Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du second tour des élections législatives, hier soir, devançant la majorité présidentielle et le Rassemblement national, finalement troisième. L'alliance de gauche, qui a obtenu autour de 190 sièges, demande à Emmanuel Macron, par la voix du maire de Marseille Benoît Payan, d’organiser un référendum pour changer de Constitution, afin que les pouvoirs du président soient limités.

Le Premier ministre a pris acte des résultats des législatives anticipées et annoncé remettre sa démission à Emmanuel Macron ce matin. Il s’est toutefois dit prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l’exigera", dans le contexte des Jeux olympiques. C'est le devoir, et non le président de la République, qui lui commande de rester. Le "petit frère" d'Emmanuel Macron n'est plus, et s’élance désormais vers 2027. 

Jordan Bardella a fait campagne pour conquérir le poste de Premier ministre, mais le président du Rassemblement national a finalement échoué. Sa formation est arrivée troisième des législatives, créditée, avec ses alliés, de plus de 140 sièges. A la soirée électorale du RN, au Pavillon Chesnais du Roy, en région parisienne, la défaite était amère pour les militants et les cadres du parti.

Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit "impatient" de mettre en oeuvre le changement promis, faisant de la croissance économique sa "mission numéro un". Catherine Mathieu, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), analyse les scrutins de chaque côté de la Manche au regard de la situation économique de deux pays finalement assez similaires.

Présenté comme réformiste, Masoud Pezeshkian, 69 ans, a remporté samedi le second tour de l’élection présidentielle iranienne, organisée à la hâte après le décès d'Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère en mai. Mais pour le spécialiste Kasra Aarabi, "Pezeshkian est taillé de la même étoffe que la République islamique. Lui-même affirme que son seul objectif est d’appliquer la vision de Khamenei. Il tente de se présenter comme un réformateur mais c’est un homme du système". Interview. 

Depuis le 12 mars, la fièvre s’est emparée de Sciences Po. Ce jour-là, 300 étudiants occupent l’emblématique amphithéâtre Boutmy à l’appel de comités propalestiniens transnationaux. Une étudiante juive a-t-elle été empêchée d’entrer dans la salle ? Dès le lendemain, autre crise : la grande école est décapitée. Elle se cherche depuis un nouveau directeur, dans une agitation qui menace sa réputation et son financement.

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Le chef est-il armé pour réaliser l’écoute active 24/7 dans toutes les situations tout en encadrant ? "On demande beaucoup au manager. On lui demande de prendre sur lui. C’est impossible de tout faire et cela créé de la frustration", répond Ludovic Girodon, consultant et conférencier. Et si le problème était en réalité celui de la responsabilisation de ses collaborateurs ?