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Plusieurs semaines se sont écoulées depuis les élections européennes, et les 720 eurodéputés issus des 27 États membres ont fait leur rentrée, hier, au Parlement européen, à Strasbourg.

Au programme de la première session plénière, les eurodéputés ont voté pour la reconduction de Roberta Metsola (Parti populaire européen, PPE) à la tête du Parlement européen pour les deux années et demie à venir. Tous les détails racontés par Magnus Lund Nielsen.

À noter, le député français Younous Omarjee (La France insoumise) a été élu vice-président du Parlement européen. « C’est la première fois dans l’histoire qu’un ultramarin occupe une telle responsabilité », a réagi l'intéressé originaire de la Réunion, dans un post sur X.

Younous Omarjee exercera ses fonctions aux côtés de Roberta Metsola et de 13 homologues également vice-présidents du Parlement européen.

Ce début de cycle institutionnel européen marque aussi le renforcement de l'extrême droite. De nouveaux partis émergent comme La Fête est finie (Se Acabó La Fiesta, SALF) du leader espagnol Alvise Pérez qui fustige l’Union européenne « à la soviétique » d’Ursula von der Leyen. Lire l'article de Charles Szumski, Fernando Heller et Laura Zornoza.

Demain, jeudi 18 juillet, sera justement le jour de vérité à Strasbourg pour Ursula von der Leyen, qui saura si son mandat est renouvelé ou non à la présidence de la Commission européenne.
 

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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

VARSOVIE

L’ancienne Première ministre polonaise Ewa Kopacz réélue vice-présidente du Parlement européen. L’eurodéputée polonaise et ex-Première ministre Ewa Kopacz, de la Coalition civique (KO, PPE) actuellement au pouvoir, a été réélue comme l’une des 14 vice-présidents du Parlement européen, obtenant le deuxième score le plus élevé. Par Aleksandra Krzysztoszek.

PRAGUE

L’isolement de l’extrême droite au Parlement porte ses fruits selon l’eurodéputé tchèque Ondřej Kolář. Isoler les partis d’extrême droite fonctionne, a déclaré l’eurodéputé tchèque Ondřej Kolář (PPE) à Euractiv République tchèque après que le groupe nouvellement formé des Patriotes pour l’Europe n’ait pas obtenu de sièges de vice-présidents au Parlement européen. Par Barbora Pištorová et Dávid Pásztor.

BERLIN

La situation économique en Allemagne : y a-t-il des raisons de s’inquiéter ? Alors que l’économie allemande traverse sa deuxième année de quasi-récession et que les craintes de désindustrialisation persistent, les analystes financiers sont divisés sur la question de savoir si les indicateurs inquiétants concernant l’insolvabilité des entreprises du pays doivent être une source d’inquiétude supplémentaire. Par Jonathan Packroff.

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