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ACTU DES MARCHÉS AU 3 JUILLET 2024
 

 

L'analyse de Bob Byrne


• Les élections présidentielles américaines approchent. Savez-vous comment les programmes des candidats en lice vont impacter l’économie et vos investissements ?

• Découvrez comment vous pouvez anticiper ces changements dès maintenant !

 

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Bob Byrne

 


Le guide des présidentielles américaines de 2024

[Les marchés financiers américains sont-ils plus sereins en cas de présidence démocrate ou républicaine ? Comment vont-ils réagir aux programmes des candidats de ces deux partis ? Notre expert américain Bob Byrne dévoile ses prévisions et comment il faut se préparer pour affronter au mieux la stagflation de Biden ou le retour en fanfare de l’inflation en cas de présidence Trump. Cliquez ici pour lire l'article.]


Pour le meilleur ou pour le pire, il reste moins de 170 jours avant que les Américains n’aillent voter pour le président sortant, Joe Biden, ou son prédécesseur, Donald Trump.

PredictIt, un site de pronostics basé en Nouvelle-Zélande, attribue à Donald Trump une légère avance sur Joe Biden. Et je suis d’accord. Quelque chose me dit que Trump a l’avantage. Mais cela se base surtout sur la cote de popularité en berne de Joe Biden à la fin du 13e trimestre de son mandat.

Sur quatre ex-présidents dont la cote de popularité était inférieure à 50 % au cours du 13e trimestre de leur mandat, trois ne sont pas parvenus à se faire réélire. Or la cote de popularité de Biden est de 38,7 %.

Cote de popularité des présidents au 13e trimestre de leur mandat


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Trump, George H. Bush et Jimmy Carter sont les trois présidents qui n’ont pas réussi à se faire réélire. Obama, quant à lui, y est parvenu.

Mais j’ai moins envie de faire un pronostic électoral que de préparer mon portefeuille dans la perspective du candidat qui l’emportera, quel qu’il soit.

Quand on observe la performance des actions sous les mandats démocrates et républicains, on découvre que, traditionnellement, les marchés enregistrent de bonnes performances sous les mandats des deux partis. Aucun parti ne peut affirmer avoir systématiquement réalisé une performance supérieure tant sur le plan économique qu’en termes de performance de marché.

Selon Bloomberg, ces 67 dernières années, le S&P 500 a enregistré un rendement annuel moyen d’environ 10 %, sous les gouvernements démocrates et républicains.

Les seules fois où le marché n’a pas réussi à produire un rendement positif, c’était au cours d’une crise financière comme celle de 2008, ou bien d’une période de stagflation comme celle des années 1970.

Le mot-clé, en l’espèce, est "stagflation".

Bien que les récentes données économiques ne signalent pas une crise financière imminente, les chiffres médiocres du PIB au premier trimestre 2024 – et les chiffres élevés de l’inflation publiés en avril – suggèrent que la croissance économique ralentit, mais que l’inflation se relance.

D’après tout ce que j’ai constaté, notamment les données économiques récentes, les antécédents des deux présidents en matière de gouvernement, et les politiques proposées pour 2025 et au-delà, les investisseurs doivent se préparer à une hausse de l’inflation sous un gouvernement Trump, et à une stagflation sous un second mandat de Biden.

Heureusement, nous pouvons nous préparer à l’avance, afin d’investir au mieux dans l’un ou l’autre de ces scénarios.

La voie vers la stagflation débute avec les "Bidenomics" (politique économique de Biden)

Les investisseurs n’ont pas été confrontés à la stagflation (une inflation élevée associée à un chômage important et à une croissance économique stagnante) depuis des décennies. Les cas les plus récents remontent aux années 1970.

Et, quand bien même, il n’est pas possible de mettre le doigt sur un évènement qui aurait déclenché à lui seul cette stagflation. Une conjonction de politiques monétaires accommodantes, de chocs pétroliers, d’inflation provoquée par la hausse des coûts et d’erreurs commises par la Réserve fédérale avait provoqué cette débâcle économique. [L’inflation provoquée par la hausse des coûts peut survenir lorsque les coûts de production augmentent, ce qui fait grimper les prix des produits finis et des services].

Bien que notre situation ne semble pas aussi désespérée, les chiffres du PIB du premier trimestre, publiés fin avril, sont redoutables. Les dépenses de consommation des ménages (indice PCE) – indicateur clé d’inflation, pour la Fed – sont également élevées, ce qui suggère que l’inflation est en train de s’intensifier.

Ces chiffres récents concernant les dépenses de consommation et le PIB indiquent qu’il existe un risque de stagflation… mais ce n’est que le début.

Le programme de Joe Biden risque d'alimenter...

cta



 

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auteur 4 La Bourse au Quotidien Pro, Agora Trading Lab, Cryptos Trading, La Lettre PEA
 


CAC 40 : bear market rally ou vrai redémarrage haussier ?

[Après un rebond le 1er juillet, le CAC 40 a finalement ouvert à 7 517 points ce matin. Les marchés ont-ils déjà intégré les résultats du 1er tour des législatives, et l’éventualité d’un basculement politique en France comme l’affirment certains observateurs ? La séquence baissière va-t-elle se prolonger ? Cliquez ici pour lire l'article.]

Quoi de neuf sur le CAC 40 depuis mon dernier pointage d’il y a deux semaines ?

Hier matin tout d’abord, en réaction aux résultats du premier tour de nos législatives, l’indice parisien a ouvert en forte hausse.

Avec un "ouf" de soulagement, à la fois sur l’absence de majorité absolue du RN (au soir du premier tour en tout cas), mais aussi sur les scores mesurés du Nouveau Front Populaire.

Sur le marché obligataire, cela s’est traduit par une détente du spread entre le Bund et l’OAT (c’est-à-dire de l'écart de taux entre les emprunts d'Etat français et allemands à dix ans).

Pour autant, à l’instar du mouvement constaté sur le TNote (titre de créance à moyen terme du Trésor américain) la veille, cela n’a pas empêché les rendements obligataires de poursuivre leur hausse un peu partout sur la planète finance (cf. ci-dessous le rendement de nos OAT poussant ce matin sur de nouveaux sommets au-delà des 3,30 % – poussée visible dans l’encadré jaune).

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Un soulagement donc, mais à demi-mot.

Les publications des entreprises n’arrangent rien

D’autant que dans la continuité de mes écrits de la fin juin sur le front du newsflow corporate, le moins que l’on puisse dire, c’est que les dernières publications corporate sont pour le moins fraîchement accueillies.

Aux Etats-Unis, Nike a plongé de plus de 10 % sur un gros gap baissier (cf. rectangle bleuté ci-dessous).

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Idem en Europe où des gadins ont été légion, comme avec le Néerlandais Alfen qui plongeait tout de même de 50 % mercredi dernier, ou encore H&M jeudi.

Même son de cloche dans l’Hexagone, avec L’Oréal qui trébuchait suite à la prudence affichée par son directeur général. Et dans la même idée, voir Sodexo décrocher de 5 % ce matin (cf. rectangles jaunes ci-dessous)...

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Source : Waldata
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ou encore Michelin ouvrir en baisse de 3 % (sur une déception sur les volumes) n’est, là encore, pas de nature à infirmer ce constat.

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Source : Waldata
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CAC 40 : un retour au-delà des 7 700 points est-il possible ?

cta


 

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