l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Dimanche 30 Avril
Quatrième dimanche de Pâques
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Joseph-Benoît Cottolengo , St Pie V |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,1-10.
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. |
Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. |
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. |
Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. |
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » |
Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. |
C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. |
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. |
Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. |
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) |
Le portier du ciel
[Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] Il n'est personne qui puisse entrer dans la vie éternelle s'il n'est obéissant. Sans l'obéissance, on reste dehors ; car l'obéissance est la clef, avec laquelle fut ouverte la porte qui avait été fermée par la désobéissance d'Adam. |
Poussé par ma bonté infinie et ne pouvant me faire à l'idée que l'homme que j'aimais tant, ne faisait pas retour à moi sa fin dernière, je pris la clef de l'obéissance et je la remis aux mains du doux Verbe d'amour, ma Vérité, que j'établis portier du ciel. C'est lui qui en ouvrit la porte. Sans cette clef et sans ce portier, nul n'y peut avoir accès. C'est ce qu'il vous a appris dans son Évangile, quand il vous a dit que nul ne peut venir à moi, le Père, si ce n'est par lui (cf. Jn 14,6). Quand il quitta la société des hommes pour retourner près de moi en montant au ciel, il vous laissa cette précieuse clef de l 'obéissance. (…) |
Je te l'ai déjà dit, elle est une clef qui ouvre le ciel, et cette clef, il la confiée aux mains de son vicaire. Ce vicaire la remet à chacun de vous, lorsque, dans la réception du baptême, vous vous engagez à renoncer au démon, au monde, à ses pompes, à ses plaisirs. Par cette promesse de soumission, chacun reçoit la clef de l'obéissance, chacun la possède pour son propre usage, et c'est la même clef que celle de mon Verbe. Si l'homme ne se laisse pas conduire par la lumière de la foi et par la main de l'amour, pour ouvrir avec cette clef la porte du ciel, jamais il n'entrera dedans, bien que mon Verbe en ait déjà ouvert la porte. |
Je vous ai créés sans vous, mais je ne vous sauverai pas sans vous. Il vous faut donc porter à la main cette clef ; il ne faut pas rester assis, il faut marcher. En avant, par le chemin ouvert par ma Vérité ! Et debout ! |
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