| | Le mot de Claire-Aimée Allyndrée
Chaque jour, un membre de l'équipe vous raconte son Festival |
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Je suis honorée d’être la Manager de Verbier Festival Gold, le Label du Festival en partenariat avec Deutsche Grammophon. Notre Label participe au rayonnement du Festival à l’échelle international en valorisant les trésors des archives. Je m’occupe de toute la partie production des albums : je vérifie les droits avec les artistes et les droits de licence, je participe au choix des couvertures d’album avec les artistes, je m’entretiens avec l’ingénieur son qui masterise la prise de son originelle…etc. Je suis le point de rencontre entre le Verbier Festival et Deutsche Grammophon pour assurer la sortie mensuelle de nos albums sur toutes les plateformes de streaming. Je travaille également avec Apple Music Classical pour permettre une plus grande visibilité du Label. J’aime le fait que ce poste me permet de cumuler mon amour pour la musique classique, le lien avec les artistes, la production artistique et l’aspect promotionnel (communication, marketing) des albums.
Mon histoire avec le Verbier Festival a débuté il y a quatre ans, en 2021 lors du Covid. J’étais à l’époque bénévole à la communication et traduisait les articles et interviews en anglais. L’atmosphère du Festival m’a tellement plu que j’ai postulé l’année suivante pour être bénévole, cette fois-ci auprès du Verbier Festival Orchestra. L’année d’après, j’ai travaillé pour l’Academy en tant que summer staff avec Stephen Mcholm. Maintenant j’ai l’opportunité de prendre la responsabilité du Label. Je remercie Martin Engstroem, Hervé Boissière et John Helyar pour leur confiance et bienveillance.
Verbier est rapidement devenu un rendez-vous annuel immanquable pour moi, et c’est toujours avec une joie immense de revenir chaque année !
Claire-Aimée Allyndrée Verbier Festival Label Manager
Relire l'édito de Marie-Jo Valente Responsable du développement, Les Amis, ici : Le Quotidien 2024-07-27 - Verbier Festival |
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28.07 COMBINS |18:30 Verbier Festival Chamber Orchestra Antonio Pappano Mikhaïl Pletnev
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29.07 COMBINS |18:30 Verbier Festival Orchestra Lahav Shani Michael Barenboim Alisa Weilerstein Alexandre Kantorow |
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Le questionnaire de Proust : Alexandre KantorowChaque jour, un artiste se prête au jeu ! |
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Le principal trait de mon caractère : Je me laisse porter sans essayer de trop contrôler. Mon principal défaut: Très tête en l’air, il faut que je repasse deux fois avant chaque fin de valise par exemple. Je vais laisser à peu près toujours quelque chose dans un restaurant en sortant. Ma principale qualité: Je pense avoir un bon contrôle de moi, arriver à assez bien me gérer. Mes héros de fiction: Le Comte de Monte-Cristo et Aliocha dans Les Frères Karamazov de Dostoïevski. Mes héros dans la vie réelle: Liszt qui a été tellement central, curieux de tout et ce tout au long de sa vie. Il n’a pas hésité à tourner la page, passer au chapitre suivant même très tardivement. Que ce soit musicalement ou dans sa vie. C’est pour moi un modèle de grand musicien et de grand artiste. Ma nourriture et boisson préférées: Nourriture confort, un ramen ! Ce que je déteste par-dessus tout: Ne pas oser assumer qui on est. Le don de la nature que je voudrais avoir: L’orientation, cela m’aiderait beaucoup. Comment j’aimerais mourir: Personne n’a évidemment envie de mourir dans de mauvaises conditions mais j’ai en même temps un peu envie de voir ce que ça fait donc plutôt pas dans mon sommeil. Je dirais alors sur scène ! Ma devise: Le dicton que ma professeure me disait toujours si jamais on se plaignait d’un instrument et surtout du nôtre : « Il n’y a pas de mauvais pianos, il n’y a que des mauvais pianistes ». Cela marque.
