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Les robots auront-ils un jour à répondre de leurs actes devant la loi ? La question peut paraître saugrenue, mais elle divise les experts. La semaine dernière, plus de 200 chercheurs en robotique et intelligence artificielle ont publié une lettre ouverte s’opposant à la création d’une « personnalité électronique ». A l’origine de ce mouvement, il y a une recommandation du Parlement européen adoptée l’an dernier et suggérant « la création, à terme, d'une personnalité juridique spécifique aux robots, pour qu'au moins les robots autonomes les plus sophistiqués puissent être considérés comme des personnes électroniques responsables, tenues de réparer tout dommage causé à un tiers [...]. » Sauf que, pour les experts, cette initiative repose sur « une affirmation erronée » : celle que la responsabilité en cas de dommage causé par un robot autonome ou auto-apprenant « ne pourrait pas être prouvée ». En d’autres termes, si nous voulons que la robotique et l’intelligence artificielle se développent de façon éthique et visent le bien de l’humanité, ce ne sont pas les robots qu’il faut rendre responsables : ce sont les humains qui les conçoivent et les utilisent.
Après avoir dévoilé, le mois dernier à Paris, un nouveau smartphone dopé à l'intelligence artificielle, le mastodonte chinois veut que l'IA irrigue l'ensemble de son offre. « L'intelligence artificielle est une technologie au pouvoir décuplé, elle va être déployée sur tous nos produits », a promis Eric Xu, l'un des trois PDG. Par Raphaël Balenieri, notre correspondant en Chine.
L’intelligence artificielle a un défaut : elle fait ce qu’on lui demande, mais elle le fait sans se poser de questions. Or, elle peut donner lieu ainsi à des situations cocasses, comme recommander des lunettes de toilettes à quelqu’un qui en a déjà acheté et qui donc n’en a plus besoin, voire discriminer certains profils, ce qui est plus embêtant. Dans les bureaux, une fonction devrait donc apparaître pour doter l’IA de l’intelligence pratique qui lui manque : le chief ethics officer. Par Sylvain Duranton, du Boston Consulting Group.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la voiture autonome sans jamais oser le demander. Après les déboires, de Uber et les difficultés de Tesla, c’est l’occasion de refaire le point sur ce moyen de transport du futur aujourd’hui en suspens (mais qui reviendra certainement sur le devant de la scène dans les prochains mois).
Facebook veut ses propres puces. Après Google et Apple, le groupe de Mark Zuckerberg recrute une équipe pour concevoir ses propres processeurs destinés à l’intelligence artificielle.
Source : Bloomberg
Pour une cognition humaine, les robots penser et sentir . Dans notre quête pour créer une intelligence artificielle forte, il ne faudrait pas négliger le rôle des sentiments, rappelle Luiz Pessoa, professeur de psychologie à l’université du Maryland, aux Etats-Unis. Sans cet ingrédient, toute tentative de doter l’IA d’une conscience serait vaine.
Source : Aeon.co
Quand l'IA fait un carton. Des chercheurs américains ont entraîné un système d’intelligence artificielle à générer de courtes séquences du dessin animé « La famille Pierrafeu » à partir de textes.
Source : Gizmodo
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