L'un à la hausse, l'autre à la baisse... |
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Paris, mercredi 7 juin 2023 |
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| IA : la bulle à 1 000 Mds$ prête à éclater ? C’est chose faite : la valeur du concepteur de puces électroniques Nvidia a dépassé les 1 000 Mds$. Fin mai, ce groupe a pu se prévaloir d’une capitalisation boursière 50% plus importante que celle de Berkshire Hathaway, de plus du double de celle de Visa, et de près de cinq fois celles Bank of America et Hermès. La raison de cette valorisation inédite ? L’intelligence artificielle, bien sûr. L’IA, qui fait les gros titres de la presse économique depuis six mois, a remis Nvidia sur le devant de la scène. Après la bulle des cryptomonnaies, qui avait permis à l’action un gain de 800% en quatre ans, l’engouement pour les IA génératives comme ChatGPT a provoqué une nouvelle hausse verticale de la valeur de l’entreprise. Cette fois-ci, la valeur du titre a triplé en sept mois, soit une hausse de près de 500% en rythme annuel. Ce genre de mouvement est typique des phases maniaques lors desquelles les agents économiques tentent désespérément de donner un prix à une évolution de société majeure. Il est évident que la valeur intrinsèque de Nvidia n’a pas changé d’un facteur trois depuis le mois d’octobre dernier. Les marchés nous jouent la partition éculée de la bulle boursière à destination des petits porteurs naïfs. Des bulbes de tulipes aux dot.com en passant par les actions de la Compagnie du Mississippi, la recette est toujours la même : une hausse brutale du prix d’un actif médiatisé laisse croire par auto-persuasion que les fondamentaux sont solides. Le FOMO (la peur de manquer le train de la hausse) fait le reste, et lorsque plus personne ne veut prendre le risque de ne pas faire partie de ce "nouveau monde", la hausse devient verticale… et signale paradoxalement l’imminence du krach. Les bulles spéculatives ne sont pas une nouveauté, mais celle-ci a pour particularité de manquer d’originalité : cliquez ici pour lire la suite. |
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| Des saints et des génies Avouez que l’on vous a plongé dans un suspense insoutenable hier, cher lecteur ! Vous vous demandiez : comment se fait-il que les Etats-Unis décrochent ? Comment se fait-il que les riches s’enrichissent et que les pauvres s’appauvrissent ? Pourquoi nos écoles vont de mal en pis, au lieu de s’améliorer ? Pourquoi notre espérance de vie recule ? Pourquoi nos classes moyennes s’appauvrissent, pendant que nos militaires multiplient les conflits et les perdent tous ? Avec tant de bonnes âmes à la barre – Mme Elizabeth Warren au Sénat, le lauréat du prix Nobel d’économie Paul Krugman au New York Times, Ta-Nehisi Coates çà et là, les bien-pensants qui se trouvent des places de choix dans le monde universitaire ou au sein même du gouvernement –, qui clarifient "la science", nous protègent de l’intelligence artificielle, des drogues, de la pauvreté, de la Russie, des puces chinoises, qui censurent la mal-pensance, stimulent l’économie à coups de milliers de milliards de nouveaux dollars, qui adoptent des centaines de nouvelles lois et de réglementations (toutes visant à faire de notre société une société parfaite et à étendre le gouvernement) – laissez-nous le temps de reprendre notre souffle… Le déclin des Etats-Unis est aussi fascinant qu’inexplicable. Sous influence Donald Trump accuse les étrangers – tant ceux qui nous offrent leur labeur (les Mexicains) que ceux qui nous envoient leurs produits finis (les Chinois). Joe Biden privilégie les ennemis intérieurs – prétendant que les hommes républicains blancs et hétérosexuels veulent la mort de notre démocratie. Vladimir Lenine offre une meilleure explication. Il pensait que le capitalisme avait un défaut inhérent qui entraîne une dérive vers le fascisme. Dans les années 1970 et 1980, l’économiste George Stigler a développé la théorie de la "capture réglementaire" pour expliquer ce phénomène. L’idée est que les bonnes âmes qui travaillent pour le gouvernement sont sous influence. Des capitalistes cupides et impitoyables les conduisent vers le péché. Les grandes entreprises "capturent" les agences de l’Etat et les utilisent pour museler la compétition, accroître leurs chiffres d’affaires, réduire leurs impôts et augmenter leurs marges bénéficiaires. Nous avons une contribution à ajouter à cette théorie… Cliquez ici pour lire la suite. |
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| Mobilité du futur ou voyage dans le passé ? - Bill Wirtz - De façon régulière, de nouvelles lignes de trains de nuit sont annoncées avec tambours et trompettes. La dernière en date est la compagnie "European Sleeper", qui a inauguré fin mai sa ligne entre Bruxelles et Berlin, en passant par Anvers, Rotterdam, Amsterdam et Deventer. A partir de l'année prochaine, la compagnie prévoit d'étendre cette ligne de Berlin à Dresde puis à Prague. Lorsque j'ai choisi une date au hasard pour ce mois-ci pour programmer un trajet, j'ai eu le choix entre des sièges "Budget" sans même un lit pour 80 €, et des compartiments "Confort" partagés avec cinq autres personnes pour 130 €. La réduction de la taille du compartiment par deux personnes entraîne un coût supplémentaire de 50 €, et la privatisation du compartiment coûte la bagatelle de 500 €. Ces offres seront certainement en concurrence avec la combinaison entre des billets d'avion et des chambres d'hôtel bon marché, qui offrent certainement plus de confort aux consommateurs qu'un train couchette dans lequel l'option économique n'offre même pas de lit. Je n'essaie pas de critiquer cette entreprise pour avoir essayé de proposer une alternative. Après tout, il y aura des étudiants disposant d'un budget limité pour qui certaines de ces attractions seront attrayantes. Ce que je conteste, c'est la façon dont les gouvernements européens présentent cette initiative comme une sorte de victoire pour le marché européen de la mobilité. Un vieux modèle qui renaît Il n’est pas anodin que 2021 ait été l’"année européenne du rail"… Cliquez ici pour lire la suite. |
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