L'avénement des psychédéliques • la psychiatrie personnalisée • l'essor de l'e-santé • la neurostimulation • l'ère de la prévention
 
Bonjour .
Dans ce nouveau numéro de Cerveau & Psycho : 
LES 5 RÉVOLUTIONS DE LA SANTÉ MENTALE
 
 
LES 5 RÉVOLUTIONS
DE LA SANTÉ MENTALE 
Psychédéliques - Psychiatrie personnalisée - E-santé - Neurostimulation -Prévention
#158 - Octobre 2023
 
 
Plus d’un Français sur quatre consomme des anxiolytiques, des antidépresseurs, ou d’autres psychotropes.
L’état psychique de la population a été aggravé par deux ans de pandémie, et pourrait empirer face aux menaces liées au climat, aux inquiétudes géostratégiques. Comment réagir face à ces enjeux ?
En investissant massivement dans un secteur psychiatrique en souffrance, souligne Antoine Pelissolo. Et en comprenant que tous les patients ne se ressemblent pas, ce qui nécessite une approche plus personnalisée. Voire, précise Stéphane Mouchabac, en exploitant les données numériques de chacun pour affiner son profil psychologique et mieux cibler les traitements.
D’autres innovations révolutionnent le champ de la psychiatrie : par exemple, les psychédéliques, extrêmement efficaces dans le traitement de la dépression ou des addictions. Ou la neurostimulation, qui revigore le cerveau et atténue la souffrance psychique.
Sans oublier le nerf de la guerre : la prévention, qui pourrait réduire de beaucoup la prévalence des maladies mentales.
Ces cinq révolutions nous concernent tous. Elles sont à découvrir dans ce numéro d’octobre... et le 28 septembre, à partir de 19h, lors de notre conférence (retransmise en live sur Facebook, Youtube, Twitch...) en compagnie des contributeurs.trices ayant participé à ce grand dossier : Lucie Berkovich (psychiatre à l'hôpital St Antoine), Stéphane Mouchabac (spécialiste des psychédéliques à l'hôpital St Anne), Alexis Bourla (psychiatre expert en neurostimulation)...
 
À lire également :
La chronique d’Yves-Alexandre Thalmann  « Travail de deuil » : un parcours obligé ? — Le mythe selon lequel nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau —  Pourquoi nous sommes inégaux face à la douleur ? — Comment nos souvenirs éclairent l’avenir — "DYOR", la formule magique des complotistes — Notre cerveau serait naturellement tolérant : la chronique de Jean-Philippe Lachaux...
 
Et bien plus encore dans votre nouveau numéro de Cerveau & Psycho...
Bonne lecture et rendez-vous le 28 septembre à 19h pour notre conférence !
 
● Sébastien Bohler - Rédacteur en chef.
 
À LA UNE 
 
Les psychédéliques comme la psilocybine ou le LSD sont porteurs d’immenses espoirs pour soulager la souffrance psychique. Ces substances rendent le cerveau temporairement plus malléable et seraient capables de provoquer une expérience transformatrice, moyennant un accompagnement psychologique adéquat Par Lucie Berkovitch, responsable des recherches sur les psychédéliques à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, chercheuse à l’université Yale, aux États-Unis et 
Guillaume Jacquemont, rédacteur à Cerveau & Psycho.
 
 
Manque de moyens, progression des souffrances psychiques, difficulté de suivi des patients… la psychiatrie fait face à de nombreux défis. Pour les relever, on parle de plus en plus de passer à une psychiatrie personnalisée, davantage centrée sur les caractéristiques de chaque patient Entretien avec Antoine Pelissolo, psychiatre et chef du service de psychiatrie sectorisée au Centre hospitalier universitaire Henri-Mondor, à Créteil, et spécialiste des TOC et des troubles anxieux.
 
 
La e-santé, ou santé numérique, est en plein développement dans le monde de la psychiatrie et de la psychologie : nos smartphones et autres objets connectés vont fournir des données qui seront utiles à notre santé mentale, notamment pour détecter au plus tôt, voire éviter, des troubles psychiatriques ● Par Stéphane Mouchabac, psychiatre dans le département de psychiatrie et psychologie médicale de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, et chercheur au ICRIN Psy innovation, à l’Institut du cerveau de Paris (ICM), co-directeur la section e-santé de l’Association française de psychiatrie biologique et de neuropsychopharmacologie.
 
 
Presque par hasard, on a découvert il y a trente ans qu’une stimulation magnétique sur le crâne modifiait l’humeur. Aujourd’hui, la technique – nommée rTMS – est en passe de devenir une thérapie pour de nombreux troubles mentaux, dont la dépression. Reste cependant à la rendre accessible à tous ceux qui en auraient besoin ● Par Alexis Bourla, psychiatre dans le service de psychiatrie de l’hôpital Saint-Antoine et au cabinet NeuroStim, directeur des projets psychiatriques pour le groupe Clariane et président de Cline Research.
 
 
Le XXIe siècle est celui de l’avènement de la prévention en santé mentale : on tente d’éviter que des symptômes psychiatriques ou psychologiques n’apparaissent ou ne s’installent durablement chez tout un chacun. Les bénéfices sont déjà au rendez-vous. Mais il y a encore du chemin à parcourir… ● Par Bruno Falissard, pédopsychiatre, épidémiologiste et professeur en santé publique à l’université Paris-Saclay Bénédicte Salthun-Lassalle, rédactrice en chef adjointe à Cerveau & Psycho.
 
ET AUSSI, DANS CE NUMÉRO...
 
L’idée que le deuil est un processus balisé qu’il faudrait suivre en réalisant un « travail » est aujourd’hui contestée. Dans les faits, cet état réserve des surprises et même – parfois – de bonnes expériences ● Par Yves-Alexandre Thalmann, professeur de psychologie au Collège Saint-Michel et collaborateur scientifique à l'université de Fribourg, en Suisse.
 
 
« Do your own research » (DYOR en abrégé) : c’est le mantra que renvoient de plus en plus de complotistes à quiconque leur demande d’étayer leurs théories. Une formule efficace… tant qu’on n’a pas analysé ses ressorts cachés ! ● Par Nicolas Gauvrit, enseignant-chercheur en sciences cognitives à l’université de Lille. 
 
 
Notre passé conditionne-t-il nos actions futures ? De récentes découvertes sur des escargots aquatiques montrent que le souvenir d’un événement influence bel et bien la façon dont le cerveau stocke ou rejette de nouvelles informations… Par Yasemin Saplakoglu, rédactrice pour Quanta magazine.
 
 
Certains pleurent pour une égratignure, d’autres prêtent à peine attention aux plaies et bosses. En cause : les gènes, l’histoire personnelle, mais aussi l’âge, le sexe, l’humeur du moment et même la façon de dormir ! Une chose est sûre : nous ne sommes pas égaux face à la douleur, et cela a des conséquences sur sa prise en charge Par Sina Horsthemke, journaliste scientifique diplômée en biologie et gestion de la santé.
 
 
Devant une situation nouvelle, notre cerveau adopte spontanément plusieurs points de vue différents. C’est en favorisant toujours le même que l’on devient intolérant  Par Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, dans l’équipe Dynamique cérébrale et cognition.
 
 
Non seulement ce poncif est faux, mais il n’a pas de sens  Par Nikil Mukerji,  professeur de philosophie à l’université Ludwig-Maximilian, à Munich.
 
 
Et bien plus encore à découvrir dans ce numéro...
Bonne lecture ! 
 
 
Facebook
Twitter
Instagram
 
 
Cet e-mail a été envoyé à newsletter@newslettercollector.com
Vous avez reçu cet email car vous vous êtes inscrit sur Cerveau&Psycho.
Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6 Janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données personnelles vous concernant, que vous pouvez exercer à tout moment sur demande.
 
 
 
© 2023 CERVEAU & PSYCHO