| | Le mot de Peter Brabeck-Letmathe
Chaque jour, un membre de l'équipe vous raconte son Festival |
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J’ai été nommé Président du Conseil de Fondation en 2018. Depuis cette date j’ai travaillé à la professionnalisation du Festival fondé en 1994 par mon ami Martin Engstroem. Ces dernières années, mon objectif a été de nouer une relation étroite entre le Festival et la Commune de Val de Bagnes et de travailler à la pérennisation de l’institution notamment en instaurant une gouvernance solide. Objectif rempli avec la nomination l’année dernière de Blythe Engstroem en Co-Directrice artistique et en avril dernier d’Hervé Boissière en tant que Co-Directeur Général. Fort d’un Conseil de Fondation actif, les activités du Festival aujourd’hui ne se limitent plus à la saison estivale. Il est donc temps pour moi de me consacrer pleinement à un autre grand projet qui me tient à cœur : la création d’un centre culturel ici à Verbier dont le Verbier Festival sera l’un des acteurs majeurs. Pour ce faire, je vais quitter mes fonctions au sein de la Fondation du Verbier Festival et créer une nouvelle fondation. La mission de ce centre culturel est de faire de Verbier une plateforme unique au monde ajoutant à la performance sportive l’excellence culturelle. Je remercie le public, nos sponsors et nos partenaires pour la confiance qu’ils nous portent depuis tant d’années et je me réjouis personnellement de ce nouveau défi.
Peter Brabeck-Letmathe Président du Conseil de Fondation du Verbier Festival |
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Prochains concerts |
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04.08 COMBINS |14:00 VFJO / MILLETARÌ / ACADEMY – Verdi FALSTAFF |
04.08 COMBINS |18:30 VFO / DUTOIT / FUJITA Berlioz, Saint-Saëns, Debussy, Ravel |
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Le questionnaire de Proust : Leo NucciChaque jour, un artiste se prête au jeu ! |
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Le principal trait de mon caractère :Je crois avoir été un bon chanteur dramatique, Rigoletto, que je suis parmi les chanteurs à avoir le plus interprété, me semble-t-il, en atteste, mais dans la vraie vie, je suis plutôt comique !Mon principal défaut: Je suis sûr que j’en ai beaucoup. Ma principale qualité: Il faut demander aux autres. Je cherche juste à n’être pas trop banal parce que la vie n’a pas besoin de banalité. Mes héros de fiction: Malheureusement, tous les héros de fiction meurent, comme les sopranos de Verdi ou de Puccini. Mes héros dans la vie réelle: À peu près tout et j’aime boire… même si peut-être un peu trop (rires). Je plaisante bien sûr, quoiqu’un bon vin rouge ou du champagne… « Viva il vino spumeggiante » chante-t-on dans Cavalliera rusticana. C’est la vie, non ? Ma nourriture et boisson préférées: Détester est un peut-être peu fort, mais je n’aime pas la discrimination. Il faudrait apprendre à se respecter un peu plus. Le don de la nature que je voudrais avoir: L’intelligence ! (rires) Comment j'aimerais mourir: J'ai déjà été confronté à la mort en faisant deux infarctus du myocarde. L’incertitude réside seulement dans le fait de savoir quand nous allons mourir et j’espère bien sûr que ce sera le plus tard possible comme le dit Don Pasquale. Mais quand la mort arrivera, j’aimerais partir avec l’espoir d’avoir donné des moments d’émotions à qui m’aura écouté chanter. Rien de plus. Ma devise: Je n’en ai pas. |
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Mainstage
Le lumineux Mao Fujita en clôture de la 31e édition du Verbier Festival |
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Quand Mao Fujita est au piano, la riche palette d’émotions et de couleurs sonores qui naît sous ses doigts s’exprime en même temps, de façon peu commune, sur son visage extraordinairement mobile. Le musicien le confie, alors que l’accordeur finit ses derniers réglages sur la scène des Combins : « Le piano est ma joie, ma douleur, le sens de ma vie. Il est toute ma vie, je ne peux pas vivre sans lui. » La délicatesse et la richesse de ses couleurs ? « J’ai ma personnalité sonore, comme tout pianiste. Elle m’appartient, mais pour chaque œuvre, je cherche très en détail, car le son doit être totalement différent à chaque fois. »
Depuis ses Prix au Concours Clara Haskil à seulement 19 ans en 2017, puis au Concours Tchaïkovski en 2019, Mao Fujita est l’un des jeunes pianistes les plus demandés de la scène internationale. Au disque où il est en exclusivité chez Sony Classical, son intégrale des Sonates de Mozart a été saluée par une critique unanime louant sa « luminosité », sa « fraicheur d’attaque », ou encore son « absence d’affectation ». Proposés au public de Verbier l’an dernier, les trois volets d’une intégrale des Sonates pour violon et piano de Beethoven avec Marc Bouchkov ont fait salle comble. « L'intensité débridée de ses élans soudains dénote une facétie très imaginative ainsi qu'un bonheur communicatif à jouer » écrivait le journaliste suisse Mathieu Chenal en 2017, un éloge qui n’a pas pris une ride comme en a témoigné vendredi son premier récital sur la scène des Combins. Le programme, divers, en avait été savamment concocté autour des Kreisleriana de