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Mainstage
Un Chevalier au service de la musique |
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Antonio Pappano, entre baguette et clavier
Si la reine Elizabeth II l’a anobli en 2012 pour ses services rendus à la musique, nombre de prestigieuses institutions de la sphère classique pourraient aussi s’enorgueillir de l’avoir adoubé, sinon adopté. Et le Verbier Festival ne fait pas exception, où Sir Antonio Pappano fut invité pour la première fois en 1996 alors qu’il était encore directeur musical du Théâtre Royal de La Monnaie à Bruxelles. Depuis, les postes les plus réputés se sont succédé : directeur musical du Royal Opera House de Covent Garden et de l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia – Roma avant, à partir de septembre prochain, de prendre les fonctions de chef principal du London Symphony Orchestra. Soit une carrière solidement ancrée entre ses deux patries de cœur, pour ce Britannique né de parents italiens dans l’Essex, en Angleterre, le 30 décembre 1959. Carrière de chef par ailleurs, doublée d’une solide formation de pianiste qui l’amène, après avoir été recruté comme chef de chant au New York City Opera, à accompagner les plus grands chanteurs et notamment la mezzo-soprano Joyce DiDonato avec laquelle il fait paraître en 2015 le disque Joyce and Tony live at Wigmore Hall unanimement salué : « À en juger par l’entente entre la chanteuse et son accompagnateur, on a peine à croire qu’ils n’ont eu qu’une répétition avant le concert, et qu’ils n’avaient collaboré ensemble que pour une production d’opéra et quelques concerts avec orchestre », rapportait ainsi Forum Opéra. Lors de ses deux concerts à Verbier, c’est toutefois des pianistes qu’il accompagne, fort de son remarquable savoir-faire : avant-hier le jeune Coréen Yunchan Lim, étoile montante de l’instrument et plus jeune lauréat du Concours Van Cliburn à ce jour, dans le Concerto N° 5 « L’Empereur » de Beethoven, ce soir Mikhaïl Pletnev dans le Concerto N° 26 « Couronnement » de Mozart. Le tout ayant été ponctué, le 26 juillet par l’audacieuse et ultime Symphonie N° 9 de Bruckner en total contraste, le 28 juillet, avec le premier opus symphonique de Bizet, partition de jeunesse et la pétillante ouverture du Barbier de Séville de Rossini. En 1996, Antonio Pappano avait interprété celles de Berlioz mais ce sont, à n’en pas douter, de merveilleuses nuits d’été qu’aura une nouvelle fois offert ce chef Chevalier de l’Empire britannique, que le public valaisan ne devrait pas manquer non plus d’adouber à son tour… Anne Payot-Le Nabour |
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Academy
Success story : Alexandra Conunova |
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« Je me sens responsable du talent que la vie m’a donné» Alexandra Conunova, votre carrière a pris un essor magnifique depuis votre succès en 2012 au Concours Joachim. Vous êtes venue cette année-là à Verbier pour la première fois. Quels souvenirs en gardez-vous ? Je me rappellerai toujours Ivry Gitlis à qui j’ai joué la Sonate de Grieg à onze heures du soir. Nous avons parlé du poids du bras droit, notamment, puis il m’a raconté beaucoup d’histoires drôles : ce fut un moment extraordinaire, comme les master-classes de Gábor Takács-Nagy et Mihaela Martin. Le directeur de l’Academy à l’époque était Christian Thompson, un homme débordant d’idées, manager formidable pour les jeunes. Enfin, le prix Julius Baer que j’ai remporté ici m’a permis de financer mon premier CD et de me constituer un réseau. Verbier m’a apporté les plus belles rencontres de ma vie, tant personnelles que professionnelles. Comment votre rapport à la musique évolue-t-il au fil de votre carrière ? Il mûrit, s’approfondit. Prenez la Sonate de Ravel. Je l’ai jouée il y a un mois avec le sentiment de voler, de créer un monde de hautes vibrations. Longtemps, je ne lui trouvais aucun sens. Le temps permet aussi de lâcher-prise, d’être moins dans la comparaison avec les autres. De manière générale, je me sens responsable du talent que la vie m’a donné et je travaille beaucoup. Si la chance joue un rôle déterminant dans une carrière, encore faut-il être prêt lorsqu’elle se présente.
