| ACTU DES MARCHÉS AU 25 AVRIL 2019 | • Analyse - Les actions stagnent, les marchés obligataires flambent… et ce n’est pas forcément bon signe ! (Philippe Béchade) • Forex - Une nouvelle accélération payante sur l’Eurodollar (Mathieu Lebrun) • Plan de trade - Peugeot : une annonce qui pourrait changer la donne (Gilles Leclerc) | | Tic tac… En France, ça va SAUTER ! Philippe Béchade fait le diagnostic le plus explosif de sa carrière sur la France… Découvrez les 7 bombes à retardement qui planent sur votre tête… Interview exclusive à regarder d’urgence. Cliquez ici |
| Les actions stagnent, les marchés obligataires flambent… et ce n’est pas forcément bon signe ! | Par Philippe Béchade | La neuvième séance de hausse consécutive était là, à portée de main ! Vers 12h45 en effet, le CAC40 se hissait jusque vers 5 597 points. Las ! A l'heure du café, l'indice phare avait reperdu 20 points, renouant ainsi avec ses niveaux d'ouverture. D’aucuns ont cru que l'Euro Stoxx 50 leur apporterait du réconfort, mais alors qu'il remontait résolument en direction de la zone verte, cet indice s'est ensuite figé durant le « fixing » à 3 503 points pour finalement clôturer à l’équilibre. Nous mettrons cette stabilité sur le compte d'une minuscule erreur de programmation algorithmique, laquelle ne remet de toute façon pas en cause la hausse funiculaire historique qui se déroule depuis 18 semaines et trois séances. Par ailleurs, cette journée de mercredi n'a pas été perdue pour tous les investisseurs : ceux qui voient un peu plus large que les indices boursiers avaient en effet matière à être satisfaits, à condition d'avoir joué la hausse des marchés obligataires.
| Bunds, OAT et Gilts sur la même pente descendante | Celle-ci a entraîné une détente symétrique des rendements de -5 points de base en moyenne, ce qui n'est pas rien, d’autant que le rendement des Bunds allemands, en repli de 5,6 points, a rebasculé en territoire négatif à -0,014%. Pour le reste, c'était en quelque sorte « tarif unique » sur les autres dettes souveraines libellées en euro, avec -5 points sur les OAT à 0,346% (soit 36 points de « spread »avec les Bunds, ce qui tend à prouver qu’aucune espèce d'agitation sociale ou de paralysie de l'exécutif n'incommode les créanciers de la France), et -5 également sur les « Bonos » espagnols à 1,068%, ainsi que sur les BTP italiens à 2,63%. Quant aux « Gilts » britanniques, ils se sont « alignés » sur les T-Bonds américains et les OAT avec là aussi -5 points (tout rond également) à 1,177%. Cette baisse globale de rémunération – que nous n'avons pas vu venir et que n'avons pu relier à une « actualité » particulière – a par ailleurs affaibli l'euro, qui a lâché 0,4% face au dollar vers 1,1175. Nous aurions même trouvé une excuse toute faite en cas de dégradation sur les marchés obligataires mercredi, en l’occurrence le retour des anticipations inflationnistes sur fond de niveau record du pétrole à Londres (74$) et New York (66$). Sauf que l'évolution des « treasuries » témoigne d'une absence totale de stress à ce sujet. En toile de fond, nous avons toujours des spéculations sur les signaux plus ou moins explicites que pourrait envoyer la Fed aux marchés d'ici une semaine (la prochaine réunion du comité de politique monétaire (FOMC) se tiendra les 30 avril et 1er mai) afin d'alimenter ou non l'anticipation d'un prochaine assouplissement monétaire, le niveau de neutralité implicite des taux ayant été réduit de 3,00/3,25% à 1,75/2,00% en seulement six mois. Autrement dit, puisqu'un coup de pouce de la Réserve fédérale reste du domaine de l'hypothétique, la détente des taux survenue ce 24 avril n'est peut-être pas de si bon augure et pourrait attester une amorce de « flight to quality » (course vers la sécurité). Cette hypothèse est du reste corroborée par le parcours du dix ans helvétique (placement « coffre-fort »), qui a bénéficié d'une embellie de quatre points, de -0,27% à -0,31%. Sur une semaine, le parcours est encore plus spectaculaire avec un rendement passé de -0,16% (le 1 avril) à un plus bas de -0,33%. Qui se couvre ses positions avec une telle détermination ? Et pourquoi ? A ce stade, le mystère rester entier… |
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| Une nouvelle accélération payante sur l’Eurodollar | Par Mathieu Lebrun | Mon approche des marchés concilie analyse fondamentale, afin de cerner au mieux les enjeux de fond sur tel ou tel actif (action, devises etc.), et analyse technique. Mon but en l’occurrence est de trouver le meilleur timing d’entrée possible en termes de risk/reward et de probabilité de réussite. De l’association de ces deux analyses découle une méthode et des anticipations, comme celle de la baisse de l’Eurodollar hier. Un pari payant puisque la paire a nettement décoché sous les 1,12$ pour retomber sur des plus bas depuis juin 2017. Les raisons « fondamentales » de cette tendance sont connues et restent les mêmes depuis plusieurs semaines. Avec une économie européenne dont les risques de ralentissement sont plus marqués qu’aux Etats-Unis (nous en avons encore eu la preuve hier avec un indice Ifo en repli au titre du mois en cours, alors que les économistes tablaient au contraire sur une légère amélioration du moral des entreprises allemandes) et, par extension, un écart de taux longs forcément toujours très favorable aux Etats-Unis – après l’Ifo, le rendement du Bund est à nouveau retombé en territoire négatif hier quand, en comparaison, les T-Bonds américains rapportent plus de 2,5%. Ce contexte de « spread » rend peu plausible le scénario d’une hausse durable de l’Eurodollar, mais alors que certains « stratèges » tentaient d’expliquer dans la soirée le pourquoi du comment du recul d’hier, j’y vois pour ma part une raison technique très factuelle : un effet d’emballement en rupture d’un beau support (visible en pointillés noirs sur mon graphique journalier ci-dessous). |
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| Les ordres de vente stop ont sauté en nombre | Le principe est peu ou prou le même que celui observé dans la hausse récente du Bitcoin ou encore la chute du Palladium, avec l’effet boule de neige des ordres en attente, à la vente pour le coup hier, ordres qui se déclenchent en simultané en cas de passage sous un niveau nettement défini. Grosso modo, plus il y a de tentatives de sursaut au-dessus d’une zone de prix nettement définie et plus, quand celle-ci casse, le mouvement est impulsif. Hier, après deux appuis en mars et avril dans la zone des 1,12$, l’emballement lié à la cassure de ce cap a fait le reste. Une grande majorité des acheteurs depuis deux mois ayant placé leurs stops sous ces plus bas, ces ordres ont tous sauté en simultané dans l’inscription de ces nouveaux creux, un scénario somme toute assez classique. Ce principe d’accélération est d’ailleurs l’un des axes clefs que je mets en place dans mes stratégies quotidiennes. Mes abonnés à SMS Cash Alert ont pu en profiter pas plus tard que ce matin, avec une nouvelle plus-value de 15% sur les put pris la veille, soit 150€ encaissés en moins de 24 heures sur une simple mise de départ de 1 000€ ! Outre les accélérations, l’autre axe de mes stratégies journalières réside les retournements. Je vous invite si nécessaire à consulter la seconde partie de ce document pour bien comprendre de quoi il retourne. Sachez enfin que j’évoquerai la semaine prochaine la situation des indices boursiers qui, perchés sur des sommets, vont vite être opportuns à vendre. A cet égard, gardez bien en tête que plus ça monte en amont, plus le potentiel d’accélération dans la baisse va proportionnellement augmenter. Là encore, il s’agit d’un principe maintes fois éprouvé, d’où certains adages comme « les marchés prennent l’escalier pour monter et l’ascenseur pour descendre ». Et en parlant d’adages, le « Sell in may and go away » risque d’être fort à propos cette année… | Peugeot : une annonce qui pourrait changer la donne | Par Gilles Leclerc | C’est demain que se tiendra l’Assemblée générale de Peugeot (FR0000121501-UG) et il est vraisemblable que cet événement recèle une surprise, ou à tout le moins une ébauche d’annonce visant à préparer l’opinion quant à un rapprochement entre Fiat Chrysler Automobiles et PSA. Dernier élément en date abondant dans ce sens : une interview accordée par Robert Peugeot, le PDG de la holding familiale FFP (FR0000064784-FFP) [FFP fait par ailleurs partie des valeurs plébiscitées par mon confrère Eric Lewin dans son service Mes Valeurs de Croissance. Si vous souhaitez profiter de ses conseils, cliquez ici], dans laquelle il a fait savoir que l’un des actionnaires de référence du groupe PSA « soutiendrait une nouvelle acquisition ». Sur le plan boursier, le titre du constructeur automobile évolue actuellement autour de 24,6€ et semble bien « pricé », en tout cas du point de vue des analystes, puisque l’objectif de valorisation du consensus s’établit à 23,9€, légèrement en dessous donc du niveau actuel de l’action. | Pour lire la suite... | Infos Bourse, News & Opportunités | ▶ Pas de tendance haussière “bulldozer” pour Caterpillar au T1 2019 ▶ Le secteur pétrolier reste en ébullition malgré la hausse des stocks ▶ Allemagne : les actualités s’enchaînent dans un marché stable | Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! | | Publications AGORA © Tous droits réservés 2019 | Vous recevez ce mail car vous êtes abonné à La Bourse au quotidien, publiée par Publications Agora France SARL. © Tous droits réservés 2019. Les informations contenues dans La Bourse au quotidien sont uniquement données à titre informatif. 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