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Ste Marguerite de Hongrie , Bse Marie-Thérèse Fasce En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17.

En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Bulle

Jean Carpathios (VIIe s.)
moine et évêque
Lettres aux moines de l’Inde (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès, p. 337-338, rev.)


Le grand médecin est proche

Le grand médecin de ceux qui souffrent est proche. Il a pris sur lui nos maladies. Il nous a guéris, et il nous guérit par sa meurtrissure (cf. Is 53,5 ; Mt 8,17). Il est là, il applique maintenant les remèdes salutaires. Il est dit en effet : C’est moi qui ai frappé, qui ai livré à l’abandon, et c’est moi qui guérirai (cf. Dt 32,39). Donc ne crains pas. Quand cessera mon ardente colère, de nouveau je guérirai.
De même qu’une femme n’oubliera jamais d’avoir pitié des enfants de son sein, de même je ne t’oublierai pas, dit le Seigneur (cf. Is 49,15). Si l’oiseau répand sur ses petits sa tendresse, s’il les visite à tout moment, s’il les appelle, s’il porte la nourriture dans leur bouche, combien plus mes compassions se répandent sur mes créatures. Davantage encore s’est épanchée sur toi ma tendresse. Je te visite secrètement. Je parle à ton intelligence. J’apporte la nourriture à ta réflexion qui s’ouvre comme la bouche de la petite hirondelle. Je te donne la nourriture de la crainte du Tout Puissant, la nourriture du désir des cieux, la nourriture de la consolation des gémissements, la nourriture de la componction, la nourriture du chant, la nourriture de la connaissance la plus profonde, la nourriture des mystères divins.
Mais si je mens quand je te parle ainsi, moi qui suis ton maître et ton Père, prouve-le moi et je me tais. Voilà ce que le Seigneur ne cesse de dire à nos pensées. Que le Père des compassions et le Dieu de toute consolation (2 Co 1,3) vous donne une consolation éternelle et une bonne espérance, dans le Christ Jésus notre Seigneur. À lui la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Amen.
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