Voir l'évangile en ligne

Mercredi 2 Septembre
Le mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
Voir le commentaire ci-dessous


Ste Ingrid de Skänninge , St Salomon Leclerq En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,38-44.

En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Bulle

Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964)
missionnaire des gens des rues
Partout où nous sommes (La joie de croire, éd. du Seuil, 1968, p. 89-90 ; rev.)


Le désert des foules

La solitude, ô mon Dieu,
ce n’est pas que nous soyons seul,
c’est que vous soyez là,
car en face de vous tout devient mort
ou tout devient vous. (…)
Sommes-nous assez enfants pour penser que tous ces gens rassemblés
sont assez grands,
assez importants,
assez vivants
pour nous boucher l’horizon quand nous regardons vers vous.
Être seul,
ce n’est pas avoir dépassé les hommes, ou les avoir laissés ;
être seul, c’est savoir que vous êtes grand, ô mon Dieu,
que seul vous êtes grand,
et qu’il n’y a pas une considérable différence entre l’immensité des grains de sable et l’immensité des vies humaines rassemblées.
La différence, elle n’abîme pas la solitude,
car ce qui les rend, ces vies humaines, plus visibles
aux yeux de notre âme, plus présentes,
c’est cette communication qu’elles ont de vous,
c’est leur prodigieuse ressemblance
au seul qui soit.
C’est comme une frange de vous et cette frange
ne blesse pas la solitude. (…)
Ne reprochons pas au monde,
ne reprochons pas à la vie
de voiler pour nous la face de Dieu.
Cette face, trouvons-la, c’est elle qui voilera, qui absorbera toutes choses. (...)
Qu’importe notre lieu dans le monde,
qu’importe s’il est peuplé ou dépeuplé,
partout nous sommes « Dieu avec nous »,
partout nous sommes des Emmanuel.
ContactFaire un donAbonnement
Nous contacter

Faire un don

Mon abonnement

Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici.