Biais cognitifs : quand notre cerveau nous trompe... pour notre bien !
 
N°149 - Décembre 2022
Quand notre cerveau nous trompe... pour notre bien !
Les avantages cachés des biais cognitifs
 
 
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Nous prenons des décisions tous les jours, pour nos achats, nos destinations de vacances, nos choix professionnels, et évidemment pour voter. Aucune de ces décisions n’est vraiment rationnelle. Elles sont le plus souvent orientées par des facteurs extérieurs mais aussi par des mécanismes internes à notre cerveau, et qui dévient parfois fortement de la raison : on les nomme « biais de confirmation », « d’optimisme », « de disponibilité », « de simple exposition », et bien d’autres encore.
 
Vous les découvrirez dans ce numéro, l’intérêt étant d’en prendre conscience, car il devient alors possible d’en limiter l’impact – ou du moins de prendre le temps de « valider » ou non par la raison ce à quoi nous pousse notre « instinct ».
 
Mais il y a plus intrigant : ces déviations irrationnelles pourraient s’avérer utiles. C’est ce que suggèrent les recherches couronnées cette année par le prix Ribot de psychologie scientifique, dont Cerveau & Psycho est partenaire. De quoi poser un regard plus compréhensif sur nos petits travers !
 
Bonne lecture ! 
L'équipe Cerveau & Psycho
 
 
Selon des recherches récentes récompensées par le prix Ribot de psychologie scientifique, notre cerveau aurait tendance à ignorer les indices négatifs et à privilégier le moindre signe positif, pour décider comment agir. En voyant le monde en rose, ne prend-il pas le risque de commettre des erreurs ? Si, mais ces erreurs ont aussi de multiples avantages…
ÉVÉNEMENT PARTENAIRE
 
Comment vont les psychologues aujourd'hui ? Quel intérêt pour un psychologue d’aller lui-même consulter ou de réaliser une supervision ? Découvrez le partage d'expérience et les regards croisés de trois psychologues sur le sujet, lors d'un événement spécial organisé par Doctolib le 7 décembre à 20h.
 
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LA QUESTION DU MOIS
 
La réponse de Moritz Helmstaedter, directeur de l’institut Max-Planck de recherche sur le cerveau à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, et professeur de réseaux neuronaux à l’université Radboud de Nimègue, aux Pays-Bas.
 
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