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La Chronique Agora
Paris, lundi 3 octobre 2022
 
•   Bruno Bertez : Déconstruire la finance (1/2)
Certains prétendent encore que le risque n'existe pas

•   Bill Bonner : Le Dow Jones à 20 000 ?
N'ignorez pas l'autre problème de la chute des Bourses

•   Henry Bonner & Simone Wapler : Les banques centrales sautent dans le vide
La Fed la première, et la BCE non loin derrière

 

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Déconstruire la finance (1/2)

J’explique depuis le début des années 1980 que la finance mondiale est fondée sur des illusions, des mensonges et des tromperies. Tous ceci avec le même objectif : faire croire que la rentabilité et la performance des investissements financiers peuvent être supérieures à ce qu’elles sont naturellement.

Tout a commencé il y a longtemps.

Il s’agissait de construire un univers financier autonomisé, dont la taille et la masse peuvent s’écarter durablement, sans limite de l’économie réelle qu’il est censé représenter…

Une recette d’alchimie

Construire un ensemble imaginaire et imaginé dont on peut faire croire qu’il est aussi bon, aussi liquide et aussi valable que la monnaie, mais qui rapporte.

Construire un univers imaginaire de signes dans lequel on déclare que le risque est mathématique et endogène à ce système, c’est à dire mesuré par sa volatilité et non pas comme dans le réel, non-mesurable.

Bref, il s’agissait de construire un autre univers désancré, tout en faisant croire qu’il était encore ancré ; tout en faisant croire qu’il était liquide, rentable et sans risque.

L’opération consistait à transférer sur les actifs financiers le caractère de la monnaie que l’on peut appeler la monnaie-itude.

En clair, il s’agissait de faire prendre les vessies pour des lanternes.

Transformer le long en court, le peu rentable en hyper rentable, le très risqué en sans-risque, l’eau des égouts en eau claire, le plomb en or, le subprime en triple AAA.

Il s’agissait de l’alchimie. Vous m’avez compris.

C’est devenu possible grâce au changement de rôle des banques centrales… Cliquez ici pour lire la suite.

[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog.]


 

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cliquez sur leur titre ci-dessous

 
Le grand bluff des banques centrales
Les autorités gèrent à l’optimum
N’oubliez jamais, la chute est un processus
 


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Le Dow Jones à 20 000 ?

"Le Dow Jones passera-t-il sous la barre des 30 000 ?" C’est la question que pose le titre d’un récent article de Barron's.

Eh bien... oui... ce sera probablement le cas.

Au cours des 40 dernières années, la Fed a favorisé les investisseurs avec des taux d'intérêt artificiellement bas. Maintenant, comme le ferait un mauvais ami, elle se retourne contre eux.

La Fed augmente les taux et met un frein à l'inflation qu'elle a provoquée. Le problème est que, au cours des 13 dernières années, les investisseurs, les entreprises et les ménages se sont tous habitués à emprunter de l'argent à des taux anormalement bas. Ils en sont venus à s'y fier. Maintenant, ils doivent avoir l'impression que la Fed les a piégés... pour ensuite leur couper l'herbe sous le pied.

Où le krach finira-t-il ?

Les 30 000 points seront-t-ils le niveau le plus bas ? Pour nous, 20 000 serait le plus probable. Parce que des taux plus élevés affectent l'économie aussi bien que le marché boursier. Les ventes et les profits diminuent. Très vite, le Dow Jones passe sous la barre des 30 000 et se rapproche des 20 000. Bloomberg :

"Le ‘docteur Catastrophe’ Nouriel Roubini s'attend à une ‘longue et horrible’ récession et à une chute des actions de 40%.

‘Même dans une récession ordinaire, le S&P 500 peut chuter de 30%’, a déclaré M. Roubini, président et directeur général de Roubini Macro Associates, dans une interview lundi. En cas de ‘véritable atterrissage brutal’, auquel il s'attend, il pourrait chuter de 40%.
"

Bien sûr, le Dow Jones pourrait aussi ne pas baisser du tout... Cliquez ici pour lire la suite.

 

Pour lire d'autres articles sur le même thème,
cliquez sur leur titre ci-dessous

 
La force de la chute
Le présage funeste de Dr Catastrophe
Récession ou non ?
 


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Les banques centrales sautent dans le vide
- Henry Bonner & Simone Wapler -

Et si la Fed avait tellement mal manœuvré qu’elle pourrait avoir accidentellement mis fin à son existence ?

Certains lecteurs se souviendront peut-être du "plan de Chicago" des années 1930.

C’était un plan radical de réforme monétaire qui aurait pu changer la nature du système financier américain. Il avait pour objectif d’introduire pour les banques une obligation de réserve à 100% :  tous les dépôts d’épargne devant être adossés à des actifs de qualité (des obligations souveraines).

Les auteurs du plan (l’un d’entre eux enseignait à l’université de Chicago, d’où le nom de la réforme) prétendaient que sa mise en œuvre éviterait des paniques bancaires, puisque les déposants seraient certains que leur argent était garanti.

Ils prétendaient aussi que le plan éliminerait les cycles économiques. Comment ?

En empêchant les banques privées de créer de la monnaie en travers des prêts et des crédits.

De la bulle à la crise

En effet, le système de réserves fractionnaires actuel permet aux banques de prêter de l’argent qui n’existe pas, ce qui serait à l’origine des cycles d’expansion. Mais elles créent trop d’argent et provoquent la création de bulles, et leurs mauvaises allocations de capitaux conduisent à des effondrements. La Grande dépression en est l’exemple le plus probant.

Pourquoi s’intéresser à cette histoire aujourd’hui ?

Et bien parce que lorsqu’il y a une crise économique majeure et étalée dans le temps, le système monétaire lui-même est en danger ; il risque d’être détruit ou modifié.

La Réserve fédérale et les banques privées qui la contrôlent ont finalement conservé leur pouvoir de création monétaire adossé au système de réserve fractionnaire, et le plan de Chicago a été avorté. Les autres banques centrales ont accepté les systèmes de réserves fractionnaires et des organismes de garantie des dépôts ont vu le jour pour rassurer les clients.

Toutefois, si la Fed ne maîtrise pas l’inflation maintenant, elle aura failli à sa mission. Cliquez ici pour lire la suite…

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