Chers amis, Gédéon a 8 ans. Au décès de sa mère, son père s’est remarié avec une femme méchante qui n’a jamais accepté le petit garçon. Pour fuir les coups et les insultes, Gédéon s’est mis à errer dans les rues : un jour, une nuit, deux nuits… Puis, il n’est plus retourné chez lui. Il a ainsi survécu quelques mois, dans la précarité, l’insalubrité et la violence. Quand les éducateurs du PEDER* l’ont recueilli, Gédéon souffrait de la fièvre typhoïde à un stade avancé. Il a heureusement pu être soigné. Il vit aujourd’hui dans le centre du PEDER, où il a des repas, un lit… Bientôt, il pourra y suivre des cours pour reprendre, plus tard, une scolarité normale. Mais dans les rues de Bukavu, combien d’enfants survivent encore dans des conditions intolérables ? L’action du PEDER, soutenue par le BICE, n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de détresse. Mais cette goutte d’eau est vitale. Aujourd’hui, l’un des centres d’accueil est menacé : les récentes inondations ont en effet détérioré sa cour, son bâtiment et ses équipements. Plus que jamais, la Congrégation des Sœurs de Sainte Gemma, à l’initiative du PEDER, a besoin de vous à ses côtés. Comme ont besoin de vous l’ensemble de nos projets en Afrique, et dans le reste du monde.
D'avance un grand merci, en ce temps de Carême, de répondre à notre appel. |