nicole) :
Poser ces questions est plus difficile que d'y répondre. Il est urgent de prendre le temps de les laisser mûrir au plus profond de nos histoires de vie.
De mon coté, au grand sud du Maroc, je me sens en sécurité, loin de l'ouragan, avec un agenda de ministre, accueilli chaleureusement par les Berbères (clin d'oeil et grand merci à Youssef et quelques autres). J'ai la chance d'avoir une guitare. Sur une suggestion d'un de mes frères (clin d'oeil à Nicolas), j'ai composé cette chanson sur une musique de Graeme Allwright (paroles ci-dessous) :
Chacun peut aussi s'interroger comment prendre le micro (petit clin d'oeil à Clémence et Damien), non pas pour faire écho, plutôt pour exprimer son humanité, son propre message, sa création unique.
J'écris ci-dessous que les "nouvelles tristounettes transforment les humains en proies". Beaucoup de fausses nouvelles ou nouvelles approximatives nous affaiblissent, brouillent notre discernement. Nous devenons les proies de toutes les manipulations qui ont tant de fois emporté des peuples vers le chaos.
Peut-on changer l'histoire ? Peux-tu être, toi aussi, un ambassadeur de la transformation ?
Prends soin de toi et de tes proches.
Laurent
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Le coronavirus à la ceinture (musique "jusqu'à la ceinture de Graeme Allwright)
Au mois de mars 2020 Je m’en revenais du désert
Le monde découvrait soudain
Un coronavirus pervers
Plutôt que repartir bien loin
Je choisis l’accueil des Berbères
Le virus nous chatouillait les genoux
Les sots s’emparèrent de l’affaire
Pendant qu’ les docs et les infirmières
Et quelques autres courageux
Affrontaient la ronde de misère
Des crétins attisaient le feu
Si se dégageait l’atmosphère
Bêtise haine jouaient à qui mieux mieux
Le virus atteignait la ceinture
L’espoir s’envolait dans les cieux
Avec quelques petites chansonnettes
Pour partager un peu de joie
Faire la nique aux nouvelles tristounettes
Qui transforment les humains en proies
J’entonne les vers et les pirouettes
De poètes amoureux du droit
Le virus nous étreignait le cou
La méchanceté gagnait des coeurs
Semblant perdus dans la tempête
Tout allait bientôt chavirer
Pourtant ici et là les têtes
Pensantes crièrent de se lever
Choisir de transformer le monde
Le corona comme messager
Le virus nous chatouillait les genoux
La sottise ne peut pas gagner
Le virus atteignait la ceinture
La bêtise peut se rhabiller
Le virus nous étreignait le cou
Tentons l’amour pour résister