Vous avez plus de 10 000 followers sur Instagram. Les réseaux sociaux sont-ils une opportunité pour élargir le public de la musique classique ? La musique classique a l’image d’un art réservé à une élite. Elle intimide. Pour lutter contre cela, il faut une sensibilisation, voire une éducation. Le Japon offre un exemple étonnant en la matière. La musique classique est partout : dans les transports en commun, les grands magasins, etc. Et les salles de concert ne disposent pas d’internet, donc vous ne regardez pas vos sms pendant une symphonie ou un concerto ! Il est possible de changer les choses, même si c’est difficile : en parlant au public, en portant des tenues moins solennelles et, bien sûr, en créant un lien à travers des posts réguliers sur les réseaux sociaux. Vous avez créé une fondation caritative en Moldavie. Quel est votre lien à votre pays natal ? J’y suis très attachée. Je ne suis pas partie par volonté, mais forcée par les conditions économiques du pays. La très grande pauvreté de la Moldavie empêche que la culture ne s’y développe. Un musicien d’orchestre y gagne 400 à 500 euros, il doit donc faire plusieurs métiers en même temps. Je pense que dans la vie, il ne faut jamais oublier d’où l’on vient et que l’on est redevable de ce que l’on a reçu. Qu’il faut rendre en retour avec loyauté. C’est la raison pour laquelle j’ai créé ma fondation caritative « Artavie ». Elle repose sur les dons et le bénévolat. Avec les élèves les plus talentueux de mon ancien lycée, nous formons des groupes de musique de chambre et donnons cinq à dix concerts par an auprès des personnes qui n’ont pas accès à la musique : maisons de retraites, hôpitaux, prisons. Nous échangeons avec le public et lui expliquons pourquoi nous venons, ce que nous jouons. Les jeunes qui donnent ces concerts reçoivent une bourse pour cela. J’ai organisé aussi des masterclasses avec de grands artistes pour que les jeunes Moldaves aient accès à la meilleure éducation sans devoir sortir de leur pays. Un mot sur les Rencontres Inédites auxquelles vous allez participer ? Les Rencontres Inédites sont du champagne ! Quand on est jeune, elles offrent la chance unique de se produire sur scène avec des maîtres. Le temps passant, les Rencontres sont surtout des concerts entre amis. Nous nous enrichissons mutuellement de nos idées. Nous grandissons ensemble. Le lien est humain, pas seulement musical. C’est une grande joie. Propos recueillis par Laetitia Le Guay-Brancovan |
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Il était une fois en Val de Bagnes.. le 28 juillet 1985
Chaque jour, un clin d'œil à l'histoire de notre région
Le 28 juillet 1985, le Festival de la Raclette a été lancé à Versegères, célébrant ce plat typiquement valaisan attirant des gourmets du monde entier. |
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VF GOLD
Chaque jour, découvrez un album de notre playlist VF Gold |
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IVRY GITLIS IN VERBIER
Works by Bartók Debussy Bloch Dushkin Kreisler
Ivry Gitlis Itamar Golan Khatia Buniatishvili Martha Argerich
Ivry Gitlis in Verbier (Live) by Ivry Gitlis on Apple Music Classical
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Un regard sur Verbier...
Chaque jour, une devinette en photo
Devinez où ce détail a été photographié ? Réponse demain dans le prochain Quotidien !
Réponse du Quotidien d'hier : L'Église Verbier Village : Tabernacle derrière l’autel encastré dans un vitrail |
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À la rencontre d'une festivalière Chaque jour, une festivalière nous décrit en une phrase son Festival |
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« Je regarde les concerts du Verbier Festival sur medici.tv depuis de nombreuses années et pour mes 80 ans cette année j’ai décider de venir avec mes enfants. La qualité des artistes qui se produisent est très élevée mais l'aspect le plus excitant est l'opportunité de voir de nombreux jeunes musiciens talentueux et prometteurs au même endroit. » Susan, 80 ans, venue des États-Unis. |
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Conférence-débat : La guérison du cerveau par la musique |
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Si nous sommes nombreux à avoir ressenti la magie de la musique, peu d’entre nous comprennent l'aspect scientifique de ses effets sur le bien-être mental et physique. Une conférence-débat est consacrée à ce sujet au Hameau aujourd’hui. Les conférences et débats sur les effets thérapeutiques de la musique sont partie intégrante et croissante du programme de l'Academy et de UNLTD, laboratoire créatif qui met la musique en effervescence à travers les genres, les disciplines et les générations. Quel est l'effet de la musique sur les fonctions cognitives ou sur le bien-être physique et mental ? La musique peut-elle guérir les traumatismes ? Ces questions et bien d'autres seront au coeur de la rencontre qu’animera cet après-midi le pianiste, compositeur et chercheur en neurosciences Nicolas Namoradze. Avec lui, deux invités : Fiona Costa et Arseny Sokolov. Elle-même chercheuse et musicienne diplômée, Fiona Costa a découvert sur le tard l'effet direct de la musique sur la qualité de vie des personnes âgées, en particulier celles qui sont atteintes de démence. Elle a étudié la psychologie de la musique pour ensuite se pencher sur l'effet de cette dernière sur les fonctions cognitives, ainsi que sur la capacité de la musique à aider les personnes souffrant de douleur, de stress, d'anxiété et de dépression. Professeur de neurologie et chef du service de neuroréhabilitation au CHUV à Lausanne, Arseny Sokolov parlera du potentiel de la musique et de la manière dont, comme les nouvelles technologies, elle peut faciliter le rétablissement à la suite de troubles neurologiques et cognitifs. Voir unltd.ch pour plus d'informations sur les activités d'UNLTD.
Natalya Bayurova |
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La Billetterie est ouverte à Verbier |
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