| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. A la une de votre newsletter ce samedi, notre grande étude sur le pass sanitaire, plébiscité par les Français. Au programme également : la traque qui s'est terminée dans les Cévennes, une manifestation pro-palestinienne interdite, l'incroyable histoire d'une lettre du Titanic, les soupçons qui reviennent autour du laboratoire de Wuhan, le nouvel argot des quartiers et la finale de «The Voice». Bonne lecture, et bon samedi à tous ! |
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Cette édition a été préparée par Cécile Mortreuil, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Les Français plébiscitent le pass sanitaire. Selon une étude que nous dévoilons en exclusivité, 68% des Français sont favorables à ce que le «certificat vert numérique» soit une condition impérative pour se déplacer au sein de l’Union européenne. Et pour ceux qui auraient déjà été contaminés mais pas vaccinés, voici ce qu'il faut savoir. ● Double meurtre des Cévennes : le fugitif Valentin Marcone s’est rendu. C'est Gérald Darmanin qui l'a annoncé hier soir. Mardi matin, cet homme de 29 ans avait tué par balles son patron et un collègue de la scierie dans laquelle il travaillait, située dans la commune des Plantiers, près d’Alès. Il avait ensuite pris la fuite dans la forêt. Nous vous racontons sa reddition et le soulagement des habitants du village retranché. ● Au Proche-Orient, le bilan s’alourdit d’heure en heure. Et l’intensification du conflit inquiète le monde entier. Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a tiré quelque 1800 roquettes en moins d’une semaine tandis qu’Israël a multiplié les frappes aériennes sur l’enclave. Voici six grandes questions pour comprendre un conflit explosif. ● Elections régionales. En Paca, Renaud Muselier a intégré 15 représentants de la majorité présidentielle dans sa liste. Le président sortant de la région la définit comme «une addition de compétences». Dans les Hauts-de-France, sur les terres de Xavier Bertrand, ce sont pas moins de trois ministres qui se présenteront à l'élection. ● Val-de-Marne. Une adolescente de 17 ans a été tuée à coups de couteau hier à Ivry-sur-Seine. Le parquet évoque une rixe entre jeunes. L’auteur présumé de l’agression, interpellé à Massy (Essonne), est âgé de 15 ans. ● Le robot chinois Zhurong s'est posé sur Mars. Mission accomplie : le rover de la mission Tianwen-1 a atterri dans la nuit sur la planète rouge. L’engin donnant signe de «vie», la Chine semble réaliser un exploit que seuls les Etats-Unis avaient réussi jusqu’à présent. ● Christophe Revault est mort d'une péritonite. L’autopsie a révélé que l’ancien gardien de but du PSG et du Havre, retrouvé mort chez lui jeudi 6 mai, est mort des suites d’une inflammation du péritoine. Ce décès brutal avait surpris les nombreuses relations professionnelles de l’ancien joueur et ému les supporters.
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La question Covid-19 | | Le mélange de vaccins peut-il être dangereux ? | Une étude parue mercredi dans la revue scientifique The Lancet démontre que les effets secondaires sont plus intenses à court terme lorsqu’on reçoit des injections de deux vaccins différents contre le Covid-19. Ce serait particulièrement le cas pour les moins de 50 ans, qui ont un système immunitaire plus réactif. | |
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1 minute pour comprendre | | Un vaccin efficace contre tous les variants ? | L’info. Dans une étude préclinique menée sur des singes, publiée dans la revue Nature, des scientifiques d’une université américaine expliquent avoir trouvé un procédé qui permet de se protéger contre tous les coronavirus, y compris les variants les plus préoccupants. «Lors des tests sur les singes, ce vaccin à nanoparticules a bloqué l’infection au Covid-19 à 100%», avancent-ils. Comment cela fonctionne ? «La technologie est assez simple : ils injectent dans le corps une nanoparticule - de l’ordre de 25 nanomètres (1 nanomètre égale un milliardième de mètre) - qui va faire produire des anticorps qui vont se fixer sur la protéine Spike. C’est elle qui permet au virus de s’accrocher aux cellules (pulmonaires notamment)», résume Yves Gaudin, virologue à l’institut de biologie intégrative de la cellule à Paris-Saclay et directeur de recherche au CNRS. La différence avec les vaccins déjà employés, c’est qu’on injecte directement la protéine au lieu de la faire produire par notre corps. Pourquoi il est trop tôt pour s’enthousiasmer. Si ces scientifiques américains estiment que cette nouvelle stratégie de vaccin pourrait empêcher ou éteindre une future pandémie, il est encore prématuré d’imaginer un déploiement à l’échelle mondiale. Leurs essais ne portent que sur cinq macaques (un petit échantillon), n’ont pas été comparés aux autres vaccins et, surtout, n’ont pas été testés sur l’homme. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 8h30. D'ici là, n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Denise de votre entourage et passez un agréable week-end. |
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