Schumann et de Déodat de Séverac, l’un de ses récents coups de cœur. « Lorsque je choisis les œuvres d’un récital, explique Mao Fujita, je les articule atour de la plus importante dans le concert, ici, les Kreisleriana. Avant elles, il faut un Thème et variations de Mozart. En première partie, je tenais à donner une pièce de Déodat de Séverac, compositeur français que j’ai découvert pendant le Covid grâce à l’intégrale d’Aldo Ciccolini qui m’a émerveillé. Je suis tombé amoureux de cette musique, elle est l’ingrédient inattendu de ce récital. Pour l’entourer, les Pièces lyriques de Grieg, la Barcarolle de Chopin, qui a vécu à Paris, comme Prokofiev dont j’ai inscrit la Sonate N°1 à la fin de ma première partie. Cette sonate est lyrique et chantante, inspirée par Tchaïkovski notamment. Le Prokofiev percussif que l’on connaît reste à venir. » Un programme Schumann, Mozart, Déodat de Séverac et Prokofiev à réécouter sur medici.tv et qui sera repris lors des récitals que Fujita donnera très prochainement aux festivals de la Roque d’Anthéron et de Lucerne. Cet après-midi, en clôture de cette 31e édition du Verbier Festival, Mao Fujita affronte le Concerto pour piano et orchestre N°2 de Saint-Saëns, cheval de bataille de bien des pianistes, à commencer par Arthur Rubinstein : « Certes ce concerto est technique, très virtuose, mais tout en vivant à la charnière des XIXe et XXe siècles, Saint-Saëns y reste ancré dans les classiques Haydn et Mozart. L’œuvre est intéressante par sa richesse de couleurs, de structure et d’harmonie. Le dialogue entre le piano et l’orchestre du deuxième mouvement est d’une très belle expressivité, la fin pleine de gaîté. J’aime beaucoup la plaisanterie qui dit que ce concerto commence comme du Bach et finit comme de l’Offenbach. Je le vois de cette façon, exactement. » Une gaîté, on le pressent, qui s’accordera au sourire souverain de Mao Fujita dans les pages enjouées et lorsqu’il vient saluer, sous les applaudissements. Laetitia Le Guay-Brancovan |
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Academy
Prix Yves Partenot 2024 : Le Trio Chagall |
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Le Trio Chagall reçoit la plus haute distinction de la Verbier Festival Academy.
Fondé en 2013 au sein du Conservatoire de musique « G. Verdi » de Turin par Lorenzo Nguyen, Edoardo Grieco et Francesco Massimino, le Trio Chagall étudie désormais sous la direction de Rainer Schmidt et Anton Kernjak à la Hochschule für Musik de Bâle. Depuis 2023, l'ensemble est également un ensemble ProQuartet en résidence à Paris. La même année, le Trio Chagall a remporté le premier prix du concours international de cordes Schoenfeld à Harbin, en Chine, et a été lauréat des auditions internationales 2023 du Young Concert Artists Trust au Wigmore Hall. L'ensemble maintient un calendrier de concerts actif à travers l'Europe, le Koweït, la Chine et le Japon, se produisant dans des salles prestigieuses telles que le Wigmore Hall, le Grand Théâtre de Harbin, le Teatro Verdi de Trieste et le Teatro la Fenice en Italie. Plus tôt cette année, le Trio Chagall a été nommé Étoile montante ECHO, ce qui lui vaudra une tournée des principales salles de concert d'Europe au cours de la saison 2024/25. Les lauréats du Prix Yves Paternot sont les ambassadeurs du Verbier Festival, de son Academy, et de l’excellence qu’ils représentent. Initiateur de l’Association des Amis du Verbier Festival et membre du Conseil de Fondation. Yves Paternot fut une figure emblématique du Verbier Festival. En hommage à son grand dévouement, le Prix Yves Paternot distingue le musicien le plus prometteur de l’Academy. Le lauréat reçoit CHF 10’000.–, une invitation à revenir se produire à Verbier lors d’une future édition, et une possible contribution en sus (jusqu’à CHF 15’000.–) dans le cadre d’un projet qui favorisera son développement artistique et professionnel. autres prix Chaque année, un certain nombre de prix sont décernés à des solistes, ensembles et chanteurs de l’Academy, méritants ou qui ont besoin d’une aide financière pour progresser dans leur carrière musicale. Les lauréats sont sélectionnés par le directeur de l’Academy après observation des musiciens pendant leur séjour à Verbier et après consultation du corps professoral. Une sélection de ces prix sera remise à l'issue du concert Academy Presents à l'Église le 4 août à 11h. |
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Il était une fois en Val de Bagnes.. le 4 août 2024
Chaque jour, un clin d'œil à l'histoire de notre région
Le 4 août 2024 marque la fin du 31e Verbier Festival. Bravo à tous les artistes et merci à toutes les équipes qui ont fait de cette édition un grand succès. Nous vous donnons rendez-vous l'année prochaine du 16 juillet au 4 août 2025. |
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VF GOLD
Chaque jour, découvrez un album de notre playlist VF Gold |
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GIUSEPPE VERDI Bryn Terfel Falstaff
Bryn Terfel Erika Grimaldi Luca Salsi Ying Fang Atalla Ayan Yvonne Naef Verbier Festival Orchestra Jesús López Cobos
https://classical.music.apple.com/nl/album/1670021931?l=en-GB
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Un regard sur Verbier...
