| Si vous avez des difficults pour visualiser ce message, cliquez ici | | Le mélanome est le plus dangereux des cancers de la peau. À Nice, l’équipe de Sophie Tartare-Deckert (Inserm U1065) labellisée par la Ligue depuis 2016, étudie les mécanismes responsables de la résistance et du pouvoir invasif des cellules cancéreuses. | | Connu pour son agressivité, le mélanome cutané reste aujourd’hui très compliqué à traiter, particulièrement dès qu’il a essaimé (stade métastatique) vers d’autres organes comme les ganglions lymphatiques, les poumons, le foie. Si des thérapies innovantes (thérapie ciblée, immunothérapie) sont disponibles depuis quelques années, la forte aptitude du mélanome à résister au traitement reste un écueil de taille et justifie la recherche de nouvelles pistes thérapeutiques. Les recherches de l’équipe de Sophie Tartare-Deckert vont dans ce sens : analyser le comportement des cellules du mélanome pour comprendre leur fonctionnement et tenter de contenir leur capacité invasive et leur résistance. L’un des principaux objectifs de la chercheuse est de mettre en lumière la façon dont ces cellules « exploitent » le ganglion lymphatique, le premier organe qu’elles colonisent, pour ensuite poursuivre leur développement et acquérir une résistance aux traitements actuels. Les ganglions lymphatiques sont le siège de l’activation de la réponse immunitaire. Ils prennent la forme de petites glandes de quelques millimètres réparties dans l’organisme sur le trajet de circulation de la lymphe. Certains des travaux de cette équipe ont abouti à l’identification d’un acteur clé dans la formation de métastases : la protéine SPARC. Produite en abondance par les cellules cancéreuses, SPARC développe une activité bien particulière en ouvrant des brèches dans les vaisseaux sanguins. C’est par ces brèches facilitatrices que SPARC permet aux cellules cancéreuses qui sont passées dans le sang de quitter la circulation sanguine pour aller infiltrer les poumons et y former ainsi une nouvelle tumeur…Aujourd’hui, un des enjeux du projet de la chercheuse et de son équipe consiste à évaluer si le blocage de l’activité de SPARC pourrait constituer une nouvelle stratégie thérapeutique | |
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| | Passionnée de Qi Gong et de Tai Chi, Annie a proposé à la Ligue de créer et d’animer un atelier de relaxation et de méditation pour des personnes malades. | | « C’est ma pratique du Qi Gong qui a déclenché mon envie de partager cette expérience en animant un atelier d’une heure chaque mois autour de la relaxation. Les personnes malades ont souvent du mal à s’endormir à cause des tensions physiques et psychologiques. Cet atelier leur permet d’apprendre les techniques de l’automassage, de la respiration abdominale pour parvenir à se détendre en profondeur et faire le vide. Le but de ces séances est de vivre un moment où on pense à soi uniquement, pour lâcher prise. C’est libérateur et important ! » |
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| | Ancienne cadre dirigeante, Martine a choisi de proposer ses compétences administratives à la Ligue juste après sa rémission pour porter la parole des personnes malades. | | « J’ai toujours renvoyé l’image d’une femme énergique, tenace et même malade, je remontais le moral des autres. Je crois fondamentalement qu’en groupe on est plus fort ! J’ai eu la chance d’être accompagnée par la Ligue et dès ma rémission j’ai eu envie de m’engager. Une façon de renvoyer l’ascenseur mais aussi d’apporter mon aide en utilisant mes compétences administratives. J’avais encore à l’esprit des personnes malades fragilisées et tétanisées face aux papiers de prise en charge… Petit à petit, j’ai pris des responsabilités et aujourd’hui je suis en formation pour devenir responsable des usagers : être leur porte-parole, argumenter et vaincre l’incompréhension … Un rôle qu’il me tarde d’exercer ! » | |
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