Didier Migaud a ouvert le bal. L'actuel garde des Sceaux n'avait pas de mots assez durs pour tancer la désinvolture budgétaire des gouvernements quand il présidait la Cour des comptes. Mais, depuis son bureau de la place Vendôme, il se conforme à la tradition française : un ministre se doit de réclamer plus pour sa propre chapelle, quoi qu'il en coûte. Il a finalement obtenu que le coup de rabot financier de 500 millions d'euros prévu soit effacé par voie d'amendement. Lire l'article |