Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, En accédant au pouvoir au mois de juillet, le travailliste et Premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé la couleur : « réinitialiser » les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) à l’ère post-Brexit.
Rien de tel donc, qu’une visite à Bruxelles, mercredi 2 octobre, pour renforcer les liens diplomatiques et évoquer des dossiers épineux, comme celui du commerce en diminuant les obstacles aux échanges, ou l’immigration irrégulière à travers la Manche. Tous les détails à lire dans l’article de Nicholas Wallace.
Il est toutefois peu probable que les États de l’UE acceptent un accord sur le retour des migrants illégaux si Londres refuse de partager le traitement des demandeurs d’asile qui arrivent en Europe, selon des diplomates de l’UE.
« En ces temps dangereux, nous avons le devoir de travailler ensemble pour préserver la stabilité et la sécurité », a déclaré Keir Starmer. En matière de défense, en revanche, Londres et Bruxelles devraient pouvoir envisager une coopération plus étroite.
En préambule de son intervention, Keir Starmer a rappelé que les Britanniques souhaitaient « que le Brexit fonctionne et qu’il réponde à [leurs] intérêts, qu’il trouve des moyens de stimuler la croissance économique ».
La visite du Premier ministre britannique à Bruxelles ne devrait pas déboucher sur des avancées majeures, mais marque un tournant après des années de relations tendues entre l’UE et les précédents gouvernements conservateurs.
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