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La Chronique Agora
Paris, lundi 12 septembre 2022
 
•   Philippe Béchade : Intempéries sur le marché immobilier
Le baromètre de la banque centrale est cassé

•   Bill Bonner : Bienvenue aux U(RS)SA
La soviétisation est déjà bien entamée

•   Nicolas Perrin : Le défi des minières aurifères
Le secteur entier sous-performe, pour de nombreuses raisons

 

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Intempéries sur le marché immobilier

C'est l'histoire d'un gars qui occupe un magnifique bureau rue La Vrillère, à Paris, et qui est de retour d'une traversée de l'Atlantique France/Etats-Unis à la rame.

Quelques minutes après avoir été déposé bien au chaud par son chauffeur dans le parking de la vénérable institution qu'il préside – la Banque de France (BdF) –, le voici qui rallume son ordinateur : il retrouve la page "météo" qu'il avait consulté avant d'embarquer (il y a trois mois) et constate avec satisfaction que les conditions restent estivales et la mer "belle", du côté de Brest.

Pourtant, il y a 10 centimètres de neige sur la rambarde de son balcon, du givre en bas de ses fenêtres et tous les gens qu'il a croisés en remontant à son bureau portaient des anoraks et des moufles.

Thermomètre cassé

Et toutes les conversations de couloir à la BdF portent sur cette vague de froid qui fait grelotter la France, où les coupures de courant sont devenues quasi quotidiennes.

Mais de quelles intempéries parlent tous ces gens ? Sa page météo est formelle, il fait 25° en moyenne au Sud de la Loire, 23° au Nord... et 22° à Brest, la capitale du Finistère étant rafraîchie par une très légère brise du Nord-Ouest.

Il s'apprête à consulter sa messagerie (pleine de "désolé pour le retard, j'ai été bloqué par la neige puis par une panne de courant dans le RER") mais il suspend son geste car la sonnerie du logiciel Skype retentit.

BFM Business – qui a eu vent (glacial) de son retour – l'appelle pour une interview qu'il ne saurait leur refuser, car BFM ne critique jamais les analyses ou la stratégie de la BdF (et n'oublie jamais de rappeler que, à partir de mars 2020, c'est elle qui nous a sauvés en déversant durant 18 mois plus de liquidités qu'au cours des 20 années précédentes).

Sauf que BFM l'attaque directement sur le marché du crédit immobilier qui est depuis trois mois tombé en mode "congélation", 45% des dossiers de prêts restant pris par la banquise du taux d'usure bloqué à 2,57%.

Les agences immobilières sont en panique (quasiment plus un appel), les promoteurs stoppent les travaux faute d'acheteur solvables, les banques n'arrêtent pas de notifier des refus alors que la plupart des emprunteurs avaient reçu un accord de principe le printemps dernier.

Très peu crédible

Mais que me racontez-vous là leur répond-il, j'avais justement sous les yeux la météo du jour et tout se déroule magnifiquement bien : n'oubliez pas de réserver une place en terrasse pour le dîner de ce soir… Et cliquez ici pour lire la suite.


 

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La Fed nous offre la performance estivale du siècle
Quand le réel commence à censurer les censeurs
Imaginez une Europe sans planche à billets agissant comme le Sri Lanka…
 


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Bienvenue aux U(RS)SA

Nous sommes envahis par la gratitude. Nous aurions pu naître n'importe quand. Mais nous sommes né en 1948, quand les antibiotiques nous ont sauvé la vie. Nous avons grandi à une époque où la vie était bon marché et facile... et quelle chance !... nous étions si pauvres que nous ne pouvions aller que dans une seule direction – vers le haut.

Nous n'étions pas non plus accablés par les confusions d'aujourd'hui. Aurions-nous mieux fait de nous identifier comme étant une femme ou un homme ? Cette idée ne nous a jamais traversé l'esprit. Avions-nous une dent contre nos parents... la société nous avait-elle laissé tomber... devions-nous blâmer quelqu'un d'autre si nous étions malheureux ? Nous ne savions pas que c'était une option.

Nous sommes allés à l'école à l'époque où les Rolling Stones et les Doors sortaient des chansons à succès... et où il était encore possible de "travailler pour aller à l'université". Nous avons créé une entreprise avec presque aucun financement...

...et nous avons réussi à gagner assez d'argent pour pouvoir vivre confortablement.

Et puis, encore de la chance... l'arrivée d'Internet nous a permis de déménager à l'étranger, de développer notre entreprise et d'explorer en profondeur d'autres endroits, d'autres personnes et d'autres cultures.

Et enfin, nous voici... merveille des merveilles...

...dans la 8ème décennie de notre vie.

Dumb and Dumber ?

Et maintenant, les autorités américains et l'élite nous offrent un grand spectacle... un si grand spectacle d'ébats, que chaque jour est une fête du rire ! Un grand carnaval. Un festival d'âneries.

Il suffit de lire quelques gros titres récents :

"Pourquoi je me sens coupable d'être une mère blanche."

"Comment le chapelet est devenu un symbole extrémiste."

"Biden affirme que le projet de loi de l’Inflation Reduction Act permettra de lutter contre le changement climatique..."

Quel monde merveilleux. Quel plaisir… Cliquez ici pour lire la suite.

 

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Et s’ils se trompaient ?
Lorsque la fausse richesse part en fumée
La Chine et le dollar
 


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Le défi des minières aurifères
- Nicolas Perrin -

Dans la 16ème édition de leur rapport In Gold We Trust (IGWT), Ronald Peter Stöferle et Mark J. Valek (S&V) nous livrent leur analyse du secteur minier aurifère. Les deux Autrichiens relèvent que « pendant des décennies, les mines d'or ont été étroitement corrélées au cours de l'or et leurs performances ont été similaires. » Mais, depuis 2008, l’industrie minière prise dans son ensemble sous-performe l’or.

Comment expliquer cette sous-performance des mines par rapport à l’or depuis 2008 ?

Voici la liste des coupables, telle que dressée par S&V :
  • les contraintes environnementales et les problèmes de permis ;
  • les gouvernements qui veulent une plus grande part du gâteau ;
  • l'instabilité politique ;
  • la dilution des actions ;
  • le manque chronique de nouvelles "découvertes majeures" ;
  • l'augmentation des coûts de production ;
  • les dépassements de dépenses d'investissement.
Autant de problèmes auxquels vous n’êtes pas confronté si vous investissez dans l’or physique.

Le "risque pays" expose les minières à trois dangers

Je ne m’étendrai pas sur les contraintes environnementales et les problèmes de permis. Personne ne sera étonné qu’à l’époque de la transition écologique, "l'obtention d'un permis pour une mine [devienne] de plus en plus difficile, et ce même dans les pays favorables à l'exploitation minière", comme le relèvent S&V.

Les problèmes dus aux contraintes étatiques ne s’arrêtent pas là. Comme l’expliquent les deux Autrichiens :

"Dans les pays développés, il est certes de plus en plus difficile d'obtenir un permis pour une mine mais au moins, une fois l'autorisation accordée et la mine construite, les droits de propriété sont bien protégés. En revanche, dans les pays émergents et en développement, il est souvent facile de construire une mine, mais il est plus difficile de la conserver car les gouvernements veulent une part de plus en plus grande du gâteau. Non contents d'augmenter les taxes sur la production, il arrive que certains Etats saisissent des mines."

Certains pays sont des experts de ce genre de pratique mafieuse, mais les problèmes ne s’arrêtent pas là. Cliquez ici pour lire la suite…


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