Au-delà du caractère plaisant ou déplaisant des odeurs corporelles, les scientifiques se sont rendu compte que les effluves d’un individu véhiculent des informations sur sa santé. C’est ainsi que plusieurs équipes ont dressé des chiens renifleurs capables de détecter des cancers du sein, des infections pulmonaires, des cas de Covid-19…
L’utilisation de tels chiens est-elle une perspective médicale réaliste ? Peut-être dans certaines situations. Mais il est plus vraisemblable que, pour des diagnostics à grande échelle, l’avenir soit du côté des « nez électroniques ». Les performances de ces capteurs moléculaires sont encore loin de celles des nez biologiques, mais ces systèmes se développent peu à peu. Et une meilleure compréhension de la neurobiologie de l’olfaction, qui est sans doute le sens le plus complexe et le moins bien connu , ne pourra qu’accélérer la mise au point de nez artificiels satisfaisants.
Pourquoi dégageons-nous des odeurs ? En explorant les dessous de nos fragrances, biologistes, chimistes et médecins ont eu du nez : nos effluves ressemblent à une sorte de code que l’on commence à exploiter dans les diagnostics de santé.
Entre fantasmes, politique et débats sur la classification des grands singes, l’histoire de la découverte du gorille, au xixe siècle, montre à quel point les dimensions naturelle et culturelle sont imbriquées dans l’élaboration de la science.
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