Chaque jour, une devinette en photo Devinez où ce détail a été photographié ?
Réponse du Quotidien d'hier : Passerelle L’Enchanteur – Tout en haut du chemin de Daboné
Réponse d'aujourd'hui à la fin du Quotidien |
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À la rencontre d'un festivalier Chaque jour, un festivalier nous décrit en une phrase son Festival |
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« Ce que j’apprécie le plus c’est le mélange de jeunes musiciens et de musiciens renommés ainsi que l'atmosphère étonnante qui en découle. Les masterclasses sont un véritable plaisir pour moi car elles nous offrent une fenêtre sur les artistes de demain. »
Nicolas, 40 ans. |
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« Comme un voyage vers soi-même » |
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Habitué du Verbier Festival dont il était étudiant de l’Academy en 2017 avant de prendre part à « Pastoral Reflections » de Gabriel Prokofiev en 2022 et d’y introduire la musique thérapeutique depuis trois ans, le violoncelliste Alfredo Ferre revient dans le cadre de UNLTD avec un projet proposé au Golf Club au coucher du soleil, entre méditation et musique électronique. À quoi le public doit-il s’attendre lors de ce Sunset sonore ? Il y a un an m’est venue l’idée de rassembler les trois plus grandes influences actuelles dans ma vie musicale à savoir la musique classique, électronique et thérapeutique. Sans compter que j’étais obsédé par les Variations Goldberg, spécialement dans leur version pour trio à cordes, qui me mettaient dans un état de grande sérénité. J’ai alors voulu établir une relation entre cet aspect thérapeutique et les Goldberg : j’ai imaginé les étendues de Verbier et faire s’allonger le public dans l’herbe pour écouter un concert mêlant sonorités bienfaisantes liées aux Goldberg suivies d’une partie électronique comprenant certaines de mes compositions et où je ferai DJ depuis le violoncelle et des claviers afin de mettre un peu de piment à la soirée. En ce dernier jour du festival, les gens auront peut-être à la fois envie de fêter et se relaxer après tant de stress et d’événements. Pour les Variations Godlberg, je suis heureux de retrouver la famille du Verbier Festival puisque je suis entouré de deux alumni de l’Academy, la violoniste Claire Wells ainsi que Adam Newman, altiste que je connais depuis longtemps et qui a également pris part à « Pastoral Reflections ». Votre biographie vous définit comme un « transformational artist », que cela signifie-t-il ? J’adore la méditation et le développement personnel, auxquels j’accorde beaucoup d’importance dans ma vie quotidienne. Pendant mes concerts, je m’attache toujours à créer un environnement favorable au fait que le public puisse se recentrer sur lui-même et faire retomber la tension de la journée. La transformation intervient ainsi à la fois pour moi et lui. J’élabore des programmes où la musique est sélectionnée de manière que ce processus de transformation puisse se produire, dans l’esprit, le corps et les émotions des gens. Ce soir, les trois parties seront connectées car il n’y aura pas d’applaudissements entre chacune. Ce sera un peu comme un voyage vers soi-même. Que représente selon vous le coucher du soleil dans l’imaginaire collectif ? C’est un moment particulier où le rythme commence à ralentir et les choses se calment, autrement dit le bon créneau pour mon projet. Cela sera aussi magnifique d’avoir cette vue sur les montagnes, allongés dans la nature à écouter de la musique pensée pour être donnée dans cet environnement. Lors de la conception, j’ai essayé d’imaginer le coucher du soleil et j'ai même apporté mon ordinateur portable en forêt vers dix-huit heures juste pour ressentir la sensation d’écouter de la musique à cet instant de la journée. Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour |
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La Billetterie est ouverte à Verbier |
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Réponse du Quotidien d'aujourd'hui : Les roues à aubes du moulin de Verbier Village – Long du ruisseau chemin de la Laiterie |
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