L'instinct de coopération au coeur de notre cerveau...
 
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NÉS POUR S'ENTRAIDER
L'instinct de coopération au coeur de notre cerveau
#160 - Décembre 2023
 
 
Les humains sont-ils nés pour l’entraide et la coopération, ou sont-ils égoïstes et prédisposés aux conflits ? Des études ont mis en évidence que dès 18 mois, les enfants manifestaient des comportements spontanés d’entraide. Notre cerveau serait ainsi configuré pour coopérer. D’ailleurs, si tel n’était pas le cas, comment notre ancêtre Homo sapiens aurait-il survécu ? Mais alors, pourquoi l’actualité internationale ne nous montre-t-elle qu’une accumulation de conflits et de violences ? Le dossier de ce numéro lève un coin du voile sur cet apparent paradoxe.

À lire aussi... : Burgers, sodas, sucre, chocolat : l'addiction alimentaire (page 66) | Les "trigger warnings" qui envahissent notre environnement numérique et entendent nous éviter toute émotion déplaisante (page 72) | Muriel et l'angoisse de la néantisation (page 16)|L’industrie du développement personnel... dont Yves-Alexandre Thalmann dénonce les petits et les gros travers dans sa chronique (page 76)|Ados : Les hormones sexuelles agissent au niveau de ses neurones (page 88)... Et bien plus encore dans votre nouveau numéro de Cerveau & Psycho...

Bonne lecture !
Sébastien Bohler - Rédacteur en chef de Cerveau & Psycho.
 
À LA UNE
 
Face au danger, les groupes humains semblent se montrer coopératifs plutôt qu’individualistes. Selon de récents travaux récompensés par le prix Ribot de psychologie scientifique, ce réflexe hérité de l’évolution de notre espèce pourrait se révéler utile face aux menaces de l’avenir Par Guillaume Dezecache, maître de conférences HDR en psychologie à l’université Clermont-Auvergne et membre du Lapsco, laboratoire de psychologie sociale et cognitive.
 
 
Lorsque plusieurs personnes interagissent, les ondes émises par leurs neurones se coordonnent. Meilleure est cette synchronisation, plus les individus coopèrent Par Lydia Denworth, journaliste scientifique.
 
ÉCLAIRAGES
 
Dans notre cerveau, les nourritures grasses et sucrées auraient des effets neuronaux similaires à ceux des drogues dures. De quoi soulever la possibilité d’une addiction alimentaire ● Par Marta Zaraska, journaliste scientifique.
 
 
« Attention, ce film contient des scènes d’alcoolisme » ou « Avertissement : passages transphobes »… Les mises en garde pour prévenir les réactions de spectateurs ou de lecteurs présentant une sensibilité à tel ou tel thème se multiplient. Elles semblent pourtant être contreproductives ! ● Par Nicolas Gauvrit, enseignant-chercheur en sciences cognitives à l’université de Lille
 
 
► L'ENVERS DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
 
 
On nous soutient parfois qu’il faut laisser ses pensées vagabonder pour avoir des intuitions. Une chose est sûre : si vous ne faites que cela, il n’en ressortira que du néant ● Par Yves-Alexandre Thalmann, professeur de psychologie au Collège Saint-Michel et collaborateur scientifique à l'université de Fribourg, en Suisse.
 
ET AUSSI, DANS CE NUMÉRO...
 
On pense parfois qu’une concentration trop intense bloque le processus créatif. En réalité, chacune des étapes de ce travail nécessite au contraire un travail d’attention précis, tourné vers un but clairement défini Par Guillaume Jacquemont, rédacteur à Cerveau & Psycho.
 
 
LIKE ME...
 
 
Il s’habille différemment, passe son temps avec ses copains, se met à parler de façon agressive et ne veut plus ranger sa chambre… Son cerveau est en plein remaniement. La faute aux hormones sexuelles qui agissent au niveau de ses neurones ● Par Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, dans l’équipe Dynamique cérébrale et cognition.
 
 
À 28 ans, mère de trois enfants nés de trois pères différents, Muriel a tenté de mettre fin à ses jours à plusieurs reprises. La cause : elle ne sait pas si elle existe… Mais d’où vient cette angoisse du néant qui l’empêche d’avancer dans la vie ? Par Grégory Michel, professeur de psychologie clinique et de psychopathologie à l’université de Bordeaux, chercheur à l’Institut des sciences criminelles et de la justice, psychologue et psychothérapeute en cabinet libéral, et expert auprès des tribunaux.
 
 
Les épisodes psychotiques, bien qu’atténués par les médicaments, ne sont pas les seuls symptômes dont souffrent les patients schizophrènes. Beaucoup d’entre eux ne trouvent plus aucune motivation au quotidien… Les thérapies cognitivo-comportementales, ou TCC, les aident alors à reprendre en main leur vie ● Par Matthew M. Kurtz, professeur de psychologie, de neurosciences et de comportement, à l’université Wesleyenne-Connecticut.
 
 
Une première étude de large ampleur révèle que l’on devrait revenir à un cycle d’éveil et de sommeil plus proche de celui de la lumière naturelle, par exemple en baissant la luminosité le soir, pour améliorer notre santé mentale  Par Bénédicte Salthun-Lassalle est rédactrice en chef adjointe à Cerveau & Psycho.
 
 
Bonne lecture ! 
 
 
 
 
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